Chapitre 9: Deuxième jour

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PDV BLAYZE

>Samedi 24 Janvier, chez BLAYZE, dans la cuisine, 00:08

Alors que je suis dans la cuisine, en train de faire la vaisselle, j'entends la porte de la chambre s'ouvrir brusquement. Je repose l'assiette dans l'évier rempli d'eau et de mousse puis m'essuie les mains dans un torchon.

- Blayze! Je t'avais dit que je te donnerai mon sang! S'exclame Ezekiel en entrant dans la cuisine.

- Je n'ai pas mangé de la nourriture pour que vous me donniez votre sang, ça va aller, Ezekiel, merci beaucoup. Réponds-je en souriant.

- J'insiste! Je ne t'aurais pas laissé manger si je l'avais su plus tôt, alors bois de mon sang, s'il te plaît.

- C'est gentil de t'inquiéter, mais je t'assure que ça va al- Ezekiel! Le réprimandé-je quand il s'approche de l'égouttoir pour récupérer un couteau que je venais de nettoyer.

- Tu le prends par toi-même ou c'est moi qui le fait couler.

- Serait-ce du chantage?

- Vois-le comme tu veux.

Je souris.
Je m'approche de lui et récupère le couteau.

- Tu fais ça pour tous les vampires? Demandé-je.

- Non. Dit-il en secouant la tête de gauche à droite. Poignet ou cou? Dit-il en me montrant son cou.

Je déglutis puis détourne le regard.

- Le poignet, Ezekiel.

- Tu sais, tu peux mordre dans mon cou, je suis d'accord.

- Le poignet. Répété-je.

Le cou est le fantasme de tout vampire mais en général les humains laissent un vampire les mordre au niveau du cou quand ils sont en couple avec le vampire en question, bien que l'envie ne me manque pas, je ne peux pas le mordre maintenant à cet endroit.

- Lequel? Gauche? Droite?

- Le deuxième donc le droit. Réponds-je.

- Ça fait mal? La morsure.

- Comme tu es d'accord que je te morde, non. Tu sentiras une légère pression quand je planterai mes canines mais c'est tout.

Il hoche la tête.
Ce matin j'ai bu son sang après qu'il ait coupé sa peau, donc je ne l'ai pas mordu, et s'il a peur de la morsure, c'est qu'il n'a jamais laissé un vampire le mordre.

Je suis content d'être le premier à pouvoir le mordre et j'espère sincèrement être le dernier.

- Tu es sûr ? Demandé-je en prenant délicatement son poignet droit dans ma main.

- Oui.

- Je prends un tout petit peu. Tu m'en as déjà donné ce matin.

- Et si tu en prends un tout petit peu ça va te suffire pour t'empêcher de tomber malade mais aussi pour tenir deux jours ?

- Oui.

Il me regarde avec insistance mais finit par hocher la tête.

Je rapproche son poignet sans faire de geste brusque pour ne pas l'effrayer.
Je dépose un baiser sur son poignet et y plante mes crocs.

Son sang est délicieux. Je ne bois qu'une gorgée mal gré tout.

- Merci, Ezekiel.

- C'est normal.

Elgon Where stories live. Discover now