Chapitre 12

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Il était précisément 23h10. On entendit un craquement. Pour être précis, c'était le bruit d'une mâchoire qui craquer sous la pression du talon d'Izaya. On entendait également ses rires. La brune souri comme jamais en rejetant la tête en arrière. Elle se délectait des cris de peur des acolytes de celui dont elle était en train de briser la mâchoire. Il n'était pas mort, juste évanoui. Ses collègues étaient tentés de fuir mais c'était impossible. Izaya les menacer avec un révolver en mains.

Izaya : Désolé Messieurs mais je crains de devoir vous garder avec moi plus longtemps que prévu...Cela ne devrait pas vous posez problème puisque je suis de charmante compagnie ? Ah...Vos visages sont adorables ! Tellement couvert de larmes, de sueur et remplit de peur...

La brune pencha la tête sur le côté, tel une poupée désarticulée. Son sourire était grand, comme celui du chat de Cheshire dans Alice au pays des merveilles. Ses yeux... N'en parlons pas ! Les hommes que la brune avait coincés pendant le trafic de drogue étaient tellement effrayés, qu'ils s'étaient fais dessus pour la plupart. On entendit une fois de plus le craquement de la mâchoire de l'homme qu'Izaya piétiner sous son talon. Soudain, on entendit la sirène des voitures de polices. Le bruit tenté tant bien que mal de couvrir les rires stridents d'Izaya. Ses rires se calmèrent d'un coup. Les policiers sortirent de leurs véhicules et entourent rapidement les hommes. Izaya se hâta de ranger ses couteaux et alla rejoindre un policier en prenant soin d'écraser une dernière fois le peu de dents qu'il rester à ce pauvre homme. Lorsqu'elle arriva près du policier, celui-ci lui passa discrètement une enveloppe pleine. Izaya la vérifia quelque peu. 59 037,2557 yens, le compte y était. Contente d'elle, la brune s'en alla le sourire aux lèvres.

...

L'eau était chaude, très chaude mais cela ne sembler pas la déranger. Au contraire, elle affichait un doux sourire. Ne dépasser de l'eau, que son le haut de son visage, à partir du nez. La brune s'amuser à faire des bulles avec sa bouche. L'ambiance était drôlement calme dans le loft. Les jumelles devaient être en train de dormir ou de regarder un horrible porno...C'est ce qu'Izaya craignait...Pourquoi diable ses sœurs avaient-elles ce passe-temps ? Nul n'avais la réponse à cette question mais bon, ce n'est pas ça qui allait déconcentrer Izaya durant son bain. 

Elle avait récemment acheté un produit de bain aux vertus calmantes au camélia rouge. Ce qui donner à l'eau et à la mousse, une couleur sang. De cette façon, on ne voyait pas la différence entre le vrai sang qui provenait de ses victimes et l'eau du bain. Néanmoins, Izaya ne pensez plus trop à son affaire de tout à l'heure...Elle penser plutôt au fait qu'elle avait faillit voir Shizuo tout à l'heure. A qui était donc destiné ce poteau ? Avec qui Shizuo était-il en train de se battre ? Qui avait-il massacré en lui brisant quelques os ? Izaya aurait aimé le savoir pour également s'occuper de cette personne. Nul autre n'avait le droit de se battre comme ça avec Shizuo apars elle. « Shizu-chan lui appartenait ». Izaya était comme une reine maléfique contrôlant un pauvre chasseur. Elle aimait la vision de Shizuo soumis face à elle, obéissant à ses ordres. Cette vision fit sourire la brune mais la fis aussi rire au passage. 

Elle se redressa un peu dans sa baignoire pour que l'eau lui arrive au-dessus de la poitrine. Ses bras étaient posés sur les bords de la baignoire. L'informatrice affichait le même sourire que tout à l'heure, un sourire machiavélique. Ne lui manquer plus qu'une couronne sur la tête. Enfin bref, Izaya se leva et quitta sa baignoire. Elle se sécha quelque peu avant d'enfiler une nuisette noire en dentelle avec la veste de nuit qui allait avec. 

La brune se regarda dans le miroir, elle se trouvait plutôt attirante voire même : sexy. Elle était fière de ses atouts qui faisait rêver certains et rendait jalouse d'autres. Personne ne lui résister...Ou presque...Si on exclu Shizu-chan, c'était bon. Le visage de celui-ci apparut dans l'esprit d'Izaya qui fit aussitôt la grimace. Pourquoi pensez-t-elle autant à lui ce soir ? Il fallait qu'elle arrête ! De plus, elle devait se coucher tôt car demain était une grosse journée. Elle allait recevoir ce qu'elle avait commandé pour son chaton et elle allait justement devoir allez chercher celui-ci. La petite boule de poils était attendue du côté d'Izaya. La brune avait hâte.

Il ne fallait pas non plus qu'elle oublie le départ de ses sœurs. Les mots « Ce serait dommage » résonnaient de façon ironique dans l'esprit d'Izaya. Celle-ci était pressée de retrouver le calme et la sérénité qu'il y avait avant l'arrière des jumelles. Enfin, la brune quitta la salle de bain pour allez jusque dans sa chambre, elle s'écroula littéralement dans son lit et embrassa tendrement sa couette dans laquelle, elle s'emmitoufla. L'informatrice qui avait pour habitude de ne porter qu'une culotte la nuit, n'avait pas la moindre once de courage pour ôter sa veste et sa nuisette. Elle n'avait qu'à dormir habillée et puis zut. Pas moyen qu'elle bouge. Le lit était actuellement son paradis. Néanmoins, elle n'avait pas encore envie de dormir pour une raison qui lui échapper. Elle n'avait pas réussi à trouver le sommeil avant un bon moment. Serait-ce l'excitation de demain ? Qu'importe...Ses yeux couleur purpurine se fermer doucement jusqu'à ce qu'elle s'endorme enfin.

...

Ses mains si grandes sur sa taille. Ses lèvres sur sa nuque. Son corps musclés contre le sien si frêle. Tout ça, elle le détester. Pourquoi tout ça ? N'était-il pas son plus grand ennemi ? Son rival ? Pourquoi diable aimait-elle le contact de ses mains puissante sur sa peau si blanche, si pure. Il était comme une tâche sur le tableau. Les draps se froissaient sous eux. Elle s'accrochait désespérément à l'oreiller pour tenter de s'extirper de ses bras qui la tenait avec force, l'empêchant de s'enfuir. Elle sentait le bassin de cet homme au niveau de ses fesses. Il voulait le faire, il lui disait qu'il l'aimait mais ce n'était pas vrai. La brune savait que cela n'arriverait jamais. Ceci n'était qu'un tissu de mensonge tout comme ses frissons, ses mots tendres et cette insupportable douceur.

...

Elle se réveilla en sursaut. Elle regarda au loin puis autour d'elle pour vérifier qu'il n'était pas là. Que s'était-il passé ? Pourquoi avait-elle fais cet horrible rêve ? C'était un cauchemar...Pourquoi lui ?! Izaya n'en revenait pas. Elle tenait sa tête entre ses mains pour essayez d'oublier cette effroyable vision du corps de...Mais surtout...Pourquoi était-il nu ?!

A suivre...

Ils se détestent mais pourtant ils s'aimentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant