La Lia naïve est morte connard.

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Après ce moment de tristesse et de nostalgie je décide d'aller régler mes comptes. Je suis déterminée et en colère comme jamais. Ils vont voir de quoi je suis capable, ils ont eu tord de s'attaquer à moi. J'arrive devant l'immense bâtiment où on peut voir inscrit en grosse lettre Jefferson. Je rentre dans le hall et me dirige à l'accueil, je m'annonce de mon nom et je sais très bien qu'il me fera monter, il sera piqué au vif de me voir ici et voudra assouvir sa curiosité. Grave erreur connard. Comme prévu la réceptionniste m'indique l'étage et me signale qu'il m'attend dans son bureau. Je monte dans l'ascenseur qui est bondé et dans lequel flotte une musique classique qui ne fait que m'énerver au lieu de me calmer. Je suis remontée, je pense également à la mort de mes parents et comme quoi que le coupable n'a jamais été arrêté, j'ai la rage et je vais la déverser sur Charles Jefferson. Je marche d'un pas affirmé et décidé, les hommes me lancent quelques regards lubriques mais je n'y prête guère attention, la colère m'aveugle et accapare tous mes sens. Mes talons claquent sur le sol dans un bruit sourd puis il s'arrête en même temps que je me stoppe devant le bureau de Jefferson alias monsieur connard. Je toque un coup et rentre sans préambule. Je le regarde il est assit ou plutôt affalé comme un porc dans son fauteuil en cuir. La vue derrière lui est à couper le souffle mais je ne m'y attarde pas.

-Bonjour Charles. J'aborde un sourire de façade, je veux le voir déstabilisé et surprit.

-Lia ! Quel plaisir de te revoir ! Mon cul ouai.

-Pareillement. Je suis venue voir comment tu allais depuis le temps entre dirigeant on doit prendre des nouvelles n'est-ce pas ?

-Exactement et c'est très charmant de ta part de t'être déplacée. Comment vas tu depuis le temps ? Ton installation à New-York s'est bien passée ?

-Parfaitement j'ai déjà trois gros contrats de bouclés et un en attente de ma validation et puis tu sais les affaires en France sont toujours florissantes, je viens même de signer un contrat avec Lancôme tu te rends compte ? Pour un partenariat de deux ans. Son visage se décompose c'est tellement drôle à voir. Et toi j'ai appris que tu avais perdu le contrat avec Dior ici à New York, je suis tellement navrée. Je jubile en vrai de plus ils m'ont contacté pour un rendez-vous.

-Oh avec Lancôme et bien toutes mes félicitations Lia, tu le mérites. Sa voix est sans conviction. Je vais attaquer mon plan.

-Tu sais je suis venue pour autre chose en réalité. Je suis encore jeune et je veux profiter tu vois, et être Pdg de mon entreprise me prend beaucoup de temps et d'énergie et puis je ne sais pas ce n'est plus dans mes envies, j'ai d'autres projets alors je voulais savoir si tu serais intéressé pour racheter Clarks. Le sourire qu'habite son visage arrive à ses oreilles, c'est le plus beau jour de sa vie.

-Vraiment mais c'est bien évidemment que j'accepte, que ne ferais pas pour rendre service à une amie ?

-Je vois. Pour une amie tu dis. Je me lève et m'approche de la vitre et donc de son siège. Je reste silencieuse un moment et je sens son incompréhension. D'un seul coup je me retourne et retourne son siège dans la même occasion. Je pose une main sur le bord de son bureau et l'autre tient toujours son siège je m'approche de son visage et le regarde avec haine.

-Lia que se passe-t-il ?

-Il se passe que tu n'auras jamais mon entreprise, c'est clair. Tu me dégoûtes toi et ton fils minable, vous allez me laisser tranquille. Tu sais j'ai réussi à me faire de multiples et puissantes connaissances et je crois que tu ne voudrais pas que je leur passe un coup de fil ou même à ta femme. Je tire de son tiroir de bureau un string rouge qui dépassait et lui montre. Il devient blanc comme un linge. Alors entre nous je ne veux pas gâcher un mariage et anéantir une femme mais que nous soyons clairs si il faut le faire je le ferais. Alors arrête tes minables tentatives ou tu en paieras très cher les conséquences car je peux très bien ruiner également la carrière de ton fils. Mais tout ça je le ferrais à contre cœur mais je le ferrais si je n'ai pas le choix, si TU ne m'en laisses pas le choix. Sur ce bonne journée Charles. Je sors fièrement du bureau et me remémore sa vieille tête décomposée, je jubile intérieurement je ne pense pas qu'il vienne me rechercher des noises après ce petit coup de pression. Je ne me doutais pas par contre qu'il trompait sa femme, l'histoire du string était un coup de chance.

La revanche {Terminé}Where stories live. Discover now