Castiel et Dakota ont vieilli, ils ont quitté le lycée et ne sont plus des adolescents, mais sont-ils adultes pour autant ?
Surf, plages, filles et amis. Tout sourit au jeune Australien. Mais que peut bien cacher le sien de sourire ? Les blessures d...
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J'entre dans le hall du Resord, plongé dans une douce pénombre, et suis en train de me diriger vers les ascenseurs lorsqu'un sifflet discret me fait tourner le visage. C'est Jefferson à l'accueil qui me sourit. Je change de direction et viens m'accouder d'un bras sur le comptoir d'entrée, claquant deux fois la main qu'il me tend.
— Dake mon pote comment ça va ?
— Crevé, je me suis payé une sacrée journée.
— Franchement je suis tellement bien derrière mon accueil.
Sa remarque me fait plisser le nez.
— Le seul truc qui pourrait me tuer sur cette terre, c'est bien des perms de six heures derrière ton machin, en costume cravate immonde.
Il baisse les yeux sur son uniforme et sourit.
— Le orange ça me va bien au teint.
— C'est ça. Moi c'est l'eau glacée, un dauphin et trente mètres de fond qui me vont bien au teint.
Un client passe tout à coup dans le hall désert et Jeff quitte vivement les coudes du comptoir pour se tenir bien droit.
— Nous pouvons vous proposer la chambre simple avec les options confort ou confort plus, me dit-il.
Je pince les lèvres dans un rictus amusé.
— Et le petit-déjeuner est servi jusqu'à quelle heure ? Je lui demande.
Le type s'éloigne en faisant ouvrir les portes automatiques et Jeff s'accoude de nouveau en reniflant.
— Genre Dakota qui resterait pour le petit dej, raille-t-il.
— T'es en train de me dire qu'on a le droit de sortir de ton hôtel quand il fait jour ?
— Ouais, tu devrais essayer, le hall est vachement beau quand il y a de la lumière.
Je ris puis lui claque la joue tandis qu'il me fait un clin d'œil. Je quitte le comptoir et me dirige vers les ascenseurs, je monte au sixième et traverse ce couloir que je fréquente très souvent ces dernières semaines.
En sifflotant, je me dirige à la porte 615 et y tape doucement. J'entends trottiner et la porte s'ouvre sur une Kim dans une lingerie terriblement sexy. Je ronronne en me pressant contre elle puis je la fais reculer de mon corps pendant qu'elle claque la porte. Mes doigts glissent sur le renflement de ses seins moulés dans l'ensemble et mon sourire coquin s'étire.
— Mmmmmmh, c'est pour moi ?
— Non, j'attendais MacPherson, j'ai clairement besoin d'une promotion.
— Lequel ? Le jeune ou le vieux ?
— M'en fous, c'est le résultat qui compte.
Je ris tandis qu'elle lève le nez pour me regarder de ses yeux verts pétillants. Mon corps remue contre le sien de manière équivoque, elle mord sa lèvre et je m'empare de sa gorge langoureusement. Son souffle excité resserre mon jean. Je la fais reculer jusqu'à la basculer sur le lit et fais glisser ma main le long de cette soie sacrément émoustillante.
