Chapitre 4 mon amour propre

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Je ne voulais plus les revoir mais par mal chance le destin a voulu qu'ils habitent en face de ma maison, je les voyais tous les jours j'entendais leurs rire et leurs disputes, je voyais son ventre qui devenait rond, je n'en pouvais plus alors au bout de la deuxième année je suis allée voir oncle Jaque et je lui ai annoncé que j'allais quitter le village et allais m'installer à Paris, je ne pouvais plus supportais ces deux hypocrites, sadiques personnes qui étaient collés à ma face.

Oncle jaque a paniqué il m'a pris dans ses bras;

- Non, s'il te plait ma fille, je ne veux pas te perdre, je suis vieux et je ne peux pas faire des aller retour à Paris pour te voir, je ne supporterai pas ton absence, me supplia Jaque avec un temps implorant. 

- Mais oncle Jaque je meure à petit feu, mon cœur se déchire, Juliette va bientôt accoucher et je ne pourrai pas voir leur enfant cela pourra m'anéantir, j'ai essayé d'être forte mais la je suis arrivée à ma fin, on pleurant.

Oncle Jaque a pris un moment de réflexion puis il a souris ; eurêka, pourquoi tu ne viendrais pas ici à l'hôtel tu t'occuperas de la gérance et tu pourras en parallèle tenir la comptabilité de tes terres, tu habiteras ici avec moi t'aura ta propre chambre et en plus l'hôtel est très loin de ta maison, tu ne les verras plus ou presque.

Je me suis tue un instant, je me suis dite à moi-même que partir à Paris était la dernière solution parce que je détestais la ville le bruit des voitures et la foule, j'adorais le calme, la nature et tout ce qui se rapporte à notre village, bien sur sauf les deux crétins que je détestais désormais le plus au monde.

J'ai souris à mon tour en essuyant mes larmes et j'ai accepté la proposition d'oncle Jaque, il était très heureux, il m'a enlacé et m'a dit : tu vas voir tout ira pour le mieux, tu seras tranquille ici, et tu ne manqueras de rien.

J'ai soupiré et j'ai rependu : rien ne deviendra comme avant, l'incident date de 2 ans déjà et à chaque fois que je rencontre quelqu'un on me remet toujours le même disque rouillé ; pauvre Rose, tiens le coup ils payeront ce qu'ils t'ont fait un jour ou l'autre, d'ailleurs j'attends toujours ce jour mais à parement il ne veut toujours pas arriver !!!

Oncle Jaque a souri et m'a embrassé la main : tu sais bien que tout le monde t'aime au village, tu as toujours été généreuse avec tout le monde, on t'estime et ils ont eu de la peine pour ce qui t'est arrivée, ils vont bientôt oublier et passer à autre chose.

J'ai répliqué ; je voudrais bien savoir combien de temps il leurs faudra pour passer à autre chose.

Oncle Jaque a rigolé : les gens de notre village ont tendance à avoir une très  bonne mémoire, aller viens on passe à table j'ai très faim

le malfaiteur qui a chamboulé ma vieWhere stories live. Discover now