Another Story of Bad Boys (sous contrat d'édition)

Chapitre 19 - Style

Pour fêter vos vacances, un nouveau chapitre qui j'espère vous plaira !

Bonne lecture xx

/ Jusqu'au moment où je suis arrachée des bras d'Enzo, tirée en arrière par deux bras puissants. /

Je me retourne hâtivement et découvre un grand garçon, portant une veste des Lakers et une casquette de la même équipe à l'envers. Il me tient fermement les poignets.

- Mais lâchez moi, hurlé-je. Je ne vous connais pas !

- Lâche la immédiatement Trent, le menace Enzo en se rapprochement.

- Pourquoi ça ? Elle est plutôt mignonne.

- Je ne le répéterai pas deux fois, maintenant lâche la.

- Non, j'ai envie de m'amuser ce soir, comment s'appelle-t-elle ?

En moins de temps qu'il ne faut pour le prononcer, Enzo balance son point dans le visage de ce fameux Trent qui recule en chancelant, me libérant les poignets au passage. Enzo m'attrape par les épaules et commence à parler.

- Lili, prends mon téléphone et cours appeler Cameron.

- Quoi ? Non ! Je ne vais pas te laisser seul, dis-je en reprenant mes esprits.

- Fais ce que je te dis.

Son ton est dur. Trent me regarde avant de faire un mouvement de tête vers la gauche mais je n'arrive pas à voir où ou même à qui. Enzo est plus que tendu, sa mâchoire est crispé et ses poings se serrent le long de son corps. La peur commence à me gagner. Je suis dans la plus grande incompréhension. Qui est ce garçon en face de moi ? Est-ce que cela aurait un rapport avec cette histoire de combats dont Steve parlait ? J'ai bien peur que oui.

- Pars Lili, crache Enzo en me tendant son téléphone portable.

Je l'attrape puis recule rapidement. Je m'enfonce dans la foule dispersée sur la piste sans savoir où aller. Je serai tout bonnement incapable de retrouver l'endroit par lequel nous sommes arrivés il y a une heure. Je m'arrête et tourne la tête à la recherche d'un souvenir même vague.

La salle est toujours aussi bondée. Autour de moi, des personnes dansent et contre mon grès, je me retrouve dans un mouvement de foule. Je n'ai plus aucune notion d'espace. Bousculant nombre de personnes au passage, je me dirige vers le premier mur que j'aperçois dans l'espoir de finir par trouver une porte quelques mètres plus loin.

Sentant la chaleur et la fatigue m'envahir, je m'accote quelques secondes contre ce grand mur noir. Plus le temps passe et plus j'ai l'impression que la foule augmente et s'agglutine près de moi. Je me sens étouffée par toute cette présence humaine. Non Lili, ce n'est pas le moment de paniquer. Inspiration, expiration, je répète ces exercices dix fois avant de me sentir un peu mieux. Je dois sortir d'ici et surtout, aller aider Enzo que je ne vois plus.

Au loin, j'aperçois le bar où nous étions tout à l'heure et en avançant, je remarque que des toilettes sont juste derrière. Soulagée, je m'y précipite, me faisant insulter au passage par des personnes faisant la queue mais là maintenant, je m'en moque éperdument. Je m'enferme dans une des cabines libres et dois ravaler un haut de cœur ; l'odeur qui s'y dégage est juste immonde : un mélange d'urine, de sueur, d'alcool, de vomis et probablement même de drogue.

J'abaisse l'abattant de la cuvette des toilettes et m'assieds dessus après avoir pris le soin de déposer du papier sur toute sa surface.