CHAPITRE 7 : Sa voix

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Rebonjour :]
Je suis de retour pour vous hanter 👻
Remarque aujourd'hui on un ami m'a parlé des 5 donuts et maintenant il va me harceler avec ça toute ma vie et rien n'est plus traumatisant 💀
Ah et sinon ce chapitre est pour _Mistle_ parce qu'elle me l'a demandé et qu'elle est venue sur ma fic de son plein gré 🥹

Il cligna des yeux rapidement. La lumière soudaine lui brûlait les pupilles et il se sentit déshydraté. L'homme voulu se tourner vers le côté pour échapper à la luminosité de la lampe, très forte alors qu'il faisait nuit, mais cela lui était impossible. Un cri de douleur franchit ses lèvres et résonna dans la pièce.

Cette souffrance était si intense que c'était presque comme s'il pouvait la goûter. C'était une douleur accablante et atroce qui semblait déchirer chaque centimètre carré de son être. Cela le brûlait, déchirant chaque cellule et chaque nerf jusqu'à ce qu'il se sente comme rien de plus qu'un tas de verre brisé. Chaque respiration semblait apporter plus de douleur, et il ne pouvait s'empêcher de crier d'agonie. C'était le genre de calvaire qui le faisait tout remettre en question sur lui-même, le faisait se demander s'il pourrait un jour vraiment retrouver la paix. La douleur était dévorante, une présence constante et brûlante dans sa vie à laquelle il n'était pas sûr de pouvoir un jour vraiment échapper.

La souffrance lui déchirait l'intérieur, le faisant se sentir comme un homme brisé. À chaque respiration, les larmes augmentaient et il pouvait sentir chaque partie de ses organes trembler sous la pression, comme s'ils étaient sur le point d'éclater. Il ne pouvait qu'espérer que la douleur cesserait bientôt, mais l'agonie semblait durer éternellement alors qu'il restait là, impuissant, incapable de bouger ou de parler. La souffrance était atroce, contrairement à tout ce qu'il avait connu auparavant, mais il savait qu'il devait être fort et endurer jusqu'à ce qu'elle passe enfin.

Dans son calvaire, il criait et pleurait comme un enfant, incapable de faire face à cette déchirure intense qu'il ressentait à chaque instant. Chaque mouvement était un acte de torture. La souffrance était constante, ne cessait de croître, en déchirement intérieur. Et avec elle vient un sentiment de détresse, un besoin de se sentir assisté, de ne pas être seul à souffrir.

Mais il sentit soudainement l'environnement qui l'entourait. Il remarqua la poussière dans l'air et les tâches sur les murs. Les bruits de la rue lui parvenaient, les pas de ceux qui marchaient dehors. Il remarqua même l'odeur de l'air, une odeur de vieux renfermé et de papier moisi. Il se sentit soudainement perdu, comme si un voile avait été levé sur son esprit.

Oui, il était perdu, abandonné dans la chambre qu'il n'arrivait pas à quitter, seul dans le petit monde des médecins et des malades qui était maintenant aussi le sien.

Le Japonais essuya ses larmes lâches et se frotta les paupières en s'abîmant les cils. Il regarda autour de lui autant qu'il le pouvait, sans réactiver la douleur intense qui commençait seulement à s'estomper dans son corps.

On l'avait changé de chambre.

Il était désormais dans une pièce sale, couverte de taches d'humidité sur les murs et un parquet poussiéreux. Une pièce sans fenêtre. Sans issue.

Il était condamné à vivre dans ce qui était pour lui l'équivalent d'une cellule de prison sans échappatoire. Son esprit allait errer indéfiniment dans la moiteur de sa chambre sans jamais parvenir à s'en échapper, comme une mouche tapant aux vitres d'une fenêtre pourtant déjà ouverte.

Ranpo entendit un bruit sur sa droite. Le son était à peine audible mais il le sentait déjà à l'intérieur de son âme. Le bruit lui faisait mal aux oreilles et il avait envie de dormir, de retourner dans un monde qu'il pouvait contrôler, un monde où il était libre. Libre de faire ce qu'il voulait. Libre de marcher.

Ranpoe  • Sweet DreamsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant