Chapitre 11

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Plus les jours passés, plus mon moral descendait. Mes bras étaient recouverts de traits verticaux, mes cuisses étaient elles aussi méconnaissable. Cette dernière semaine, j'avait fait cinq crises de colère, dont deux crises d'angoisse. Je ne mangeait plus, et Calum m'avait enmené chez le médecin de force. Celui ci m'avait osculté, pris ma tension, et m'avait prescrit des antis-dépresseurs que je ne prendrais pas. Ma santé était en danger, et il avait remarquer les traces de scarification sur mon corps. Ma mère avait était appelé d'urgence, elle devait rentrer de son séminaire un mois plus tôt. Elle devait arriver demain. Je restait enfermé dans ma chambre, et je ne parlais plus à Calum. Ou très peu. Luke m'appelait sans cesse, et Michael m'envoyait des tonnes de messages. Je ne voulais pas les écouter, je ne leur avait rien demandé. Luke était passé hier, mais j'avait refusé de lui parler. Malgré que je suis dur avec lui, hier, il ma déposé un baiser sur le coin de ma bouche.

Personne ne m'avait jamais vu comme ça, même pas Calum. D'ailleurs, il venait souvent dans ma chambre. Il s'asseyait sur une chaise que j'avais dans un coin de ma chambre, prenais un livre, et plongeait dans les histoires fantastiques de Jules Verne. De temps en temps, il me jettait des regards en coin, mais se tût. Il savait que la seule chose dont j'avais besoin en ce moment, était le silence. Il m'appaisait, et ne m'obligeait pas à parler, et à mentir à tout le monde. De temps à autre, Calum me demandait ce que je voulais manger, ou si j'allais bien, je me contentait simplement d'hocher la tête. Je l'écoutais à peine. Je pleurais, crier, ou casser toutes sortes de choses. Trois pots de fleurs sont passés pas la fenêtre, des bouquins ont vingt pages en moins, et des morceaux de murs manquent dans ma chambre. Ma mère me manque, mes anciens amis me manquent, mon bonheur me manque, le sourire me manque. Toutes ces bonne choses me manquent, alors que j'envie une mauvaise chose, la mort.

J'étais assis sur mon lit, adossé au mur, avec un livre entre mes mains. Calum lui, était assis à ma droite, sur une chaise roulante, tenant son téléphone portable entre ses mains. Je savais qu'il n'était pas concentré sur son mobile, il m'observait en coin. Je sentais son regard posé sur moi, mais je faisais comme si j'étais concentré dans mon histoire. Ma mère devrait arriver demain. Elle prend l'avion ce soir, et pour être honnête, je n'ai jamais vraiment aimé les avions. Les trous d'airs, les turbulences et tout le reste, m'effrayait. Je n'ai jamais pris l'avion, et c'est mieux ainsi. Une fois, un film passait à la télé. Le début ce passait bien, et à la fin du film, les parents du petit garçon meurt. Je ne veux pas perdre ma mère. J'ai vraiment peur, malgré que Luke et Calum me disent que tout va bien ce passer. Qu'il y a 0,001% de chance que le vol ce passe mal. Après tout, ils avaient sûrement raison.

Le soir était tombé très vite. Ma mère devait prendre son avion dans une heure trente, etune boule se formait dans mon estomac. Je sentais mes yeux qui se remplissaient de larmes. J'avais vraiment peur pour elle. Calum était sorti. J'avais envie d'une pizza, et Calum avait envie de sortir prendre l'air. Tout le monde y trouvait son compte.

J'avais besoin d'elle. Il fallait que je sente son contact froid sur ma peau. Elle m'était vital. Pour moi, pour tous les gens qui sont dans le même tourbillon de souffrance que moi, pour nous, c'est notre drogue. On en a besoin, on doit l'avoir sur notre peau. La voir glisser le long de notre poignet, appuyer un peu plus quand on passe sur nos veines. Voir le sang s'échapper de notre organisme, puis le voir tomber sur le sol. Savoir que notre vie repose sur la force de nos gestes. Savoir que cette petite lame peut nous faire basculer dans l'haut delà. Pour moi, pour nous plutôt, c'est comme un jeux. Certains jouent aux échecs ou au foot, nous nous jouons avec notre vie. C'est plus amusant. Les enjeux sont plus grand. Si on gagne, on sentira notre âme s'évader. Si on perd, on continuera à souffrir. Pour vous, nous voir quitter ce monde serait une souffrance indescriptible. Mais pensez à nous, pensez au bonheur qu'on aurait si on monte là haut. On serait enfin libre. On pourrait enfin connaître ce qu'est un vrai sourire, un vrai bonheur. Quitter ce monde sans pitié, ce monde barbare et rempli de souffrance. Si on arrive à gagner notre jeux, si on arrive à arriver à la dernière case du plateau de jeux, le bonheur sera enfin à nous. En quittant ce monde, on sera enfin qu'on à gagner.

Calum n'était toujours pas revenu. Je passais une bande sur mon bras recouvert de sang, et rangeait ma lame sous de vieilles paperasses. La maison était calme, quand le silence se brisait par la sonnerie du téléphone. Je me dirigeais pour m'emparait du mobile, et le portait à mon oreille:
- Allô ?
- Oui, es-ce bien monsieur Irwin ?
- Vous êtes qui ?
- Je suppose que je suis chez la bonne personne. Monsieur Irwin, je voudrais vous dire quelque chose. C'est à propos de votre mère. Elle était dans le vole 576.
- Qu'insinuiez vous pas "était" ? lui demandais-je les larmes aux yeux.
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J'ai eu un problème hier, je pensais que le chapitre c'était posté...😅 Vraiment désolé. J'espère que ce chapitre vous as plus. J'ai beaucoup aimé à l'écrire. J'évoque énormément les sentiments d'Ashton dans ce chapitre. Plus j'avancerais dans l'histoire, moins je mettrais de dialogue. Je veux vraiment qu'on rentre dans l'esprit d'Ashton.

Ne vous inquiètez pas, je n'ai pas oublié Luke, ahah 😄 Il sera présent dans le prochain chapitre.

On est quasiment aux 800 vues 😍 C'est fantastique, merci, merci, merci. Je vous remercierais jamais assez. Je vous aimes fort 💘

Merci d'avoir lu 😘

Psychose | lashton  [TERMINÉ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant