CHAPITRE 4 : Souvenirs

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Rebonjour :3
Je rementionne The_cookies_of_Sigma sinon elle va me tuer ;-; bonne lecture
;-;👍

Lorsqu'il ouvrit les yeux, la première chose qu'il vit fut une lampe néon accrochée à un plafond blanc qui l'aveuglait. Il n'avait pas besoin de super déduction pour deviner qu'un passant avait dû le voir et appeler les secours par pitié. Poe décida de regarder autour de lui :

La première chose qu'il remarqua (outre la lampe), fut l'odeur de désinfectants et de produits médicaux. La pièce était grande et bien éclairée, avec des fenêtres qui laissaient entrer beaucoup de lumière du soleil. Les murs étaient peints avec de la peinture blanche, ce qui donnait à la pièce un aspect stérile, mais aussi rassurant.

La chambre d'hôpital était équipée de différents appareils médicaux, tels que des moniteurs, des machines à oxygénotherapie, des équipements pour prendre la tension artérielle et d'autres appareils de suivi. La pièce était également équipée de l'équipement de base d'une chambre d'hôpital, tels qu'une table de nuit, un tabouret et un réfrigérateur pour les médicaments.

En général, les chambres d'hôpital donnaient une impression de sécurité et de confort en même temps, bien qu'elles soient equipée d'appareils médicaux avancés.

Cependant, pour Poe, c'était complètement autre chose. Il détestait les hôpitaux. Il était loin de détester la médecine au contraire il trouvait cela formidable de pouvoir soigner hommes, femmes, enfants et animaux avec différentes combinaisons de produits chimiques. Non. Il détestait les hôpitaux à cause de leur animation. Les hôpitaux étaient tout le temps remplis de visiteurs pressés, de médecins occupés et de malades attristés.

Il était tout simplement impossible de trouver un coin éloigné pour se recueillir. Des gens pleuraient, souvent de tristesse, parfois de joie, à l'annonce de leurs propres nouvelles ou de celles d'un proche.

Poe regarda autour de lui une nouvelle fois, faisant maintenant bien attention à ne pas bouger les machines qui étaient collées à lui pour ne pas déranger leurs bip bips réguliers et éveiller l'attention des infirmières. Il n'était pas encore prêt à devoir faire face à de nouvelles personnes, il ne se sentait pas prêt à avoir de nouvelles interactions sociales.

Il reposa sa tête sur son oreiller légèrement penché comme il l'aimait et il regarda cette fois son propre corps. Il y avait plusieurs machines accrochées à lui, certaines dont il ignorait le nom, d'autres à l'aspect menaçant, d'autres encore qui imposait simplement leur présences comme de vieilles personnes qui regardent les enfants jouer dans un parc en repensant à leur jeunesse passée.
Poe avait un défibrillateur accroché à son bras droit et également de nombreux pansements et bandages sur la moitié de la partie de son corps qu'il parvenait à voir depuis l'angle où il était.

Il était en train d'analyser sa situation. Il avait quelques connaissances en médecine, mais pas assez pour savoir s'il était en danger ou non. Il supposa que non, puisqu'il était de nouveau capable de respirer presque parfaitement.

Il voulu dormir mais il n'avait pas sommeil. Encore une fois, il se mordit les doigts de n'avoir pas pris de livre.
Ses poches. Son agresseur lui avait volé tout ce qu'il avait sur lui. Clés, téléphone portable, argent liquide et portefeuille, papiers d'identité etc. Il n'avait plus rien.

Mais ce qui l'inquiétait le plus était la disparition de Karl. Il n'était pas revenu depuis que Poe s'était évanoui. Il aurait dû être alerté par le bruit des sirènes de l'ambulance. Il aurait dû s'inquiéter et revenir...Qu'allait faire l'un sans l'autre ?

Poe se sentait abandonné. Il se sentait triste, trahi. Il avait tout donné à Karl. Il l'avait recueilli, nourri, logé, il lui avait donné tout l'amour qu'il possédait.

Ranpoe  • Sweet DreamsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant