trois

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VESTIAIRES

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VESTIAIRES

OMNISCIENT

10 JUIN 2016


Les joueurs se trouvaient dans les vestiaires, tiraillés entre le stress, l'impatience et l'envie de courir sur le terrain. Ils voulaient faire les choses bien, aller le plus loin possible et faire rêver leur pays natal. L'entraîneur fit son discours, puis le capitaine fit le sien, remotivant ses coéquipiers comme il le pouvait.








C'est notre année les gars alors on se bouge le derrière et on va montrer à ces Roumains qui on est. Sortez vos doigts du cul et rendez fier votre pays, votre famille, vos enfants. Et surtout, prenez plaisir à jouer.








Tous se levèrent après le discours d'Hugo et entrèrent ans le tunnel. Les deux équipes se trouvaient l'une à côté de l'autre, un enfant au bras de chacun des joueurs. Ils trépignaient d'impatience. Ils entrèrent finalement sur la pelouse, s'alignant pour les hymnes.

Les supporters qui avaient fait le déplacement étaient fous de joie en voyant les joueurs. L'excitation était au maximum. L'hymne de la Roumanie résonna dans le Stade de France, puis ce fut au tour de La Marseillaise. Les joueurs et les supporters chantaient à tue-tête, provocant des frissons à tout le monde.

Les joueurs se mirent finalement en place, se jetant de temps à autres quelques regards furtifs. Il fallait tout donner. C'était leur match, le premier, il fallait faire honneur et gagner. Le coup de sifflet marquant le début du match fut sifflet et la rencontre commença, le chronomètre débutant. Aucune des deux équipes ouvrit le score lors de la première période. Le silence était le plus complet dans les vestiaires, tous cherchant à se remotiver, à trouver les forces nécessaires pour mettre un but. Ce fut seulement au bout de plusieurs minutes que le sélectionneur cria sur sa troupe. Evra prit la relève. C'était leur match, leur compétition. Ils ne pouvaient pas se permettre de faire un match nul ou de perdre pour cette rencontre qui marquait le début de l'Euro.

La mi-temps prit fin et les joueurs retournèrent sur le terrain, changeant de côté. Le match reprit et les supporters criaient, chantaient pour motiver leur équipe. Une dizaine de minutes après la reprise du match, Giroud ouvrit le score à la cinquante septième minute, provocant une sensation de bonheur chez tous les Français. Mais rapidement, le Roumain Stancu marqua à son tour égalisant huit minutes plus tard. Le score stagna, rendant nerveux les personnes installées dans les gradins.

La fin approchait à grand pas et une occasion pour Payet lui permit de prendre l'avantage à la quatre-vingts neuvième minutes. Ses coéquipiers se jetèrent sur lui. L'homme du match. Ce dernier prit fin, donnant une victoire aux Bleus. Ils quittèrent le stade et partirent dans les vestiaires où leur bonheur explosa. C'était l'euphorie.

SAVIOUR » a.griezmannWhere stories live. Discover now