Je suis tombé amoureux pendant qu'elle lisait, comme on s'endort : d'abord doucement et puis tout d'un coup
#183 le 17/11
22 janvier 2017 - 13 novembre 2017
Ups! Gambar ini tidak mengikuti Pedoman Konten kami. Untuk melanjutkan publikasi, hapuslah gambar ini atau unggah gambar lain.
APPARTEMENT PEREZ
OMNISCIENT
2 NOVEMBRE 2016
Carolina prit les deux sacs de courses dans le coffre de sa voiture et entra dans l'immeuble. Manque de chance, l'ascenseur était en panne depuis deux jours. Elle dut prendre les escaliers et monta les marches. Arrivée devant la porte de l'appartement, elle posa les sacs par terre et souffla. Elle sortit la clé de son sac à main et l'inséra dans la serrure pour ouvrir la porte. Elle reprit ses sacs et alla directement les poser sur la table de la cuisine. Elle alla ensuite refermer la porte, faisant attention à ne pas laisser sa clé sur la serrure.
Elle retourna dans la cuisine et commença à ranger les courses, débutant par tout ce qui était à mettre au frai. Elle avait terminé une petite heure plus tôt aujourd'hui alors elle avait été faire les courses puisque le réfrigérateur était presque vide. Elle n'avait pas encore terminé de ranger les courses que son portable vibra dans sa poche arrière de jean. Elle le sortit et découvrit un message d'Antoine pour savoir s'il pouvait l'appeler. Elle ne répondit pas, mais se contenta de l'appeler elle-même tout en continuant de ranger les courses à leur place. Le châtain répondit immédiatement.
— Salut. Le ton de sa voix était étrange.
— Ne me dis pas que ça s'est mal passé. Elle avait tout de suite compris pourquoi. Ça ne peut pas s'être mal passé.
— Il y a pire comme il y a mieux.
— C'est-à-dire ?
— Mon avocat m'a dit que j'étais certain de gagner si je n'avais pas d'absences.
— Tu t'en doutais que ça allait poser un problème, se remémora-t-elle.
— J'ai pris une décision Caro.
— Tu me fais peur là, tu le sais ?
— Je vais arrêter le foot.
La jeune femme s'arrêta d'un coup dans ses gestes. En plein milieu de la cuisine, un paquet de spaghettis dans la main, la bouche ouverte. Elle n'en revenait pas. Il n'avait pas pu prendre une telle décision en un simple rendez-vous. Ce n'était pas possible.
— Tu rigoles, j'espère.
— Je suis très sérieux.
— T'es en train de me faire une blague c'est pas possible. Je ne vois pas d'autre solution. Ça passe pas avec moi, Antoine.
— J'y réfléchissais depuis quelques jours déjà, avoua-t-il. Si je dois choisir entre Nolan et le foot, c'est rapide.
