Je suis tombé amoureux pendant qu'elle lisait, comme on s'endort : d'abord doucement et puis tout d'un coup
#183 le 17/11
22 janvier 2017 - 13 novembre 2017
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APPARTEMENT PEREZ
CAROLINA PEREZ
28 JUILLET 2016
J'entre dans mon appartement qui est ouvert. Elena doit être rentrée, mais je n'ai pas vu sa voiture sur le parking. Peut-être qu'elle est dans le garage au sous-sol de l'immeuble. La voix de ma demi-sœur se fait entendre dans la cuisine. Je me dirige vers la pièce concernée et la découvre en train de chanter, une cuillère dans la bouche. Elle bouge les hanches en rythme avec la chanson d'Enrique Iglesias.
Je secoue la tête et vais dans ma chambre pour prendre des vêtements propres dans mon armoire. Je me hâte dans la douche puisque je suis déjà en retard. Il est prévu que je rejoigne Antoine pour dîner. On a un peu discuté par messages ces derniers jours. Il est vraiment gentil et simple. Je l'aime bien, oui.
J'enroule une serviette autour de mon corps après m'être douchée. J'enfile un short noir fluide et un crop top de la même couleur. Je sèche comme je peux mes cheveux, mais décide de les laisser terminer de sécher naturellement. Je termine de me préparer dans ma chambre. Je me maquille légèrement, mets mes chaussures et enfile une veste. Je récupère mon téléphone que j'ai posé sur mon lit pour aller à la douche. Je prends mon sac et retourne dans la cuisine. Elena est toujours là, mais madame a arrêté de chanter.
— J'y vais.
— Tu vas où ?
— J'ai un dîner de prévu.
— Avec qui ? Un homme ?
— Ça ne te regarde pas. Je prends un cookie qu'elle a fait et le mange.
— Pas touche à ça ! Elle me frappe la main.
— Trop tard. Passe une bonne soirée, à demain.
Je prends mes clés de voiture que j'ai posées sur le meuble de l'entrée et monte dans ma voiture en prenant soin de fermer à clé l'appartement. Elena oublie toujours de fermer quand elle va dormir. Oui, parce qu'on vit ensemble, mais Nikolas ne vit pas avec nous, mais avec son père et ma mère.
Je roule pendant une vingtaine de minutes avant d'arriver sur le lieu de rendez-vous. C'est un simple restaurant, rien de chic et alléluia. Je descends de ma voiture, ferme ma voiture et cherche des yeux le châtain. Je ne le vois pas. Je regarde l'heure sur mon portable. Je suis en retard, mais j'ai dû rester plus tard au travail et je ne pouvais pas dire à mon patron que je devais absolument partir et le laisser en plan. Ça fait seulement quelques mois que je travaille dans le cabinet et je ne veux pas perdre ma place.
— Quinze minutes, Perez.
Je me retourne d'un coup manquant de me cogner dans la personne qui vient d'arriver derrière moi. Antoine se tient devant moi, les mains dans les poches de son jean noir et t-shirt blanc montrant son haut du corps musclé.
