Chapitre 50

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C'était leur dernière soirée avant de rentrée. Depuis qu'ils étaient revenus au chalet, ils ne s'étaient pas parler à cause de l'histoire du restaurant. Ils avaient passé l'après-midi, chacun de leur côté. Shizuo avait joué avec Cherï et Izaya avait lu avant de migrer vers le bain type Onsen qu'elle avait fait aménagé pour elle, histoire de ne pas allez dans les bains publics. Cela faisait déjà une demi-heure qu'elle était dans l'eau surchauffée. Cela lui faisait particulièrement du bien au niveau des muscles. Elle pouvait enfin soufflé mais alors qu'elle croyait à un parfait moment de détente, elle entendit la porte s'ouvrir. Elle se redressa vivement, prête à attaquer si besoin est. Elle finit par apercevoir une tignasse blonde à travers la vapeur provenant de l'eau chaude. Leurs regards se croisèrent. Izaya se remise dans l'eau en vitesse et Shizuo voulut sortir de la pièce.

Izaya : Non, attend !

Elle aurait presque voulu le rattraper mais elle s'abstint. Elle préféra rester à sa place et user de la voix. Il se tourna vers elle, que devait-elle lui dire maintenant ?

Izaya : Tu...Tu veux...Venir ?

Le silence régna quelques instants. Ils n'avaient pas osé se regarder mais Izaya ne put résister à lever les yeux lorsqu'elle entendit le bruit de l'eau. Il l'avait rejoint. Le blond vint s'assoir en face de la brune dont certaines mèches, lui cacher le visage. Sous l'eau, leurs pieds se touchèrent, ils paniquèrent donc un peu tellement ils étaient gênés. Néanmoins, ils n'allaient tout de même pas rester comme cela éternellement, l'un des deux devait dire quelque chose. Mais qui ? Ou s'ils ne voulaient rien dire, pourquoi pas agir ? C'est Shizuo qui se décida à faire le premier pas car il voyait bien qu'Izaya allait finir par se transformer en volcan...

Shizuo : Tu veux que ce soit moi qui face la route demain ?

Izaya : C...Comme tu veux...

Shizuo : Je peux me rapprocher un peu ?

Elle n'osa pas répondre de vive voix, elle se contenta d'un hochement de tête que le blond vit sans soucis. Il se rapprocha donc avec hésitation de la brune qui n'osait pas relever la tête. Néanmoins, cela ne le découragea pas à passer son bras autour de ses hanches. Ce qui eut pour effet de lui procurer un frisson. Elle hésita à se dégager mais Shizuo la serra un peu plus contre lui. Il posa sa tête contre la sienne et ne bougea plus pendant un moment avant de reprendre la parole.

Shizuo : Tu sais, je ne voulais pas te faire peur tout à l'heure... Les mots sont sortis de ma bouche avant que je ne m'en rende compte...

Izaya : Ce n'est pas ta faute... Après tout, ce n'est pas comme si tu voulais vraiment des enfants donc...

Shizuo : Qui te dit que je n'en veux pas ?

Izaya : Tu en auras surement avec une autre.

Shizuo : Comment peux-tu croire un seul instant que je veux avoir des enfants avec une autre femme ?!

Izaya : Eh bien...Avec ce que je t'ai dit, il y a longtemps...

Soudainement, un souvenir revint dans l'esprit de Shizuo, un souvenir qu'il aurait préféré oublié à tout jamais. Le jour où Izaya avait mis fin à leur relation « purement sexuelle ». Ses paroles furent plus que blessantes et elles résonnaient à nouveau dans la tête du blond « On sortirait ensemble, on se marierait et tu voudrais un enfant ? Ce serait intéressant ! Notre enfant serait le plus grand monstre de l'histoire !! Ah ah !! Je me demande combien de temps il pourrait survivre ! Tu risquerais de le tuer avec ta force ! Tu pourrais aussi tuer sa mère !!... ». Les yeux de Shizuo se posèrent sur la brune qui se leva brusquement pour sortir du bain mais elle fut rattrapée. Elle cria et tenta de se débattre mais il la tenait avec force. Elle lui donner des coups avec ses jambes mais à quoi bon, il ne sentait rien. Cette situation dura un moment. Les cris d'Izaya résonnèrent dans la pièce, tout comme ses pleures. Elle aurait voulu partir mais Shizuo n'était pas décidé à la lâcher par peur de la perdre à nouveau. Finalement, elle renonça et laissa retomber ses jambes dans l'eau. L'homme aux cheveux blonds, put donc la lâcher. Elle tomba dans l'eau, portant ses mains à son visage pour cacher celui-ci qui était couvert de larmes. Il était mal. La voir dans cet état, lui donnait mal au cœur. Il se rapprocha tout doucement pour venir l'embrasser sur l'épaule.

Shizuo : Je sais que ce jour-là...C'était une autre Izaya qui parlait... C'est celle d'aujourd'hui dont je suis vraiment amoureux et je sais que je ferais tout pour la rendre heureuse et qu'elle en fera autant de son côté... Je me trompe ?

Izaya : Idiot de Shizu-chan...

Il ne voyait pas son visage mais il savait pertinemment que la brune était en larmes. Elle tremblait de partout, elle était à bout.

Shizuo : Allez, sortons d'ici.

Pas une, ni deux. Il attrapa son informatrice qui se laissa faire. Il put effectivement voir quelques larmes à travers les mèches noires masquant son visage pâle. Ils sortirent de la pièce surchauffée pour directement allez dans la chambre. Shizuo posa Izaya sur le lit avant de la couvrir un peu plus car la serviette commencée à être trempée. Il jeta donc le tissu mouillé au loin pour prendre le plaid qu'il posa sur la brune le temps de lui un vêtement. Soudain, il se rappela des kimonos qu'elle avait achetés tout à l'heure. Il alla fouiller dans les sacs pour en sortir le bordeaux qu'il fit enfiler à la demoiselle. Elle se laissa faire une fois de plus et lorsque le vêtement fit enfiler, Shizuo lui trouva un côté très séduisant. En effet, elle ne portait pas le kimono blanc que l'on été censé mettre en dessous celui-ci. Du coup, elle était dans une tenue très légère mais il valait mieux ça que rien. Surtout qu'il ne pouvait pas se permettre de critiquer puisqu'il était uniquement en caleçon. Maintenant qu'elle était vêtue, il pouvait s'assoir près d'elle et même les allonger. Ce qu'il fit. Il la serrait dans ses bras à fin de la calmer complètement.

Izaya : Shizuo...Tu le pensais vraiment ? Le fait de...Finir ta vie avec moi... ?

Shizuo : A ton avis, idiote.

Sans hésiter, le blond embrassa la brune sur le front puis sur la joue avant de faire glisser ses lèvres sur les siennes. Leur baiser fit tendre et passionné avant d'être arrêté par manque d'air.

Shizuo : Je t'aime...

Izaya : Moi aussi je t'aime...

A suivre...

Ils se détestent mais pourtant ils s'aimentWhere stories live. Discover now