Ils se détestent mais pourtant ils s'aiment

Chapitre 14

Il était presque 11h. L'attente dans l'ascenseur fut particulièrement longue. Elle fixa son visage livide dans le miroir de celle-ci. On pouvait voir ses yeux rouges sang malgré les nombreuses mèches de cheveux noirs qui cacher son visage. Enfin, la porte de l'ascenseur s'ouvrit. Elle put rentrer chez elle avec Cherï, à nouveau dans sa caisse de transport. Lorsqu'elle passa le seuil de la porte, les jumelles lui sautèrent dessus.

Les jumelles : Il est où le chat ?!

Les filles avaient l'air d'avoir des étoiles dans les yeux. Izaya quant à elle, fit rouler les siens avant de contourner ses sœurs pour aller jusque dans le salon. Elle ôta sa veste et la jeta sur le canapé avant de s'y assoir. Elle ouvrit doucement la caisse de transport et regarda comment allé Cherï.

Izaya : Pardon pour la frayeur de tout à l'heure...Maintenant tu peux sortir, il n'y a plus rien à craindre.

Izaya tendit la main vers son chaton. La petite renifla le bout des doigts de la brune avant de sortir de la cage pour venir sur celle-ci. Izaya prit Cherï dans ses bras et la serra tendrement contre elle. Elle fut aussitôt apaisée. Ou presque... Le regard insistant de ses deux sœurs la dérangé fortement.

Izaya : Si vous voulez, vous pouvez venir mais faite le doucement.

Les deux filles affichèrent un grand sourire avant de s'approcher pour caresser la petite boule de poils qui se montrer très attendrissante et très douce. Elle ne cesser de ronronner. Le petit moment de tendresse dura une bonne heure avant que les jumelles ne commencent à se préparer pour partir. Izaya leur avait réservé un taxi qui les conduiraient jusqu'à la gare mais elle ne pouvait pas se permettre de sortir à cause de ce qui s'était passé tout à l'heure, elle avait encore assez mal. Les jumelles comprirent la situation et dirent donc au revoir et merci à leur chère grande sœur avant de partir. Du haut de sa baie vitrée, Izaya les regarda partir avec Cherï dans les bras. La brune plongea son regard dans celui du chaton.

Izaya : Nous ne sommes plus que toute les deux maintenant...

...

Deux semaines étaient passées depuis le départ des jumelles. Izaya n'était presque pas sortis. Elle passer ses journées sur l'ordinateur pour son travail ou la télé lorsqu'elle voulait faire une pause. Elle s'alimenter principalement au café et au sushi qu'elle commandait une fois sur deux. Mais malgré tout son travail, elle n'oubliait pas son rôle de maitresse pour autant. Elle prenait le temps de jouer avec Cherï et de la câliner. La petite qui, à son arrivé était toute menue, avait prit un peu de poids. Le vétérinaire était content de cela. Izaya aussi. D'ailleurs, celle-ci avait encore fais des folies pour son petit ange. Elle lui avait acheté un nouvel endroit pour dormir en forme de boule grise avec l'intérieur remplie de fourrure rouge. Autant vous dire que Cherï y passer la majorité de son temps. De plus, Izaya l'avait installé près de la fenêtre pour que la petite voie le monde extérieur.

...

Elle marchait dans la nuit, d'un pas tranquille. On entendait quelque fois le bruit que faisaient ses talons lorsqu'ils claquaient contre le sol. Izaya regardé droit devant elle avec un regard sans la moindre émotion. Elle venait de terminé son travail et la voilà parmi la foule d'Ikebukuro, comme une citoyenne normale, une vraie femme et non le pire des démons. Que devait-elle faire ? Rentrer ou rester ? Tel était la question...Etant donné qu'elle avait passé beaucoup trop de temps enfermée, elle avait décidé de se promener un peu plus longtemps. Elle s'engouffra dans la foule pour se mélanger « aux humains ». Tous étaient faibles mais rester important pour elle...Contrairement à une personne qu'elle haïssait de tout son être. La brune s'arrêta de marcher soudainement pour se mettre à sourire de façon diabolique...Elle avait un plan...

Izaya : Je vais te faire regretter ton dernier affront Shizu-chan... !

...

Il était là, elle le regardait du haut du toit d'une boutique. Son sourire était toujours le même, aussi sadique soit-il. Elle était au bord du toit. Un seul pas la séparé du vide. Vide dans lequel elle sauta en prenant soin de sortir ses lames de sa poche avant.

Izaya : Shizu-chan !!

Il se retourna. Elle atterrit sur lui, le faisant tomber. Elle fit un bond avant d'atterrir au sol. Elle fonça vers lui, lame à la main, prête à attaquer. Sans hésiter, le blond attrapa un poteau métallique pour se défendre. La brune était rapide. Ses lames fendaient le vent. Elle avait réussi à lui arracher un bout de sa chemise. La foule autours d'eux avait filé. Ils étaient seuls dans la rue. Shizuo riposta et fit valser Izaya dans les airs. Celle-ci atterrit au sol tel un chat malgré le fait qu'elle soit en talons. Elle ne bougeait pas, ce qui inquiéter Shizuo. Elle fit basculer sa tête sur le côté telle une poupée désarticulée avec le sourire du diable. D'un coup, la diablesse se mit à rire de façon hystérique avant de sortir un pistolet de son manteau.

Shizuo : Pose ça espèce de garce !

Izaya : C'est complètement abject ce que tu dis là Shizu-chan !

Elle tira de sang-froid dans l'épaule de Shizu-chan qui n'avait pas vu le coup venir. Il était blessé. Il esquiva la balle suivante avec peine. La brune s'approchait tout en tirant. Elle était si précise dans cet état d'hystérie. Shizuo ne comprenait pas comment la folie pouvait être si présente. Alors qu'il réfléchissait, il n'avait pas vu la brune s'approchait. Elle fut bien trop rapide. Le blond fut donc plaqué contre un mur avec la jeune femme collé à lui. Il la regardait. Elle tremblait. Elle releva la tête. Elle affichait un doux sourire tout en continuant d'enfoncer la lame dans l'abdomen de l'Homme le plus fort d'Ikebukuro.

Izaya : Echec et mat Shizu-chan.

A suivre...