CHAPITRE 1 : La fin du commencement

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Bonjour/Bonsoir ceci est ma toute première histoire alors n'hésitez pas à me donner des conseils, des avis etc. Je sais que je fais beaucoup de fautes d'orthographe alors ne vous étonnez pas trop si vous en voyez beaucoup.

Ce premier chapitre est assez court mais les prochains seront un peu plus longs.

Merci d'avoir lu jusqu'ici et bonne lecture 😊



   L'air de la chambre d'hôpital était lourd, imprégné d'une tension palpable. Les cris persistants résonnaient encore dans l'esprit de Ranpo. "Ranpo ? Ranpo ?! Réponds-moi ! Ranpo ? Ran..." Une cacophonie désespérée qui s'était effacée dans le silence troublant de l'amnésie.

Le réveil était un retour à la réalité, mais une réalité qui s'était perdue dans les méandres de l'oubli. Les contours flous de la pièce semblaient étrangers, et les traits du visage de l'infirmière, aux cheveux violets et à la broche en forme de papillon, se perdaient dans un dédale d'ombres et de questions.

Les informations tombèrent comme des gouttes de pluie, une pluie froide sur l'esprit tourmenté de Ranpo. "Ranpo Edogawa, 26 ans, retrouvé amnésique à cause d'un combat contre la mafia." Une vérité amère qui se mêlait à l'inconnu.

Le clignotement de l'horloge, 23:44, était le seul repère temporel dans ce labyrinthe. Les minutes semblaient éternelles, un préambule à l'inconnu qui l'attendait. Le câlin de la femme, teinté de tristesse et d'excuses, était une tentative désespérée de réparer les morceaux brisés de la mémoire.

L'échange entre eux était une danse d'hésitations, une symphonie d'émotions complexes. Les mots manquaient, le laissant seul avec ses pensées et ses pieds roses scrutés dans un silence honteux.

L'obscurité de la chambre était une toile sur laquelle se projetaient des questions insaisissables. "Que vais-je faire désormais ? Que se passera-t-il si je ne recouvre jamais la mémoire ? Qu'adviendra-t-il de l'agence ?" Un tourbillon de pensées emportait son esprit dans une tempête d'incertitudes.

L'entrée joyeuse de l'infirmière rompit le calme oppressant, mais ses mots étaient des étincelles dans une atmosphère chargée. La liste des visiteurs résonna, chacun apportant son propre fardeau d'affection inexprimée. Les noms, comme des échos lointains, résonnaient dans ses oreilles, une réalité qu'il avait préféré éviter.

"Voyons voir...il y avait Mme. Akiko, M. Fukuzawa, M. Dazai, M. Nakajima avec Mlle. Izumi, les Tanizaki, M. Miyazawa, M. Kunikida et M. Poe...'

"Trop de gens tenaient à moi, trop de gens que j'aime aussi," pensa-t-il, mais l'égoïsme et la honte lui interdirent de le dire. Les noms déclenchèrent des larmes dans ses yeux verts, des larmes de réalisation et de regret.

Les questions fusèrent, mais la réponse la plus douloureuse réside dans le silence. La réalité cruelle frappa : la paralysie des jambes. Les pensées tourbillonnèrent, une tornade d'émotions, alors qu'il se tournait pour cacher ses larmes dans l'obscurité silencieuse de la chambre d'hôpital, abandonné à ses propres mystères, perdu dans l'inconnu de son destin.

Ranpoe  • Sweet DreamsWhere stories live. Discover now