Chapitre 10: Viktoria

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PDV BLAYZE

>Dimanche 25 Janvier, dans un parc, 15:24

- Allô?
- [Salut, Blayze.. Je ne sais pas si je te dérange, mais j'ai reçu un message de Gwendoline pour me dire que votre rendez-vous c'était bien passé. Je suis moins emballée par l'idée mais Gwendoline a toujours rêvé d'une famille soudée alors, pour elle, je suis prête à tenter l'expérience, si tu veux.]
- Oui! Je veux bien, Viktoria. Quand est-ce que tu voudrais qu'on se voit ?
- [Gwendoline propose de faire un repas chez elle avec toi, moi et Nicolai.]
- Oui, d'accord. Quand ça ?
- [Ce soir. Elle nous donne rendez-vous à dix-neuf heures. Nous y serons, à toi de voir si tu veux nous rejoindre ou non.]
- Je viendrais. Je serais là. Est-ce que je dois ramener quelque chose en particulier ?
- [Prends ce que tu veux.]
- D'accord, merci d'avoir appelé, Viktoria.
- [Hmm. P't'être à ce soir.]

Elle raccroche.

- C'était qui? Me demande Ezekiel.

- Une de mes sœurs, Viktoria. Gwendoline, celle avec qui j'étais hier, a dit à Viktoria que ça c'était bien passé donc elle voulait aussi me laisser une chance.

- Tu ne t'entends pas avec tes sœurs ? Me demande Aurel.

- Non. Mes parents ont pris soin plus de moi qu'elles mais tout ça c'est pour que je fasse ce qu'ils me demandent, c'est-à-dire reprendre l'entreprise de mon père et me marier à une fille dont les parents en ont plein les poches. Mes sœurs ne le savent pas, sauf Gwendoline comme je l'ai vu hier.

- Tu penses qu'elle en a parlé à Viktoria? Me demande Aurel.

- Je ne sais pas. Je verrais bien ce soir.

- C'est ce soir le repas ? Me demande Ezekiel, déçu.

- Oui, je dois être chez Gwendoline pour dix-neuf heures. Elle habite à quinze minutes de chez moi donc vous avez le temps pour choisir quoi faire: soit vous restez à mon appartement, soit on se revoit demain.

- Mon choix est fait ! S'exclame Ezekiel.

Je souris puis pose mon regard sur Aurel qui roule des yeux.

- Si on reste je casserais tout chez toi. Dit-il.

- C'est pas l'argent qui manque. Je pourrais tout racheter. Je t'en voudrais même pas.

Il roule des yeux.

- Je prends ça pour un oui! Dis-je. Vous voulez qu'on aille chez vous pour que vous puissiez prendre des affaires?

- Oui, faisons ça. Acquiesce Ezekiel tout en quittant mes genoux.

Aurel hoche la tête puis nous nous levons du banc. Nous continuons notre tour du parc puis regagnons ma voiture.

Aurel, installé sur le siège passager, me guide jusqu'à chez eux.

>Chez BLAYZE, 18:23

Je sors de ma chambre, prêt pour la soirée prévu avec deux de mes sœurs et leur compagnon.

Je vais dans le salon pour rejoindre mes deux calices quand mon téléphone sonne dans ma poche de pantalon.

J'hésite à répondre en voyant que c'est mon père.

- Quoi? Réponds-je finalement.
- [Tu oublies ta famille et ta femme, mon fils.] me reproche-t-il.
- Attends.

J'éloigne le cellulaire de mon oreille puis je me tourne vers mes calices.

- C'est mon père au téléphone. Il veut que je rentre, est-ce que je peux lui faire comprendre que je suis avec vous et que je suis bien avec vous ?

Elgon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant