Chapitre 17

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Vendredi 12 Juin

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Vendredi 12 Juin

Chaque année je me retrouve de corvée des télévisions locales. Dès qu'un reportage d'été sur le complexe balnéaire est tourné, c'est moi que MacPherson envoie. Je suppose que ma gueule représente bien le profil du moniteur de surf. Il n'y a bien que là qu'il l'aime ma gueule si on y réfléchit une seconde...

L'équipe de tournage s'est posée face à la mer, sur le rebord qui contourne la promenade. Un cameraman et un présentateur légèrement tendu qui ne semble pas apprécier le sable dans ses chaussures. Il se tient face à moi, ils m'ont mis le dos à la mer pour cadrer notre plus jolie vue.

Les questions commencent et s'enchainent, comme toujours le reportage parlera des touristes, du soleil, des sports nautiques et de la joie de venir en vacances ici. La feuille qu'ils m'ont donné m'explique les quelques questions qu'il va me poser durant ce très court direct.

Les derniers réglages sont faits, je réajuste bien ma casquette de moniteur sur mes dreads et je regarde tout autour en attendant le feu vert. Le journaliste se colle à la caméra et lève le pouce, j'enclenche une posture décontractée et je réponds clairement aux banalités en agrémentant de mes sourires des grandes occasions. Je montre souvent la mer derrière moi pour expliquer un peu les différents sports et activités puis je raconte quelques anecdotes. Tout se passe très bien, jusqu'à ce que des cris retentissent soudain, nous faisant sursauter.

— DAKOTAAAAAA T'ES TROP BEAUUUUUU !

— HIIIIIIII DAKOTA FAIS-MOI UN ENFAAAAAANT !

Ho merde...

Armin et Castiel déboulent comme des tornades et gueulent à nouveau en passant en plein devant la caméra. Je fais volte face parce qu'Alexy traverse derrière moi en sautant comme un débile. Dans un hoquet je regarde vivement la caméra et le journaliste aux yeux plissés, et sans pouvoir m'en empêcher, j'éclate de rire. Pour sauver les meubles, j'offre mon air le plus charmeur et rebondis sur le fait qu'ici on sait s'amuser, la preuve.

Nous terminons l'interview et bien évidemment, je leurs mens en disant que je n'ai jamais vus ces types de ma vie. Je les abandonne le plus vite possible et sprinte vers la place, forcément ces débiles sont assis à une table chez Gisèle et ils gueulent à nouveau comme des gonzesses hystériques quand j'approche au milieu des touristes.

Sea, Sex & SurfWhere stories live. Discover now