Castiel et Dakota ont vieilli, ils ont quitté le lycée et ne sont plus des adolescents, mais sont-ils adultes pour autant ?
Surf, plages, filles et amis. Tout sourit au jeune Australien. Mais que peut bien cacher le sien de sourire ? Les blessures d...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Vendredi 24 Avril
Après avoir supplié Amandine d'arrêter de se la jouer employée modèle avec ses heures supp', j'arrive enfin à me tirer de la plage.
J'ai reçu un sms de Dake qui me demandait de le rejoindre au bar de l'hôtel Piaggia, ça me fait plaisir d'aller boire un coup.
Je passe en coup de vent dans les quartiers des employés et je frappe à la porte des jumeaux. Armin m'ouvre et je rentre à l'intérieur avant même qu'il ne me sorte une excuse pour m'en empêcher. Il était hors de question que je me tape l'aller-retour jusqu'au bungalow pour me doucher.
Arminette est sur le lit et rougit en me voyant débarquer, elle réajuste ses vêtements froissés sur son corps. Après un bref signe de menton je fais coulisser la porte minuscule de la salle de bain puis je me déshabille.
— T'as pas l'impression que tu déranges ? Me lance le jumeau à travers la cloison ridicule.
— Non mais allez-y, faites comme si j'étais pas là.
— Quel con...
J'allume la douche en manquant m'effondrer sur les toilettes et le lavabo en même temps. Je me rince et me lave les cheveux à la vitesse de l'éclair puis je m'extirpe du bac pour me sécher, me contorsionnant comme je peux dans cet espace minuscule.
A peine cinq minutes plus tard j'en sors avec la serviette autour de la taille puis farfouille dans le tiroir d'Armin, qui roule des yeux en soupirant exagérément.
Dès que j'ai trouvé mon bonheur, je retourne dans l'espèce de tube qui sert de salle d'eau et enfile un jean et un sous-pull. Je me frotte vigoureusement les cheveux en dégueulassant de rouge sa serviette et puis je m'asperge de son parfum. Mon reflet tout propre me sourit dans la glace tachée de dentifrice et je quitte le clapier aussi vite que je suis arrivé.
— C'était Castiel, soupire Armin avant que je ne referme la porte.
Mon sourire s'étire tandis que j'avance en frottant mes cheveux pour les sécher, je traverse le petit centre-ville qui a déjà commencé son grand nettoyage. Les touristes débarqueront dans peu de temps.
