Chapitre 17 - Nuit brûlante

8.6K 428 13
                                    

Lauren's Part :

La soirée s'était déroulé de la meilleure des façons. Camila était à mourir dans sa robe, son sourire était ensorcellent et je ne vous parle pas de ses formes dans ce tissu si serré. Je peinais à garder les idées claires face à ce corps incroyable et bien sur, elle n'avait aucune idée de l'effet qu'elle me faisait. Elle avait été adorablement gênée par chacune de mes attentions et avaient repoussé à plusieurs reprises mes tentatives de rapprochement physique. Ce qui ne faisait qu'attiser mon envie de la dévorer.

Il était tard et nous marchions lentement vers chez moi, quand elle osa enfin entrelacer nos doigts.

Camila : Merci d'être patiente avec moi.

Moi : Patiente?

Camila : Tu sais que je ne suis pas à l'aise en public et tu ne me fais pas la tête quand je te repousse, c'est agréable. Shawn me faisait la tête à la moindre contrariété.

Moi : Je ne suis pas Shawn. Oublie le. Je veux qu'il n'y est plus que moi désormais.

J'avais sortie ça d'un ton presque menaçant et je la sentis se crisper à côté de moi. Je m'arrêtais donc pour l'enlacer.

Moi : J'aimerais simplement que tu sois mienne.

Son visage se fendit d'un sourire à 8000 watts et mon coeur marqua un raté. Je savais que j'étais en train de me transformer en vrai marshmallow vivant, complètement écoeurant d'amour mais je m'en fous. Si c'est ce que je dois faire pour atteindre le coeur de ma jolie cubaine, je lui décrocherais les étoiles. J'en dis des conneries moi...

Camila : Alors fais moi tienne.

Quelque chose dans sa façon de parler, rendis le tout très érotique. Au point que j'avais presque envie de courir jusque chez moi pour lui faire l'amour jusqu'à ce que son corps refuse de faire un mouvement. Je levais donc un sourcil, choquée par son ton volontairement très coquin, ce qui la fait rire. Ma petite prude se dévergonde... J'adore.

Camila : Ne sois pas si choquée Lauren, toi qui n'arrête pas avec tes sous entendus! Me crois-tu donc si fragile? J'ai eu une vie sexuelle avant toi. Et je sais très bien jouer de mes charmes, je te signale.

Je n'en doutais absolument pas. Elle avança devant moi, en roulant volontairement du cul. Après quelques pas, elle se retourna et me regarda de la tête au pied, détaillant ma robe mais pas que.

Camila : Tu comptes rester là ou te dépêcher de rentrer chez toi pour me faire l'amour? Parce que je commence à m'impatienter.

Ma mâchoire se décrocha presque face à un tel spectacle. Quelle effrontée! Elle éclata de rire en reprenant gentiment le chemin de chez moi. Je la rattrapais rapidement en posant une main sur sa hanche pour la coller contre moi, autoritaire. Il fallait que je reprenne le dessus sur la situation.





Arrivées chez moi, le trajet en ascenseur fut électrique. Elle regardait devant elle, un petit sourire aux lèvres, appuyée contre la paroi de l'ascenseur. Elle ne cessait de jouer avec ses bagues ce qui montrait son impatience et sa nervosité. Chaque étage faisait monter la température d'une dizaine de degrés.

En refermant la porte de mon appartement, j'attrapais son poignet et la plaquai brutalement contre le mur, en l'embrassant. Sa réponse à mon baiser fut plus sauvage que je m'y attendais et elle m'attrapa par ma veste en cuir pour me coller à elle, en lâchant un soupir beaucoup trop torride pour mon pauvre cerveau asservi. Mes mains glissèrent le long de ses fesses beaucoup plus vite que prévu et mon coeur dérapa à chaque baiser. Elle me repoussa d'un coup et avança vers moi, en me dévorant du regard, faisant tomber son long manteau d'une lenteur exquise. Elle me faisait perdre la tête et la nuit ne faisait que commencer...

Elle me poussa jusque mon lit sans rompre notre contact visuel. Son regard était chaud, ses pupilles avaient disparues et quand je fis tomber ma veste en cuir à mon tour, elle se mordilla la lèvre déclenchant une enfilade de frissons le long de mon échine. Elle me fit tomber sur le lit et vint s'asseoir à califourchon sur moi, en mettant ses cheveux sur le côté. Incapable de faire un mouvement, je l'observais me séduire, me liquéfiant sur place (au propre comme au figuré). Elle m'allongea lentement en m'embrassant, déboutonnant ma chemise avec une facilité déconcertante, ses lèvres descendirent dans mon cou et quand je sentis ses lèvres sucer légèrement ma peau, la tête me tourna. J'inversais nos positions en enlevant ma chemise et, en lui dévorant la bouche, je fis glisser ma main le long de sa cuisse, remontant sa robe au passage. Elle mordilla ma lèvre d'un coup sec ce qui nous surprit toutes les deux. Je me redressais, léchant la goutte de sang qui perlait déjà sur ma lèvre inférieur. Elle n'avait absolument pas l'air désolée...pour mon plus grand plaisir. Je fis descendre la fermeture de sa robe et lui enlevais avant même qu'elle comprenne ce qui lui arrivait.

Et le spectacle qu'elle m'offrit fut au delà de toutes mes espérances... Elle ne portait pas de soutien-gorge, juste un petit string en dentelle blanc. Elle était là, presque nue allongée sur ma couette noire, contrastant parfaitement avec la couleur claire de sa peau... Mon cerveau avait grillé depuis un moment déjà et je peinais à respirer. Elle était magnifique.

Je me levais en l'admirant et fit tomber mon jean noir le plus simplement possible. Elle s'asseya au bord du lit et me colla à elle, embrassant mon ventre, mes hanches, le bas de mon ventre tandis que je laissais me cambrais sous ses lèvres brûlantes. Elle détacha mon soutien gorge avec une facilité déconcertante et le laissa tomber, faisant courir son regard le long de mon coeur. C'était très, très érotique.

Je retrouvais vite la chaleur de son corps bouillant en m'allongeant sur elle, jouant avec sa langue en laissant mes mains la découvrir avec un plaisir non dissimulé. Nous étions maintenant séparée par deux ridicules bouts de dentelle. Elle en avait envie autant que moi, je le sentais. Mes baisers descendirent le long de sa clavicule, traversèrent sa poitrine et dévalèrent son ventre, jusque la bordure de la dentelle. Je relevais la tête vers elle pour la tenter d'un dernier regard mais elle ne me regardait pas, ses joues étaient tintées de rouge, ses lèvres étaient entrouvertes, attendant la suite. Cette vision me convint d'attraper le string entre les dents et de l'enlever d'un coup sec.

Ses mains se refermèrent sur le drap quand ma bouche se referma sur son intimité...

Thérapie. (Camren Fiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant