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~ 2566 mots ~

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Itami
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« ᴜɴᴇ ғᴀ̂ᴄʜᴇᴜsᴇ ʀᴇɴᴄᴏɴᴛʀᴇ ᴀ ᴘʟᴜs ᴅ'ᴇ́ʟᴏǫᴜᴇɴᴄᴇ ǫᴜᴇ ᴛᴏᴜs ʟᴇs ᴀᴠᴇʀᴛɪssᴇᴍᴇɴᴛs ᴅᴜ ᴍᴏɴᴅᴇ. »
Alexandre Ostrovski

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Je ne me rappelle plus vraiment la façon dont les événements se sont déroulés. Comment tout a réellement commencé pour nous. Tout ce dont je sois certaine, c'était cette forte pluie qui tombait sur mon lycée depuis maintenant deux bonnes semaines.

Porter un pull bien chaud s'était révélé être très utile, puisque la chaleur de l'été avait subitement laissé place à un hiver prématuré. C'était donc l'occasion pour moi de ressortir mes confortables pulls à capuche, qui me permettaient aisément de me fondre dans la masse mouvante des jeunes lycéens.

Comme à mon habitude, j'étais plongée dans mon univers. Ma musique dans mes oreilles, je ne faisais attention à rien d'autre autour de moi. Seule ma solitude m'importait. Ma solitude et la musique qui l'accompagnait. J'ai toujours aimé me plonger dans mes pensées de la sorte, sans que personne ne puisse juger le moindre détail de ma personnalité.

Tout était sombre autour de moi. Terne. Sans couleur, presque sans vie. Comme abandonné dans un désespoir irréparable. Comme oublié par l'univers tout entier. Seule la musique parvenait encore à m'accorder quelques instants de répit dans des ténèbres qui pourchassaient et malmenaient encore et toujours mon quotidien.

La musique, c'était mon point de repère. C'était ma base de survie. Sans elle, sans sa mélodie qui m'accompagnait où que j'aille, sans ses instruments qui m'enveloppaient dans des étreintes différentes mais rassurantes, je ne serais sans doute plus là. Je ne serais plus cette jeune fille qui tentait encore, qui tentait désespérément de se sortir du cauchemar permanent dans lequel elle vivait.

Lentement, j'avançais dans les couloirs, le regard bas, rivé sur le sol carrelé de poussière, essayant de me faire la plus discrète possible. J'avais toujours détesté être au centre de l'attention. Pour moi, il n'y avait rien de pire que tous ces regards qui se braquaient sur moi dès que l'on prononçait mon nom. Je n'étais pas une bête de foire, et encore moins une simple créature. Mais ça, tout le monde s'en fichait, tant que c'était intéressant pour égayer leur misérable journée.

𝐁𝐄𝐇𝐈𝐍𝐃 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant