Night Changes

Chapitre 33 : La mauvaise surprise

Alors que je suis à l'intérieur de la librairie, les appareils photos sont braqués sur Brendon, et il tente de me protéger, je le regarde avec amour, mais lui a l'air d'avoir perdu ses moyens.

- Qui les a prévenu que nous étions ici ?
- Je n'en ai pas la moindre idée
- Tu es sûr ?
- Crois-moi, je t'aime, et je ne te ferais jamais une chose pareille

Il semble me croire car il me laisse lui déposer un baiser sur la joue. A ce moment-là, même si j'entends des flash crépités autour de moi, il n'existe plus rien d'autre que lui et moi. Je n'entends pas les flashes crépiter autour de nous, seul compte le regard que pose Brendon sur moi. Je tente de les ignorer

- Comment vas-t-on faire pour rentrer ?
- On va trouver un moyen, ne t'en fais pas

Il fait signe à un libraire pour lui demander de nous protéger et après avoir évacué les derniers clients, et il ferme ensuite la boutique, avant de les inviter à passer par la porte de derrière. Brendon attrape son téléphone portable et en profite pour passer quelques coups de fils et me lance un regard pour me dire de ne pas m'inquiéter. Je lui fais confiance mais mon cœur commence à battre très fort. Mais sa main vient rencontrer la mienne et tente de me rassurer.

- Ne t'en fais pas, tu es en sécurité avec moi
- Je le sais, ne t'en fais pas

Je réponds en serrant ma main contre la sienne. Ensemble, nous sortons par la porte de derrière et une limousine noire nous attend, je lui jette un rapide coup d'œil, et il répond par un clin d'œil. Nous n'avons plus qu'à nous glisser à l'intérieur, le chauffeur nous regarde dans le rétroviseur.

- Où dois-je vous déposer, Monsieur ?
- Chez moi

Il me montre alors du regard
- Et pour Mademoiselle ?
- Chez moi aussi, c'est ma copine
- Bien

Paniquée, un vent de panique passe dans mes yeux et il tente de m'apaiser.

- Ne t'en fais pas, tu pourras prévenir Cassandra une fois que tu seras en sécurité. Pour l'instant, c'est trop dangereux
- Tu as peut-être raison.

Avec un peu de chance, chez lui, je serais en sécurité. La voiture roule à une vitesse normale, je jette un coup d'œil par la fenêtre

Je pousse un soupire et pose ma tête contre le dossier, alors que la voiture roule. Ce soir, je ne rentre pas chez moi et peut-être que c'est mieux ainsi car le public a sans doute une petite idée d'où je vis, mais ils ne connaissent pas l'adresse de Brendon, alors avec un peu de chance, j'y serais vraiment en sécurité. Quand la voiture nous dépose devant l'immeuble, nous passons le hall sans problème, mais une fois arrivée près de l'ascenseur, je commence à reprendre peu à peu mes esprits et à me sentir en sécurité, sauf lorsque j'entends des flash dans mon dos, comme si nous étions observés. Brendon lève les yeux dans la direction où il a entendu le bruit et constate qu'il y a une horde de paparazzis qui les attendent et les mitrailles. Il n'hésite pas et appelle l'ascenseur. Une fois que celui-ci est là, il me pousse à l'intérieur avant de me rejoindre. Une fois que l'ascenseur est en route, il se tourne vers moi. 

- Nous avons eu chaud
- Pourquoi sont-ils là ?
- Ils veulent du scoop, surement
- Mais comment ont-ils trouvés ton adresse ?
- Je n'en ai pas la moindre idée

Nous allons nous réfugier dans la cuisine, la seule pièce à l'abri des regards. IL me regarde et pousse un soupire de soulagement.

- Je sais bien que tu ne ferais jamais ça, que tu ne me ferais jamais ça, tu ne me vendrais jamais à la presse, mais ça commence à m'inquiéter
- Cela m'inquiète aussi
- Donc tu ne feras jamais ça ?
- Bien sûr que non !

Il me sent inquiète et tendue alors il décide de me prendre dans ses bras et son nez se niche dans mon coup. C'est une sensation agréable et je ne m'en lasse pas, je lui réponds par un baiser.

- Nous finirons par démasquer cette personne 
- Je l'espère
- Sois tranquille, je suis sur le coup
- Il faut que tout soit réglé avant le concert car je ne veux pas inquiéter mon manager
- C'est comme si c'était fait

Ce mensonge n'est pas tout à fait exact, mais ça me permet de gagner du temps. C'est alors qu'une lumière éblouissante illumine le salon et que nous nous y précipitons pour voir d'où vient son origine.