vingt-neuf

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 HOPITAL

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HOPITAL

CAROLINA PEREZ

26 JUILLET 2017


J'attends qu'Antoine sorte pour rejoindre mon frère devant la salle où George a été emmené. J'ai promis au châtain d'être là et je veux m'assurer que tout aille bien avant de me joindre à Lukas. Après un petit moment à attendre le footballeur, ce dernier sort de la chambre de Victoire.





Alors ?

Son état n'a pas empiré depuis hier, mais c'est pas mieux non plus.

Tu comptes emmener Nolan ?

Je sais pas du tout. Je veux pas qu'il ait mal, mais en même temps, je peux pas l'empêcher de voir une dernière fois Victoire si elle ne se réveille pas. C'est beaucoup trop compliqué, souffle-t-il.

J'imagine. Tu veux rentrer ?

Ouais, j'ai horreur des hôpitaux.

On se rejoint à la maison.

Comment ça, on se rejoint ? Demande-t-il, ne comprenant pas.

J'ai croisé mon frère. George vient de faire un arrêt cardiaque alors je comptais rester avec Lukas.

Je reste avec toi dans ce cas.





Je lui réponds par un mince sourire et nous nous dirigeons vers l'endroit où les médecins ont emmené George. Je vois au loin mon frère assis à même le sol, la tête dans les bras. Je n'ai pas besoin de lui demander quoi que ce soit pour comprendre ce qui se passe. Je me hâte vers lui et m'accroupis pour être à sa hauteur.





Hey... Il relève la tête. Ça va aller, Luky, ça va aller.





Je le prends dans mes bras et le serre contre moi. Peut-être que je ne ressens rien à ce moment précis parce que mes rapports avec George sont inexistants, mais je ne peux pas en dire de même pour ceux qu'entretenaient mon frère et George. Je sais qu'au fond de lui, Lukas adorait notre père malgré tout ce qu'il a fait. Il l'aimait et maintenant, il ne le reverra plus. Je suis certaine qu'il aurait préféré que George reparte comme un voleur et lui demande de l'argent de temps en temps que de le savoir mort.





C'est terminé, Caro.

Je sais, mais moi, je suis là, toujours.





Je relève son visage et essuie de mes pouces ses joues désormais trempées à cause des larmes. Je hais voir mon frère dans cet état. Je ne veux que son bonheur et le voir si triste et malheureux me mets dans le même état.





SAVIOUR » a.griezmannWhere stories live. Discover now