Chapitre 67

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Son cœur palpitait sous sa poitrine dont le blond s'occuper tendrement. Ils se voyaient à peine dans le noir mais tous deux savaient quels endroits toucher, mordre, où même pour s'agripper pour être au plus près du corps de l'autre. Ils s'embrassaient tendrement entre deux coups de reins que donner le blond à la brune. Celle-ci s'agrippait désespérément au dos de l'ex-barman qui, par chance, ne ressentait aucune douleur mais à la place, tout le plaisir que pouvait lui procurer son informatrice. La concernée dégager une douce odeur de rose qui n'échappa pas à Shizuo qui la serra un peu plus contre elle. L'autre lui murmura qu'elle l'aimait, il ne pouvait qu'y croire désormais. Sa forte main caressa la joue d'Izaya. Celle-ci put voir le sourire du blond malgré la pénombre. Lui, put apercevoir son regard carmin. Il ne pu s'empêcher de l'embrasser une énième fois et lui chuchoter à son tour c'est quelques mots dans l'oreille.


Shizuo : Je t'aime...


...


Ils étaient l'un contre l'autre parmi les draps. Leurs jambes se croisaient et leurs mains étaient unies.


Izaya : Tu es sûr de vouloir le faire ?

Shizuo : Je crois qu'après ce qu'il vient de se passer, tu n'as plus besoin de douter.

Izaya : C'est justement ta dernière chance de t'enfuir.

Shizuo : Crois-moi, si je l'avais voulu, je l'aurais fait depuis longtemps.


Les joues de la brune foncèrent légèrement. Ses doigts qui avaient quitté la main de Shizuo, vinrent se promener sur le torse de celui-ci. Il n'y avait aucune cicatrice.


Shizuo : Tu as l'aire pensive.

Izaya : Je réfléchissais juste au fonctionnement de ton corps. Pourquoi ni a-t-il aucune marque malgré tout ce que tu as pu subir ? Que ce soit par moi, ou les autres ?

Shizuo : Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie mais avant, tu me traitais toujours de monstre... Peut-être que j'ai effectivement ce côté sombre...

Izaya : Tais-toi...

Shizuo : Quoi ?

Izaya : S'il y a un monstre ici, il s'agit de moi... Regarde-moi...


La brune se redressa, ôtant le drap pour dévoiler son corps qui depuis le dernier combat, avait subi un sacré choc. On y voyait encore les coups qu'elle avait pris, les lames qui l'avaient touchée. Elle n'en garderait peut-être pas indéfiniment des cicatrices physiques, mais dans son esprit, le mal était fait.


Izaya : Ta rose est fanée Shizuo... Ses pétales sont tombés...


Alors que c'était des larmes qui s'apprêtaient à tomber, l'informatrice se fit renverser en arrière par son blond qui l'embrassa fougueusement.


Shizuo : Cela ne m'empêchera pas de la conserver précieusement.


Son regard brun et son air sérieux l'envoutèrent et firent s'envoler ses doutes. L'informatrice se laissa guider dans cette danse sans fin qu'ils avaient débuté à deux. Ses fines mains plongèrent dans la chevelure blonde de l'homme qui l'enlacer tendrement tout en l'embrassant avec passion.


Izaya : Je t'aime aussi...


...


Les cartons s'entasser dans le petit appartement miséreux auquel le blond allait faire ses adieux. Celui-ci revenait tout juste du camion pour emporter d'autres cartons que la brune s'activer à faire. La jeune femme était si concentrée qu'elle ne l'avait même pas remarqué dans la pièce. Elle se contentait de condamner les cartons avec du scotch. Par chance, Shizuo n'avait pas tellement d'affaires. Il s'agissait surtout de vêtements et de quelques souvenirs familiaux. C'était bien pour cela qu'ils n'avaient pas sollicité l'aide de leurs amis. A quoi bon les déranger pour si peu ? 

L'ex-barman prit trois cartons dans ses bras mais avant de passer le seuil de la porte, il fit demi-tour pour se diriger vers sa tornade brune pour aller lui embrasser sa nuque découverte. Il partit en vitesse pour faire mine qu'il était innocent. Néanmoins, il ne résista pas à l'envie de voir la tête de la brune qu'il n'avait pas bougée d'un poil. Déçu, il quitta l'appartement pour retourner au camion mais s'il savait que derrière ce manque de réaction, se cacher une informatrice terriblement embarrassée, abordant une paire de joues bien rouges. La jeune femme vint enfouir son visage dans l'une des nombreuses chemises qu'elle avait déjà emballée.


Izaya : Idiot de Shizuo...


Encore une soirée et une nuit avant que demain ne soient leur premier jour de vie commune. Comment cela allait-il se passer ? Serait-ce un conte de fées ou un véritable désastre ? Seul le temps nous le dira. En attendant, le dernier carton fut fermé. Ils allaient enfin être ensemble. Ils étaient jeunes et cons à l'époque, prêts à tuer l'autre... Ce temps était révolu pour laisser place à une drôle d'histoire dont personne ne connaissait la fin, enfin... Pour l'instant...


A suivre...

Ils se détestent mais pourtant ils s'aimentWhere stories live. Discover now