Chapitre 35

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Je cours à en perdre haleine, les racines et les branches me fouettent la totalité du corps, mais cela ne me frêne pas, je ne sent rien. L'adrénaline coule à flot dans mes veines et je n'est qu'une idée en tête : courir. Courir le plus vite et le plus loin possible de ce malade mental, mais surtout cette fois, de ne pas me faire rattraper.

La forêt est plonger dans la noirceur, le soleil doit être sur le point de se coucher.
Sans le vouloir mes jambes commencent à ralentirent, il y a longtemps que je n'avais pas couru autant.

Mais je ne veut pas m'arrêter. Je refuse, pas encore, pas cette fois.

Mes mollet me brûle comme du feu, mais je me force à continuer. Mes poumons sembles sur le point d'exploser et ma gorge est aussi sec que le dessert du Sahara.

Le sac à dos est lourd et ralentit ma course, qu'est-ce qui peut bien y avoir là-dedans ?
Je l'avais prit sur un coup de tête, espérant qu'il y aurais quelque chose qui me soit utile a l'intérieur.

Je jette un regard nerveux derrière moi, je ne sais plus où je suis, j'espère être assez loin.
Je ralenti progressivement à bout de souffle et fini ma course tremblante contre un arbre. Ma respiration se fais dur et sifflante, je reprend mon souffle quelque seconde mais je sais que je ne doit pas rester ici longtemps, je doit continuer à bouger.

Bon sang, faite qu'il y est une bouteille d'eau dans ce sac.

Je me penche toujours tremblante vers celui-ci et plonge les mains à l'intérieur. Je soupire, rien d'intéressant, quelques vêtement sale, du déodorant... À bout de nerfs je jette le contenue sur le sol, le tout s'étend sur les feuilles mortes.

Une veste, des sous-vêtements, le fond d'une bouteille d'eau..
Je saisis le dernier item sous le choc, un téléphone cellulaire.

Je le tourne dans mes mains, et tente de l'allumer frénétiquement, l'écran bleu s'allume et le téléphone vibre dans ma paume.
Je n'en croyais pas mes yeux, enfin la vie me donne une chance de m'en sortir.

Je tapote frénétiquement l'écran et le déverrouille tremblante, je sais le numéro que je doit composer. 911.
Ensuite ma famille, ma famille.. Comme j'ai hâte de revoir mon père.

Mes espoirs s'estompe d'un coup lorsque je remarque que je n'est pas de réseau. Bien sûr, j'aurais dû m'en douter ! Je soupire.
Je doit continuer à marcher. Si Andrew a un téléphone, ses qu'il doit forcément y avoir du réseau plus.

Je me redresse aussitôt, je doit continuer à avancer. Je suis rester combien de temps ici ? La panique me prend, j'enfile rapidement la veste encore imprégner de son odeur à lui et prend quelque gorgée du peut d'eau que j'ai et la remet dans le sac, je laisse ses vêtements sur le sol et remet le sac sur mon dos.

Je devait continuer.

Revigorer je reprend ma course, pleine d'espoirs.
Ce téléphone était ma chance, je devait trouver du réseau car j'avais le pressentiment que Andrew était déjà à mes trousses.

[ PDV Andrew ]

Je m'appuie sur le mur chancelant, j'ai reprit mes esprits depuis quelque seconde mais je ne tarde pas à comprendre ce qui se passe. Elle est encore partie.

Je rage, je suis hors de moi, encore ?
Je regarde l'heure et panique, 7h30 ? Elle est déjà partie depuis plus de trente minute, ma respiration s'accélère, ma tête me fessais souffrir, mais pas seulement à cause de la chute..

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⏰ Last updated: May 09, 2017 ⏰

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