Chapitre 12 confessions partie 1

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Je suis montée dans ma chambre, je me suis installée dans le lit je voulais rester seule et faire le point, essayer de tout remettre en cause,  lorsque la porte a frappée ;

- Oncle Jaque ce n'ai vraiment pas le moment, je descends toute à l'heure pour préparer le déjeuné.

J'ai entendu la porte s'ouvrir la tête de Yung-You a apparu.

- Non c'est moi. Est-ce que je peux rentrer?

Je me suis redressée : Bien sur, entre donc !!!

Il a  jeté un regard sur ma chambre puis s'est assis sur le bord de mon lit.

- Tu vas mieux ??? (ses yeux étaient plein de compassion)

-Je pourrai aller mieux, ( un petit silence a régné dans la chambre), ce qui me tu c'est de me rendre compte en retard qu'e c'est un vaut rien, j'ai passé les trois dernières années à me morfondre, je mourais à petit feu, vous  savez le pire c'est  le jour ou vous êtes arrivés j'étais sur le point de me suicider avec la boite de morphine, la même boite qui t'a soulagé.  Je l'ai ramené ce jour la de chez moi pour en finir avec cette vie, après avoir rencontrer Juliette elle m'a tout dévoilé sur leur maudite relation. Figures toi qu'ils me trempaient sous mon nez, pendant que j'étais à proximité d'eux, maintenant je m'en veux d'avoir gâcher mon énergie et mon temps à penser à des crapules pareils !!!

Il a mis sa main sur la mienne : C'est normal d'avoir de la peine la trahison c'est la pire chose au monde. Tu vis dans un tout petit village, donc ce n'est pas facile même si tu voulais oublier, les gens et l'endroit ne vont pas te faciliter la tache, il faut tourner la page. Crois moi  tu es jeune et ça ne sera qu'un mauvais souvenir.

Il a enlevé sa main et s'est levé : Écoutes je m'ennuis un peut est ce qu'on pourra faire un tour dans la forêt je voudrai te parler un peu, avant le retour de Bong,( il m'a regardé avec un regard triste) je sais qu'on se connais que depuis quelques jours mais j'ai l'impression de te connaitre depuis toujours, je sais que je peux te faire confiance, d'habitude je vois mon psychanalyste 2 fois par semaines, et la je ne lui ai pas parlé depuis 15 jours, je sens que je m'étouffe , et parler à Bong c'est comme si je me parler à moi-même, il me connait mieux que personne ( il a souri). Je te rassure je ne suis pas fou et je ne suis pas n'en plus un tueur en série !!!

J'ai souri : je ne crois pas que tu sois quelqu'un de méchant, bien au contraire.

Il a soupiré : les apparences sont souvent trempeuses Emma crois moi.

Apres le déjeuné Jung-You et moi sommes partis vers la forêt qui se trouvait en face de l'hôtel, il y avait des bons, nous nous sommes assis sur l'un d'eu.Il est resté silencieux un bon moment tendis que je brûlais d'impatience de savoir ce qu'il allait me raconter.

Jung-You : écoutes Emma tout ce que je te dirais restera entre nous ( il a serré son poignet gauche)

- Qu'est ce tu as? Tu as mal ????

Jung-You :Non, je ne veux pas que tu ais une mauvaise impression sur moi, mais je n'ai pas le choix je sens que je vais exploser !!

Je commençais à avoir peur, je ne savais pas quoi penser mais il m'a fait confiance je ne pouvais pas le décevoir : tu peux tout me dire je ne vais pas te juger Jung-You, je te le promets !

Jung-You : je suis né ici à Paris, mon père est coréen, c'est quelqu'un de riche et de très influant en Corée et en Amérique, Il avait des affaires ici à Paris c'est comme ça qu'il a connu ma mère qui était une jeune étudiante ils ont 20 ans d'écart. Ils sont tombés amoureux et malheureusement j'étais le fruit de leur passion, mon père était marié il avais 2 garçons et 1 fille, ce qui a fait que je ne voyais mon père qu'une fois par ans, c'est vrai on ne manquaient de rien financièrement mais on ne le voyait presque pas. L'épouse de mon père est morte quand j'avais 14 ans, et à mes 15 ans mon père est revenu, s'est marié avec ma mère et nous a emmené avec lui en Amérique. J'étais un adolescent dépaysé, j'avais laissé mes amis et mes repaires derrière moi pour me retrouver dans un château avec 3 demi-frères qui me détestaient, ils m'appelaient le Bâtard, ils ne me frappaient pas mais j'aurai préférais qu'il le fassent plutôt de subir cette torture morale.

Je ne te dis pas la pression que j'avais du coté de mère, elle voulait que je sois le meilleur il fallait que je dise toujours oui à mon père, d'être l'enfant modèle, accepter et être d'accord avec tout ce qu'il dit, quand j'ai eu mes vingt cinq ans il m'a crée une petite entreprise d'import export comme celle qu'il possède avec mes frères, j'ai travaillé jour et nuit pour être à la hauteur, je voulais être le meilleur avec l'insistance de ma mère, jusqu'au jour où je l'ai entendu se disputer avec mon frère.C'était le mois passé, il étaient dans le bureau de mon père il le blâmait de m'aimer plus qu'eux, et qu'il me protégeait en me cachant leur réel business et que c'est la raison pour la quelle il m'avait offert une entreprise à part, pour me tenir loin de leur sale bouleau, au début je n'ai pas réalisé, mais quand je suis rentré dans le bureau, mon frère a craché le morceau : "écoutes monsieur le privilégié, le préféré de son père, c'est toi qui va tenir l'opération de la semaine prochaine", (je ne savais pas de quoi il parlais je n'habitais plus avec eux dans le château depuis mes 18 ans quand je me suis installé dans un appart à New-York, ma mère a préféré resté là-bas, je ne lui en voulais pas, elle aimait mon père et ne voulait pas le laisser, mais moi j'évitais tous contacte avec mes frères, ils me détestaient et c'était réciproque).

Jung-You parlait sans me regarder il avait le cœur gros, j'avais de la peine pour lui, je voulais tellement l'enlacer mais je n'osais pas cette fois si il va se dire c'est vraiment une frivole celle la !!!

Il continuait son histoire : mon frère m'a attrapé par la veste et m'a cloîtré contre le mur, il m'a dit si tu pense que tu et meilleur que nous tu te fou le doit dans l'œil, c'est toi qui va aller chapeauter la livraison avec les italiens, et crois moi tu vas le faire, puis il m'a chuchoté dans l'oreille pour que mon père ne puisse pas l'entendre: estimes toi heureux que ta mère et toi soyez en vie jusqu'à présent !!!

Mon père est âgé il a 80 ans, il n'a plus au temps d'autorité sur mes frères qu'auparavant, il lui a demandé de me lâcher et qu'il n'avait pas le droit de me traiter ainsi.

J'ai fait baisser les bras de mon frère, et j'ai demandé à mon père de nous laisser seuls je voulais pour la première fois parler tête à tête avec lui, il n'a pas voulu mais j'ai insisté ;

Mon frère m'a expliqué que leur vraie activité était le trafic d'armes, et qu'il était temps que j'y participe car je n'étais pas mieux qu'eux, et que je devais faire ma part du sale bouleau, j'ai refusé mais il m'a encore menacé, il m'a dit que ma mère habitait encore au château et qu'avec un seul verre de jus suffisait à la faire disparaître de ce monde.

Il m'a demandé de passer à son bureau le lendemain pour me donner les détails de l'opération, mon père est passé  chez moi il m'a demandé de ne pas accepter, il ne voulait pas que je sois mêlé à leurs affaires scandaleuse même si  mon père était bien protéger il avait des gens bien placer qui étaient avec lui dans son business pourri...

le malfaiteur qui a chamboulé ma vieWhere stories live. Discover now