♕︎ 𝒸𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇ℯ 4

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Les heures passèrent, je n'avais aucune d'idée de notre destination, visiblement lointaine. Le front collé contre la vitre, j'observais les paysages. Je laissai échapper un hoquet de surprise lorsque je vis....la mer ?? L'océan peux être ?? Pour la première fois depuis qu'il avais rangé son arme, je me retourne vers mon kidnappeur avec de grand yeux ronds. Il est retourna vers moi avec un regard ennuyé, froid, flippant.

- c'est....la mer ?? Demandai-je d'une voix émerveillée.

- Ferme là où je te noie dedans. Cracha t'il d'un ton sec.

Non mais je rêve, c'est plutôt moi qui devrais être énervée à l'heure actuelle, pas lui. La voiture ralenti. On étais encore une fois sur un parking désert, en plein milieux d'une immense ville. Le conducteur sorti de la voiture, je fis de même. Il ouvris le coffre et en sorti une corde et un morceau de tissu avant de s'approcher de moi. Instinctivement, je reculais, retenant mes larmes. Il leva les yeux au ciel.

- Ne me fait pas regretter de t'avoir laisser quelques libertés durant le trajet.

- on va où...... est ce que vous allez me tuer ? Pourquoi vous m'avez capturée ?

Il m'attrapa brusquement le bras.

- Non non ! Ne m'attache pas..... s'il te plaît..... je ne bougerais pas.... S'il te plaît..... dis je d'une voix apeurée, car je l'étais.

Après plusieurs secondes, il lâcha la corde qui tomba sur le sol et me remis le tissu dans la bouche. Il commençais à avancer. J'étais figée, incapable de bouger. Et si ils me tuaient ? Et si ils me crevaient les yeux ? Et si ils me violaient ? Mon kidnappeur attrapa mes deux poignets q'une seule main avant de les plaquer derrière mon dos. Il exerça un pression sur mes bras qui m'obligea a avancer. Il me mena jusqu'à une plaque d'égout. Une plaque d'égout ?? De sa main libre, il sorti de sa poche un genre de..... badge qu'il passa sur la plaque d'égout. Non mais il est vraiment taré, comme si une plaque d'égout allais s'ouvrir....... Je rêve, c'est un putain de cauchemar. La plaque d'égout pivota, laissant apparaître une seconde plateforme. Ok, maintenant que t'as ouvert une plaque d'égout avec un badge, tu compte faire quoi petit génie ?Bref. Le kidnappeur me poussa encore un peu, obligeant à marcher sur la plaque, il se colla à moi afin de rentrer lui aussi dessus.  Un hoquet de surprise m'échappa lorsque la plaque se mis à..... bouger ?  Attendez, elle descend ? L'ascenseur, si je peux appeler ça comme ça,  descendit en ligne droite et la plaque ce referma derrière nous, nous laissant dans le noir complet. La panique s'empara de moi, je ne pouvais plus respirer et de grosses larmes incontrôlables coulèrent sur mes jouent.

- T'as quoi ?? Demanda t'il d'un ton sec.

Je peux pas te répondre mon vieux, au cas où tu l'aurais déjà oublié j'ai un foulard dans la bouche. Comme si il lisais dans mes pensées, il me retira le tissu. Les sanglots se firent de plus en plus bruyant tandis que l'ascenseur descendais sans jamais s'arrêter.

- T'as quoi ?? Me demanda t'il une deuxième fois.

- Je.....j'ai....enfin......peur....

- Peur de quoi ?? M'interrogea t'il, visiblement intéressé. Tandis que j'essayais désespérément de reprendre mon souffle.

- je.....le....la lumière..... il.....il y en a pas.... Articulais je difficilement, comme si lui partager mes peurs allais m'aider sérieux.

- Ok. Lâcha t'il, indifférent.

Son indifférence me fesait presque du bien. Je ne me sent pas jugée. Non, je vais vraiment étouffer. Les souvenirs de mon enfance, cachée dans le placard, cachée de ma mère, dans le noir.... Ma panique grandi encore lorsque je commençais à percevoir des voix.

- Arrête de faire du bruit. Ordonna t'il.

J'aimerais bien mon grand.

- Arrête.

J'essaye.

- Arrête sinon je serais obligé de te remettre ça. Dit il en désignant l'a foulard.

Non, pas encore ça, je ne pourrais jamais me calmer avec un putain de foulard dans la bouche.

- Ta geule, il déteste le bruit.

Il ? Qui ça ?

- PUTAIN MAIS FERME LA. Cria t'il.

Non non non, ne crie pas, s'il te plais. Je pleurais encore plus fort, je ne le voyais pas, mais je sentais son corps se raidir contre le miens, comprenant qu'il avais fait une connerie. Non, cette fois je vais mourrir..... Mon corps fut secoué de frisson lorsque ses lèvres se plaquèrent rageusement contre les miennes, dans le but d'étouffer tout bruit. Putain, attendez, je ne rêve pas, il ne fait pas qu'étouffée les bruits la, il m'embrasse. Je lui rendi son baiser. Ma terreur laissa place à du désir, lorsqu'il se détacha brusquement de moi. Je passais ma main dans mes cheveux, frustrée mais heureuse qu'il ne puisse pas voir mon visage dans le noir. Presque instantanément, la plaque s'arrêta. Une porte commença à s'ouvrir laissant entrer de la lumière. Le kidnappeur se précipita pour me remettre le tissu dans la bouche, maintenant fermement mes deux main dans mon dos. Je sortais du couloir et vis un grand une genre de grande pièce remplie de gens, certain avais des tatouages. Je pouvais deviner qu'il s'agissait de gens peu fréquentables, tout comme celui qui se trouve derrière moi. L'odeur de la drogue me donnais envie de gerber. Cette immense pièce remplie m'angoissait. Je regardais autour de moi et vis une porte à l'autre bout de la pièce. L'homme derrière moi me poussa encore, traversant la foule jusqu'à la porte. Il l'ouvrit et on se retrouva à nouveau seuls dans un couloir avec une porte au fond. Il me poussa jusqu'à la porte puis approcha son visage de mon oreille.

- Écoute moi bien Trésor, les gens présents dans cette pièce sont extrêmement dangereux. Si tu leur montre que tu a peur, ils chercherons à te terroriser encore plus.

Trésor ? J'aime bien.

- On ne restera pas ici longtemps. Surtout, quoi qu'il se passe, ne panique pas. Au moindre problème, met toi derrière moi et partira le plus loins possible.

Je compris au ton de sa voix que je ne devais pas prendre ça à la légère. Ok Lila, reste calme. Mon kidnappeur ouvrit posa la main sur la poignée, puis il ouvris la porte....

Mi Tesoro Where stories live. Discover now