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Le printemps montrait le bout de son nez

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Le printemps montrait le bout de son nez. La ville rouge était plus ensoleillée, et semblait prendre vie malgré les quelques journées de pluie habituelles. Les touristes revenaient, visitant chaque lieu unique avec plus de ferveurs que d'habitude. Cela faisait plaisir à Raphaëlle. Elle aimait Bologne et montrait ses grandes capacités de guide touristique. Son emploi du temps était encore plus chargé en cette période. Le mois de mars était le début de l'arrivée des touristes, la saison parfaite pour visiter l'Italie. Le temps était frais, le soleil montrait le bout de son nez et surtout, il n'y avait pas les foules de l'été. La jeune Française aimait ces moments, même si son emploi du temps était de plus en plus difficile à gérer. De dix heures à dix-huit heures, elle s'occupait de l'agence de tourisme, plus particulièrement des visites avec les groupes français et anglais. Elle aurait tout fait pour ne pas passer ses journées à l'Office, seule avec sa patronne. Alors pour cela, elle faisait un maximum de visites sur les sites culturels de la ville. La Piazza Maggiore faisait d'ailleurs des ravages. La manière dont racontait la jeune Française y jouait beaucoup. La place était le centre de la ville rouge, comme l'étoile d'un système solaire qui rassemblaient beaucoup de personnes, et de nombreux événements. Depuis le Moyen-Âge, elle avait dû en rencontrer du joli monde. C'est ce que racontait Raphaëlle à tous ses groupes, ils avaient tous le droit à la même rengaine. Pourtant, dès qu'elle s'entendait bien avec certains touristes, elle leur racontait les secrets de cette place. Ses sorties avec ses amies, ses découvertes les premières fois qu'elle était venue et même les soirées les plus folles avec Emiliano. Cela fonctionnait à chaque fois. Elle avait souvent des rires, quelques personnes rajoutaient même parfois leurs propres anecdotes. Souvent sur leurs propres villes, cela réchauffait le cœur de la Française. Ses journées étaient remplies, mais elle avait toujours l'occasion de rencontrer des personnes formidables. C'était ce qui l'avait poussé à postuler. Même si sa relation de plus en plus difficile à maintenir avec sa supérieure ne lui donnait plus envie de rester depuis un moment. L'entente entre les deux femmes était compliquée, et à l'opposé de ce qui la reliait avec le propriétaire du bar. Son travail de nuit, lui, lui permettait un environnement agréable mais aussi une bonne entente avec ses collègues. Elle travaillait les soirées en semaine, et tous les week-ends. Cela ne lui laissait que très peu de temps libre. Chaque minute de ce temps si précieux était devenue la responsabilité de son ami italien. Comme elle l'avait promis aux deux pilotes, elle comptait bien connaître chaque détail qui lui permettrait de comprendre quelque chose à ce prochain Grand Prix. Elle ne savait toujours pas si ses employés accepteraient de lui laisser autant de jour de congé alors que le nombre de clients augmentait autant. 

Raphaëlle était épuisée. Elle venait de rentrer à son appartement dans lequel Emiliano l'attendait déjà. La semaine arrivait à sa fin, de ce que l'Italien savait, les pilotes devaient essayer leurs monoplaces. Il avait essayé d'expliquer à Raphaëlle comment cela fonctionnait. Il lui avait aussi parlé des différentes écuries, surtout les plus fortes de la grille, mais après avoir entendu parler de Mercedes et leur domination, ou Red Bull et leur pilote en or, elle avait arrêté de l'écouter. Elle avait retenu quelques prénoms, dont un qu'elle connaissait déjà : Lewis Hamilton. Raphaëlle n'avait jamais suivi le sport automobile, elle voyait certains événements à la télévision comme la plupart des gens. Son grand-père et son frère regardaient parfois les courses automobiles le dimanche des repas de familles. Pourtant, elle n'avait jamais réussi à se concentrer assez longtemps pour essayer de comprendre qui se cachait sous ces casques multicolores. En grandissant, elle s'était d'ailleurs bien plus attachée aux 24 Heures du Mans plutôt qu'à la Formule 1. Pour essayer de l'accrocher à ce sport, l'italien lui avait bien sûr parlé des deux français de la grille : Pierre Gasly et Esteban Ocon. Et, évidemment, pour son propre plaisir, il lui avait parlé de l'italien de la grille : Antonio Giovinazzi. Emiliano connaissait ce sport depuis des années. Le pays en forme de Botte avait une histoire très intime avec le sport automobile, de nombreuses marques avaient leurs sièges ici. Ce monde était l'essence même de la luxure italienne, entre les parfums, la mode, la gastronomie, la passion automobile italienne faisait partie de cet univers. Notamment, la Formule 1 qui, en plus d'accueillir de nombreuses écuries, avait l'honneur d'être le pays d'origine de beaucoup de pilotes de légendes. Emiliano en avait vu beaucoup défilés sur la grille et il ne pensait pas que son amie aurait autant de difficultés à apprendre vingt petits noms. Il reconnaissait que certains étaient difficiles, mais il pensait que Raphaëlle saurait mieux endurer cet apprentissage. Alors, il avait abandonné en voyant la Française s'allonger dans son canapé, en mettant ses pieds douloureux sur ses jambes. Elle lui avait même demandé de la masser, selon ses arguments : il continuait de la faire travailler hors de ses heures de travail. Le bel italien n'en revenait pas, son amie était très culottée. Pourtant, il l'avait quand même fait. Il comprenait que ce n'était pas forcément intéressant. Même si cela semblait pour l'instant être une torture pour elle. 

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