A neuf heures, Alice se leva. Je me levai pour la saluer rapidement, mais comme d'habitude, avec Alice, on ne fait jamais les choses rapidement!
Alice:-Oh mon Dieu! D'où sort cette petite fée de la mode qui est dans mon salon. Où est Caroline, elle doit voir ça!
Je levai les yeux au ciel. J'adore cette fille, mais je vous jure, dès fois, on dirait qu'elle a trois ans d'âge mental.
Moi:-Allez, Al' arrête tes bêtises. Je sais bien que je suis mal habillée.
Alice:-Je ne me moquais pas de toi. Je te jure que tu es trop belle. Même moi, je n'aurais pas fait mieux.
Je souris.
Moi:-Al', tu te rends compte que t'es en train de te jeter des fleurs indirectement? Fais attention, ma chérie, ta tête enfle!
Elle fit une moue de petite fille toute triste et j'éclatai de rire.
Alice:-Bon, maintenant, mon chou, fais-moi le plaisir d'enlever ton manteau, on doit parler.
Moi:-Je dois sortir.
Alice:-Ca peut pas attendre dix petites minutes.
Moi:-Non.
Alice:-Pour moi.
Moi:-Non.
Alice:-S'il te plaît.
Moi:-Non.
Alice:-Si tu m'aimes.
Pourquoi ce truc marche à chaque fois! En plus, elle me faisait les yeux doux et elle sait très bien que je n'y résiste jamais.
Moi:-Bon, c'est d'accord. Mais juste dix minutes. Et, renouvelle tes techniques, on dirait une gamine.
Alice:-Elles sont très bien mes techniques. La preuve, elles marchent.
Je secouai la tête, désespérée.
Alice:-Assieds-toi. Ecoute, avant-hier, j'ai trouvé par hasard ton carnet de croquis.
Oh non! Pas ça. Oui, en fait c'est juste que j'ai feuilleté les cours d'Al' et que je me suis prise d'une passion pour la mode, le stylisme... Je me suis achetée un carnet de croquis, et quand j'ai du temps libre l'après-midi, je dessine. Mais c'était un secret. Et je sais bien que c'est horrible.
Moi:-T'as encore fouillé dans mes affaires?!
Alice:-Non! Je te promets qu'il était resté sur la table basse du salon, et je l'ai feuilleté.
Moi:-Ecoute, Al', je suis désolée que t'aies dû voir ça.
Alice:-Mais, enfin, Caro'! C'et magnifique. Hier, je l'ai emporté avec moi à la fac...
Moi:-Merci, c'est sympa de me ridiculiser devant tout le monde.
Alice:-Non, mais tu vas arrêter un peu! Et laisse-moi finir mes phrases! Je disais donc que je l'ai emporté à la fac pour le montrer au directeur, et tu sais quoi?
Moi:-Il t'a ri au nez?
Alice:-Caroline Rosalie Sparks! Il a dit que la personne qui avait fait ça était un génie de la mode et...
Moi:-Et?
Alice:-IL T'ACCORDE UNE BOURSE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je restai sans voix. Moi? Une bourse?
Moi:-Une...une bou...bourse?
Alice:-Oui, une bourse complète. Et il souhaite te rencontrer dès lundi.
Je lui sautai au ou et la serrai fort dans mes bras.
Moi:-Oh, Al', merci, merci, merci! Tu es mon ange gardien.
Je lui plaquai un baiser sur la joue et commençai à sautiller dans tous les sens. Et, soudainement, je m'arrêtai.
Moi:-Mais, attends. Si moi je vais travailler, qui s'occupera de la maison? Et comment je ferais pour t'aider à payer le loyer?
Alice:-Ecoute, Caro', on s'ent fiche de tout ça. On s'occupera de la maison le week-end. Et puis, pour le loyer, c'est pas un problème, t'inquiètes pas. Ah oui! Pourquoi es-tu habillée avec classe, aujourd'hui?
Moi:-Tu sous-entends que d'habitude, je m'habille mal?
Alice:-Ben...quand on fait des soirées télé...
Moi:-Mais, c'est pas pareil.
Alice:-Bref. On fait une journée ciné pour fêter ta bourse?
Moi:-Non, je dois aller voir ma tante.
Alice:-Pourquoi est-ce-que, tout à coup, je comprends plus rien?
Alice est en fait devenue ma meilleure amie. Elle sait tout sur moi. Je lui confie tous mes problèmes. Donc, je lui résumai la situation.
Alice:-Mais c'est magnifique!
Moi:-Je sais pas...La famille, les liens du sang, tout ça, j'y crois plus, moi.
Alice:-Ecoute. De toute façon, tu vas la rencontrer aujourd'hui. Tu verras bien. Et si elle est comme ta mère, dis-lui que tu ne veux plus la voir. Vous avez conclu un marché.
Moi:-Ouais t'as raison.
Je me levai, remis mon manteau et mes bottes. A ce moment-là, mon portable vibra. Un message.
"De : Inconnu
Salut, Caroline, c'est Amélia. Je suis toujours à la gare de Manchester. Le train a du retard. Je n'arriverai pas avant ce soir. On dîne au Nando's? C'est moi qui paye. Réponds-moi VITE."
Elle débarque dans ma vie, me casse ma journée, et en plus, je dois VITE lui répondre. Eh ben je lui répondrais dans une heure. Na!
Moi:-Al', c'est bon pour la journée ciné.
Alice:-Pourquoi? T'y vas pas?
Moi:-Non. Son train a du retard. On dîne chez Nando's ce soir.
Alice:-Allez, viens.
Je me changeai rapidement, et pris place sur le canapé, lovée dans les bras d'Alice.
Alice:-Caro' on regarde quoi en premier?
Moi:-Euh...Twilight?
Alice:-Va pour Twilight.
Vers 18 heures, je reçus un message.
"De: Amélia
Salut. Je suis à la gare de Londres. Je serais au Nando's près de chez toi dans 30 minutes.
Amélia."
Je me rhabillai donc, indiquai à Alice où était le dîner et sortis. J'arrivai au restaurant en quinze minutes. Je pris une table pour deux et assis en m'attendant. Je regardai le temps passer. Déjà une heure. Elle avait pourtant dit qu'elle arriverait à 18 heures 30. A chaque fois que la porte s'ouvrait, je tournai la tête. Mais personne me semblant pouvoir être ma tante n'entrait. A un moment, une jeune femme poussa la porte. Elle me sembla plus âgée que moi mais plus jeune qu'Alice. Elle était très bien habillée. Juste le contraire de moi (http://www.polyvore.com/amélias_niece_meeting/set?id=107560003). Elle se dirigea vers ma table.
???:-Bonjour. Connaitriez-vous une certaine Caroline Rosalie Sparks?
Moi:-C'est moi.
???:-Caroline! Tu as tellement grandi. Tu es si belle!
Moi:-Pardon, mais...qui êtes-vous?
???:-C'est moi, ta tante, Amélia.
Okay. Ma tante a une vingtaine d'années.

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Why is it so complicated?
FanfictionCaroline. Caroline Rosalie Sparks. Juste un nom. Une blonde. Des yeux verts. Une silhouette avantageuse. Juste des mots et des expressions, des étiquettes qu'on colle aux gens. Sans rien savoir d'eux. Rien de plus que ce que nos yeux nous montrent...