Because Larry Is Real

Two Love Chapitre III

Louis cligna faiblement des yeux, le temps que ses pupilles s'habituent à la luminosité de la pièce. Il bougea doucement ses doigts, Louis se souvenait de l'avant première, du baiser qu'avait échangé son petit ami et Nova, puis plus rien, juste un souvenir flou du son des ambulances.

"_Hazz ? murmura Louis
_ Je suis là amour, juste là. Je prends soin de toi mon bébé."

Louis laissa couler des larmes, ce qu'il n'avait pas fait depuis longtemps devant son compagnon. Il s'excusa mainte et mainte fois, il ne savait pas pourquoi mais il avait besoin de présenter ses excuses à son mari.

"_ Bébé, c'est rien. Calme toi, allez respire, expire. Tous vas bien amour, je reste près de toi."

Harry avait englobé Louis de ses bras pour le clamer et le berça délicatement. La porte s'ouvrit dévoilant un médecin suivis d'une infirmière. Louis posa ses mains sur le torse musclé de son amant pour le repousser gentiment, il chuchota un merci, les yeux encore noyés de larmes.

"_ Bonjour Messieurs. dirent en chœur les nouveaux arrivants
_ Bonjour.
_ Monsieur Styles pouvez-vous nous laissez seuls avec votre ami, s'il vous plait ?"

Harry ne bougea pas pendant quelques secondes, Louis tapota son genoux en le souriant.
Le brun se leva embrassant le front de son amant, lui murmurant un petit je t'aime.
L'infirmière réinstalla les perfusions pendant que le docteur lisait ses notes.

"_ Marianne, pouvez vous aussi nous laissez et vous occupez de Monsieur Styles ?
_ Bien sûr, au revoir."

La brune en blouse blanche sortie de la chambre d'hôpital. Le médecin, docteur Kyle lisait Louis sur sa blouse, prit la chaise où était assis Harry quelques minutes avant.

"_ Donc, Monsieur Tomlinson, vous avez fait une forte chute de tension. Est ce que vous vous nourrissez correctement ces temps-ci ?
_ Plus ou moins, je n'ai pas super faim en ce moment...
_ Dormez-vous suffisamment ?
_Ça vous n'avez pas à vous en faire."

Il lui posa encore quelques questions sans grande importance, passant par les nausées et les maux quelconques.
D'un coup, le médecin sembla gêné. Il racla sa gorge et se réinstalla correctement sur la chaise en bois.

"_ Monsieur Tomlinson, connaissez vous l'hermaphrodisme ?
_ Euh, ouais, j'en ai entendu parler, c'est un truc chez les escargots, non ? La bestiole possède le sexe masculin et féminin, c'est ça ?
_ Oui mais il y a des cas rare chez les humain.
_ Oh, oui... Mais, hum, l'individu né avec un petit pénis, non ?
_ Je vois que vous êtes calé sur le sujet Monsieur Tomlinson. Mais il y a des cas encore plus rare qui ne sont pas vus à la naissance du nourrisson, les gênes féminin peuvent se déclarer des années après la naissance ou même pas du tous. Le pénis à donc une taille normal.
_ Où voulez vous en venir docteur ?
_ Monsieur Tomlinson, je ne suis pas encore à 100% sûr de ce que j'avance, il faudrait que j'appelle des confrères mieux renseigné que moi et engager plusieurs tests supplémentaire mais je pense que vous attendez un enfant."

Louis ouvrit grand les yeux, puis les baissa sur son ventre encore plat, il posa ses mains tremblante dessus, d'une voix chevronante il demanda:

"_ De... Depuis combien de temps ?
_ Depuis quelques jours, une semaine je dirais. Vous pouvez toujours avorter.
_ Je ne sais pas, je ne suis pas seul dans cette histoire... Puis, pour pouvoir avoir des gosses, il n'aurait pas fallut que j'ai des sortes de règles ?
_ Comme je vous l'ai expliqué, les ovaires peuvent se déclarer tardivement, il n'y a pas eu formation d'un vagin donc peu ou pas de menstruation ou du moins pas d'écoulement. C'est comme un déni."

Il regarda le médecin. Louis dit qu'il voulait faire plus de test pour être sûr à 100% de sa fécondité.
On frappa à la porte, ils donnèrent l'autorisation de rentrer dans la pièce. Harry montra le bout de son nez et s'installa sur le fauteuil où était assis le docteur qui s'était levé pour saluer correctement les époux.
Harry attendu que la porte soit bien fermé avant de regarder Louis et de l'embrasser tendrement.

"_ Alors, Amour, que ce passe t-il ?
_ Oh, pas grand chose... Une baisse de tension dû à la fatigue et...
_ Parce que tu ne mange pas beaucoup ?
_ Ouais.
_ Quand on rentrera je te ferai de bon petits plats, tu verra amour."

Louis lui souria gentiment, et l'embrassa à son tour. Il n'aimait pas mentir à son mari mais il préférait être sûr avant, pour éviter toute illusion ou malheur.

"_ Je dois, je dois juste rester quelques jours en observation...
_ Pourquoi ?
_ Je ne sais pas le Docteur Kyle ne m'a rien expliqué, il a juste dit que ce n'était rien de grave, juste au cas où..."

***

Deux jours ont passé et le verdict était tombé, Louis était bel et bien enceint. Il avait pleuré, un peu sous l'effet de la surprise et beaucoup à cause de la peur, il savait qu'il ne pourrait en aucun cas garder cet enfant même s'il le voudrait, c'était impossible.
Quand Harry était arrivé à l'hôpital pour venir le chercher, il avait trouvé Louis assis sur lit, le regard dans le vide. Quand leurs regards se rencontrèrent et qu'Harry se mit à sourire amoureusement cela déclencha une nouvelle crise de larme chez Louis. Le bouclé l'attrapa et le coinça entre son torse et ses bras.

"_ Louis, qu'est ce qu'il ce passe mon amour ?
_ Hazz, je suis enceint...
_ Louis, c'est impossible. Cette histoire d'enfant t'as complètement retourné le cerveau.
_ Je te le jure Harry ! Louis regarda Harry droit dans les yeux. Je ne pourrais pas mentir là-dessus. C'est le médecin qui me l'a dit, ne me demande pas comment c'est possible, je ne serais pas te l'expliquer.
_ Louis...
_ Non ! Arrête ! Si tu me crois pas, regarde les notes !"

Louis pointait un bloc note de taille A4 posé sur la seule commode de la chambre. Harry se détacha des bras de son époux, ce n'était pas parce qu'il n'avait pas confiance en Louis mais cette idée de bébé et la prise de médicaments pouvait faire des ravages dans la tête d'un Homme. D'une main tremblante, il attrapa le livret et relu les notes laissés par le docteur qui avait suivi Louis tous le long de son hospitalisation. Quand il arriva à la fin, il trouva un mot sous-ligné du même stylo qu'il l'avait écrit, ce n'était en aucun cas l'écriture de Louis, il la connaissait par coeur son écriture. Il relu plusieurs fois le mot, pour être sûr de bien déchiffrer l'écriture doctorale: enceint.