𝐅𝐋𝐀𝐒𝐇𝐁𝐀𝐂𝐊 𝐧.𝟐

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Bonne lecture mes stars 🌹


























✫彡 Écoutez, Deathbeds
Bring Me The Horizon ミ★


























FLASHBACK.

























ROSALIA ROSSI.




Les mains attachées par une géante chaîne, mon corps est suspendu en l'air depuis plusieurs heures. Je ne sens plus rien, c'était comme si, on m'avait arraché tous mes muscles et mes os.

La seule chose que je ressens, c'est la douleur de mes poignées en sang qui depuis le temps, sont devenues violettes. C'est encore un miracle qu'ils ne se sont pas encore arraché de mon corps.

Ça fait exactement cinq mois et deux semaines que je suis enfermé dans cette cave. Cinq mois que je suis en enfer.

« Benvenuto all'inferno »

Ce fils de pute, ne m'avait pas menti sur ce coup.

Derrière la grande porte en métal, je peux entendre des voix et des hurlements de douleur, ce n'est pas la première fois que j'entendis les hurlements de cet homme, mais depuis quelque temps ça devient de plus en plus fréquent.

Si j'ai bien entendu la dernière fois qu'il est venu, le monstre lui demandait de faire quelque chose pour lui.

Mais à mon avis, il aurait refusé, chose qu'il ne faut absolument pas faire avec lui. J'en paye encore les conséquences maintenant, car je suis suspendu à une putain de chaîne.

La haine et le désespoir me poussent à faire des choses stupides, comme lui cracher à la gueule les médicaments qu'il me donne pour que mon corps soit paralysé.

Conne, tu es qu'une sale conne Rosalia.

Je n'ai qu'une envie c'est de mourir pour enfin en finir avec tout ça.

Même avec maman, je voulais mourir.

Mais il y a qu'une seule chose qui m'en empêche.

Elyo.

Elyo.

Elyo.

Mon âme-sœur.

Quand ce cauchemar sera enfin terminé, je m'enfuirai loin d'ici, dans ses bras, je lui dirais à quel point je l'aime, à quel point je regrette de ne pas lui avoir dit plus tôt, et aussi que mon père était le chef de la mafia Cosa Nostra.

Je ferme les yeux pour me retenir de pleurer, je ne peux pas, en tout cas pas ici. Je refuse qu'ils voient mes larmes.

La seule personne qui me verra pleurer c'est mon âme-sœur, mon amour.

Je me demande bien ce qu'il fait à cette heure si...

Après quelques minutes - qui me semble durée des heures - je remarque qu'il n'y a plus rien, plus de voix, plus de hurlement qui fait froid dans le dos.

Certainement tombé dans les vapes.

Un claquement de porte me fait difficilement relever la tête, le monstre traverse la grande pièce pour venir jusqu'à moi, sans jamais lâcher mon corps du regard rempli de bleu. 

Je suis qu'en sous-vêtements...

- Oh ne fais pas cette tête enfin, aller fais-moi un p'tit sourire, dit-il en rallumant son joint.

- P..plutôt cr-crever, rétorque-je la gorge sèche.

Un sourire malsain pris place sur ses lèvres, il ne faut jamais rien lui refuser.

- Tu ne vas pas me sourire ? Ok pas de soucis.

Ma respiration se fit plus forte quand je le vois s'éloigner vers la petite table au fond, il reste quelques secondes à rien faire, puis je le vois allumer son briquet et passer la flamme sur l'énorme lame du couteau qu'il vient de prendre.

Son joint caler entre ses lèvres, il s'approche de moi sans jamais arrêter de faire des vas et viens avec la flamme du briquet.

- Je pense que tu n'as pas très bien compris Rosalia, on ne me refuse absolument rien. Tu m'entends ?

Je ne réponds rien, préférant me concentrer sur ma respiration pour ne pas qu'il voit que j'ai peur, que je suis terrifiée.

- Mais malheureusement, tu as une fâcheuse habitude de le faire, et tu vas encore payer les conséquences.

Quand il arrive à mon niveau, il éteint la flamme puis range son briquet dans sa poche, ses yeux font des allers-retours entre mon ventre et la lame du couteau.

Mon ventre qui est tellement mutilé, brûler, qu'on ne voit même plus la couleur de ma peau.

Et je sais que ça sera ma fin quand je le vois lever son bras, lame à la main vers moi.

Donc je ferme les yeux, et pense à la fois ou Elyo et moi nous sommes partis dans un champ de rose, rouge, et que cette après-midi là, nous avons eu notre premier bisous.

Je pense à tout ça pour m'empêcher de hurler à la mort quand je sens la lame brûlante sur moi, m'ouvrir petit à petit, me faire vider de mon sang.

Il faut que je repense à ses lèvres sur les miennes.

À la douceur de ses gestes.

À Mon âme-sœur.


À suivre...






Au prochain chapitre mes stars 🤍
prenez soin de vous !

𝐀𝐌𝐎𝐑𝐄 𝐄𝐓𝐄𝐑𝐍𝐎Where stories live. Discover now