Seconde Chance

Chapitre 12 {Andrea} Next to you 🔥

« And baby, everything that I have is yours, You will never go cold or hungry. I'll be there when you're insecure, Let you know that you're always lovely. Girl, 'cause you are the only thing that I got right now. One day when the sky is falling, I'll be standing right next to you. »

Chris Brown & Justin Bieber – Next To You

*** TW : Ce chapitre contient une scène à caractère sexuel pouvant heurter la sensibilité de certains.***

P.O.V Andrea's

La nuit fut courte mais pas pour les raisons que l'on pourrait croire. Abigail et moi, avons passé toute la nuit a discuter, oui vraiment toute la nuit car nous en avions des choses à nous dire. C'est incroyable ce pouvoir qu'elle peut avoir sur moi, d'avoir su m'apaiser alors que j'étais à deux doigts de tuer ce type parce qu'il y eu le malheur de l'aborder mais j'ai tellement de mal à gérer mes émotions quand ça la concerne. Nous nous sommes allongés dans son lit et j'ai senti toute ma noirceur s'évaporait quand elle a pris mes mains pour me laisser la tenir dans mes bras, tout contre moi, encore une fois. Ça fait tellement longtemps que j'attendais ce moment, de sentir la chaleur de son corps, son odeur qui m'a tant manqué. Cette conversation n'a pas été des plus évidentes mais il était temps de l'avoir. Nous avons eu besoin de mettre les choses à plat et de se confier certaines choses car tout lui dire maintenant, elle ne le supporterait pas.

Je me suis excusé, oui moi Andrea Venturini celui qui déteste avouer ses fautes, je l'ai fait auprès de ma femme car je reconnais que je suis allé trop loin. Ma jalousie prend des proportions qui me dépassent et je comprends qu'elle puisse, ne pas tolérer ça. Il faut que je travaille sur ça, j'en ai conscience, c'est déjà ça. Je lui ai également confié à quel point j'ai eu mal durant tous ces jours sans elle, à quel point j'étais en train de devenir fou de l'avoir perdu. Il a fallu aussi que je lui parle de Lila car elle est revenue sur le sujet. C'est toujours aussi douloureux à aborder car si c'est compliqué pour Abigail de ne pas se souvenir, c'est atrocement douloureux pour moi de tout savoir et de me torturer encore et encore, avec ça. Je lui ai expliqué qu'elle avait été assassinée par des ennemis mais sans lui préciser que l'ennemi en question, c'était son père. Elle s'interrogeait sur le fait qu'elle n'avait vu aucune photo d'elle dans le domaine et je lui ai expliqué que c'était bien trop douloureux pour nous alors on a préféré les ranger, le temps d'être capable de faire notre deuil.

Ma femme a également souhaité qu'on parle du jour où j'étais trop aveuglé par ma vengeance et que j'ai décidé de la kidnapper. J'ai répondu avec le plus d'honnêteté possible à chacune de ses interrogations car c'est le moins que je pouvais faire pour elle et même si je la sentais tendue contre moi, elle ne s'est jamais éloignée, pas plus que le ton n'est monté cette nuit. On a simplement discuté comme deux adultes et ça m'a fait énormément de bien, j'ai eu la sensation que nous nous rapprochions car elle me laissait enfin faire une apparition dans sa zone privée.

Apaisé d'une nuit courte mais qui a soulagé les maux de mon cœur, j'ouvre les yeux, surpris de ne plus sentir une chaleur humaine contre mon corps, la place à côté de moi est totalement vide. Je me mets à avoir peur, imaginant qu'elle a encore pris la fuite ou que cette nuit était irréelle mais une voix familière se fait entendre dans un murmure, à proximité.

— Mais où est-ce que je l'ai foutu, bon sang  !

Je me redresse dans le lit, recevant un uppercut dans l'estomac en découvrant ma femme, dans l'une de mes chemises pour couvrir sa nudité et ce petit tanga noir en dentelle que j'envie d'être collé sur son postérieur que j'aimerais m'approprier moi aussi en souvenir de ce que nous avions. Elle est à quatre pattes sur le sol, en train de faire je ne sais quoi mais ce que je sais, c'est qu'il n'y a pas que mon cerveau qui se réveille avec cette vue très excitante au réveil.