Chapitre 14 {Andrea} No control

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« I can't contain this anymore. I'm all yours. I've got no control. No control. Powerless. And I don't care it's obvious. I just can't get enough of you. The battle's now my eyes are closed. No control (control)  »

One direction – No control

*** TW : Ce chapitre contient une scène de violence pouvant heurter la sensibilité de certains.***

P.O.V Andrea's


J'ai des envies de meurtres  ! Envers Anna de ne pas avoir pu tenir sa putain de langue et ses foutues mains baladeuses sur mon corps mais aussi envers ce fils de pute de Rossi car je suis persuadé que c'est là-bas que ma femme s'est réfugiée avec notre fille. Comment a-t-elle pu me faire ça  ? Comment a-t-elle pu me frapper  ? Moi qui pensais qu'elle n'était pas en mesure de se défendre, elle m'a prouvé le contraire mais j'aurais préféré que ce ne soit pas au détriment de mes parties intimes qui douillent sévères actuellement.

Ça fait des heures qu'Abigail a pris la fuite avec notre fille alors qu'elle m'avait promis la veille, qu'elle ne me ferait pas ça. Bordel mais qu'est-ce qui m'a pris à l'époque de me taper Anna  ? Ça n'avait rien d'exceptionnel en plus, c'était agréable tout au plus mais je n'ai jamais eu de doutes quant au fait que c'est Abigail que j'aime. J'ai juste fait de la merde, une fois de plus, en laissant ma jalousie s'exprimer de la seule façon dont je suis capable de le faire, en faisant encore plus mal.

Putain mais qu'est-ce qui prend autant de temps pour trouver une adresse  ? Ce n'est pas sorcier, merde  ! Je deviens fou à l'imaginer avec lui, ce connard va en profiter pour jouer les chevaliers servants pour se mettre dans les petits papiers de ma femme et ça me fait disjoncté un peu plus, heureusement que je ne peux pas trop marcher à cause de mon entrejambe douloureux mais mon pied qui cogne d'impatience contre le sol avec la poche de glace sur mon paquet, témoigne de ma tension qui atteint des sommets.

Contre elle aussi, je suis furieux. Pas au point d'avoir envie de la tuer mais ça me rend malade qu'au moindre problème, c'est dans les bras de l'autre qu'elle se réfugie alors que c'est moi son mari. Ça sera toujours comme ça alors  ? Dès que les choses s'arrangent un peu entre nous, l'instant d'après, une tuile nous tombera sur la gueule  ? Il lui reste tant de choses à se souvenir et je ne suis pas certain d'être capable de tenir le coup si à chaque fois, je dois la voir s'éloigner un peu plus de moi. Qu'elle parte, c'est une chose mais qu'elle décide de prendre notre fille avec elle, c'en est une autre.

Ce n'est qu'une question de temps avant que j'obtienne l'adresse de Rossi grâce à mes contacts et quand ça sera le cas, c'est un homme mort.

Bon, peut-être ai-je surestimé les capacités des gens qui travaillent pour moi car cette foutue adresse tarde à venir, à tel point que le soleil se couche et se lève sur un nouveau jour durant lequel, je n'ai pas fermé l'œil. Pas une seule seconde.

— Andrea  ? J'ai l'adresse de Rossi mais es-tu sûr que c'est une bonne idée  ? s'avance hésitant, mon bras droit.

— Giovanni, ma femme et ma fille sont chez ce fils de pute, j'en ai rien à foutre que ce soit une bonne idée d'y aller ou non, j'y vais, c'est tout, tranché-je froidement en sortant mon arme après lui avoir arraché le papier des mains.

— Putain Andrea...souffle-t-il. Tu ne crois pas que tu as assez fait de conneries comme ça hein  ? Si tu le descends, Aby ne te le pardonnera jamais.

— Je prends le risque.

Je lui tourne le dos, arrêtant enfin de tourner en rond comme un animal en cage, dans ma tête. Je gagne l'entrée du domaine où je demande à deux de mes hommes de m'accompagner. Le jour se lève à peine mais je ne compte pas patienter plus longtemps car il y a bien longtemps que je n'en suis plus capable. Je bouillonne, j'ai envie de faire couler le sang et de faire tellement mal à cette sombre merde, qu'il me suppliera d'abréger ses souffrances.

Seconde ChanceWhere stories live. Discover now