Tu me reconnais je suppose.

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Tyler en média.

Je roule doucement car j'ai un peu bu donc je préfère être prudente, je ne suis pas saoul non plus, je dois être limite. Je roule encore pendant vingt minutes et juste à cinq cents mètres de mon appartement je vois un policier me faire signe de me ranger sur le côté. Merde ! J'obtempère pour ne pas aggraver mon cas. J'abaisse ma fenêtre et un homme vient à celle-ci, il m'éclaire de sa lampe torche je ne vois rien pendant plusieurs secondes enfin jusqu'à ce qu'il finisse par la baisser. Et mon dieu qu'il est beau, le stéréotype du fantasme de toute femme. Brun avec des yeux bleus à tomber, un corps moulé à la perfection par sa chemise d'uniforme et un putain de sourire. Bon j'arrête de baver cinq minutes pour lui donner mes papiers ainsi que ceux de ma voiture. J'espère qu'il ne va pas contrôler mon alcoolémie sinon je suis cuite, dans tous les sens du terme. Il regarde attentivement ma photo sur mon permis et mon visage pour voir si tout concorde. Cela est assez gênant, son regard est perçant.

-Vous avez bu madame Clarks ?

-Mademoiselle. Je jurerais qu'il a sourit. Et oui, pour être franche je sors d'une soirée d'ancien élève.

-Si je vous contrôle pensez-vous être au-dessus ? C'est une question piège pensais-je.

-Hm et bien peut être ou juste à la limite.

-Je vois. Je vais vous proposez un marché, vous allez boire un verre avec moi demain soir et vous pouvez rentrer chez vous en laissant la voiture sur ce parking puisque vous habitez à cinq cents mètres. Je le regarde incrédule, vient il réellement de me proposer ça ? Je crois.

-Je...et bien oui, pourquoi pas.

-D'accord. Et bien sortez du véhicule en ne laissant rien de valeur à l'intérieur et puis bien sûr donnez moi votre numéro de téléphone pour que je puisse vous contactez. Je m'exécute et lui donne donc mon numéro. Il monte dans sa voiture de patrouille en me lançant un dernier regard et s'en va. Alors là j'ai rien compris à ma vie. J'ai l'impression que c'est une blague, une grosse blague. Au lieu d'avoir une amende je vais boire un verre, c'est cool quand même. Je rentre donc chez moi à pied enfin j'ai réellement même pas cinq cents mètres à faire donc ça va. Je rentre et m'affale directement sur mon sofa ayant même la flemme de me déshabiller et d'aller dans mon lit. Le sommeil m'accueil directement dans ses doux bras.

Je me réveille complètement désorientée et je mets plusieurs secondes pour me rappeler que je suis sur mon canapé dans mon appartement. Je me lève doucement ayant un léger mal de tête. Je passe négligemment la main dans mes cheveux pour les remettre un tant soit peu en ordre, cela ne change rien. Je me fais couler un café pour me réveiller, je consulte en même temps mes mails et mes messages. Que des mails pour le boulot à croire qu'ils ne connaissent pas le concept du mot week-end. Des messages enfin plutôt des messages d'harcèlement de la part de Josh me demandant un résumé détaillé de ma soirée des anciens élèves. Je lui envoie donc un résumé détaillé de ma soirée, il a bien rigolé quand je lui ai écris le petit affrontement avec Nancy. Et il m'a dit de me méfier avec le policier car il trouve cela très bizarre je lui ai dis que tout irait bien. En parlant de lui, j'ai un message inconnu qui me donne rendez-vous au Pappy's un bar assez cool qui se situe à cinq minutes à pied de mon appartement. Je dois le rejoindre pour dix-neuf heures.

**

J'ai passé mon après-midi à avancer mes dossiers pour demain et vérifier que tout sera près pour l'ouverture du bureau ce qui est pratique vu qu'il est juste en dessous de mon appartement. Pour ce soir je me suis pas creusée la tête ; j'ai enfilé un jean noir taille haute, un débardeur et ma veste en cuir puis des tallons aiguilles noirs. Juste un peu de parfum et de mascara et me voilà prête. Pour moi ce n'est pas un rencard c'est juste une façon d'éviter une belle amende. J'arrive avec deux minutes de retard, le trajet à pied est plus long que je pensais, tant pis. On m'a toujours dit qu'une femme doit arriver en retard pour se faire désirer. J'avance donc dans le bar et je cherche le fameux policier du regard, je ne connais même pas son nom ou son prénom. Je le vois au fond, il est habillé en civil. Plus je m'approche et plus j'ai cette sensation de l'avoir déjà vu quelque part, hier aussi mais je parvenais mal à la distinguer mais là à la lumière de la lampe, son visage ne met pas inconnu. Je ne dis rien et me contente de sourire et de m'asseoir, il relève sa tête qui était jusqu'à présent sur son téléphone et me sourit chaleureusement.

La revanche {Terminé}Donde viven las historias. Descúbrelo ahora