Journal d'un écrivain

A little vague...

Une nouvelle vague s'empare de mon esprit, lente, fluide et légère. Elle envahit mes pensées, elle envahit mon coeur, et m'emmène dans les confins d'un lointain souvenir heureux. Un souvenir si beau que l'on en oublierait presque que le mal existe et qu'il sévit de jour en jour, détruisant la vie de nombreux innocents. Parfois, l'on souhaiterait plus que toute autre chose que le mal disparaisse de la surface de la terre et qu'il soit envoyé dans les confins du monde où reposent les cadavres de ces meurtriers, de ces psychopathes qui ont fait tant de malheur sur leur passage. Mais quand on réfléchit, que l'on creuse davantage la question, l'on se rend compte que le monde vient tout d'abord de l'union inébranlable du bien mal. Que les deux ne sont pas si opposés, l'on peut basculer d'un côté comme de l'autre en un claquement de doigt. On se rend compte que le bien ne peut exister sans le mal, que le bonheur ne peut exister sans les obstacles qu'il faut franchir avant de l'atteindre. Le mal a toujours existé et existera toujours, seulement, il prend différentes formes, de nouvelles, d'anciennes refont parfois surface. Le mal n'est pas nocif, c'est la manière dont les personnes s'en imprègnent, l'utilisent et le transmettent à autrui. La violence n'est que le fruit de l'homme, car il ne se bat pas pour survivre, il se bat pour accéder à un bonheur artificiel, véhiculé par la société qui l'emprisonne dans ce rêve de la vie parfaite, et qui sans sans rendre compte, créée un fléau pire que tout ceux que l'on peut imaginer. Nous vivons dans un monde où la loi du plus fort est toujours là, masquée derrière des sourires et des promesses. Ainsi voilà pourquoi tant de jeunes gens tel que vous et moi écrivent, pour oublier, pour se créer leur propre monde, pour s'évader même si cela ne dure qu'un instant. Notre plume, nos mots, sont les meilleures armes, car nous sommes maitres de tout ce que nous créons dans nos histoires.

~Foxes Home