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- Tu veux rentrer?
- Non, j'suis bien là, souriais-je doucement en me blotissant davantage contre le brun.

Resserrant légèrement son bras autour de mes épaules, Ken me retourne mon sourire et continue d'avancer le long du vieux port de l'arrondissement de Minato. Il avait d'ailleurs passer plus de quinze minutes à m'expliquer à quel point le fait que l'arrondissement s'appelle Minato comme Minato Namikaze, le père de Naruto, était excitant pour lui. J'avais beaucoup ris.
En regardant l'horizon, je tire disctrètement la manche de Ken avant de finalement le faire asseoir sur un banc à mes côtés, face à la mer. Je pose ma tête contre son épaule, avant qu'il n'attrape mes molets pour les mettre sur ses cuisses, et je me retrouve donc à moitié affalée sur lui. Le grec sourit et embrasse ma tempe avant de fermer les yeux. Je reste donc dans cette poisition sans rechigner, me blottissant contre lui en profitant de la vue face à nous.

C'est finalement après une petite demi-heure supplémentaire à ne rien faire qu'on se décide à rentrer. On parle tranquillement tout au long du trajet et lorsque je pénètre dans la maison, je m'empresse de retirer mes baskets, les pieds en total compote. Ken fait de même et je remarque qu'il est vingt-trois heures passées en jetant un coup d'oeil à l'horloge murale. Je ne suis pas encore très fatiguée, étant donné que j'ai passé la majorité du vol à dormir, mais je sais pertinemment qu'il va falloir que je me force à ne pas dormir trop tard. Je file jusque la chambre qui m'a été attritré afin de troquer mes vêtements contre mon pyjama, qui n'est qu'un vieux t-shirt appartenant à l'un de mes frères et un short en coton noir, avant de me démaquiller. Je rejoins Ken dans la sienne et le trouve assis sur son lit, en tailleurs, entrain de lire un manga. Il n'est vêtu que d'un caleçon, et le voir ainsi me donne soudainement envie de faire demi-tour, par peur de ne pas arriver à me contrôler. Je fais finalement mon chemin jusque lui et m'assied derrière lui sur le matelas, enlaçant sa taille de mes bras tout en posant ma tête entre ses deux omoplates. Le rappeur finit par refermer son bouquin, le posant un peu plus loin sur le tapis avant de se tourner vers moi. Il remet mes cheveux en places et me sourit légèrement, avant de déposer un baiser sur le bout de mon nez. Il embrase ensuite mon front, puis ma tempe, et descendit ainsi jusque mon cou, en évitant soigneusement mes lèvres. Ken glissa sa main dans ma nuque, qu'il agrippe doucement avant de se mettre à sucer la peau fragile de mon cou, m'arrachant toute volonté de mettre les choses au clair avec lui avant d'établir ce genre de contact charnel à nouveau. Lorsque ses dents entrent en contact avec ma peau, je sens mon cœur rater un battement, tandis que mes mains tentent désespérément de s'accrocher à ses épaules. Ce n'est pourtant que de simples baisers, mais Ken n'est lui pas n'importe qui, ce qui fait certainement toute la différence. Il finit par étendre ses jambes sur le lit et adosser son dos contre le mur, avant de m'attirer à califourchon sur lui, ce que j'accepte non sans me mettre à rougir. C'était pourtant évident que ce genre de choses allaient se produire, mais j'avais préféré ne pas y penser et voilà que maintenant j'étais prise au dépourvu.

Les mains du grec caressèrent mon dos avant de se poser sur mes fesses, les pressant légèrement avant de coller mon bassin au sien, nous arrachant à chacun un soupire incontrôlé. Je le sentis sourire contre ma peau, sourire qui d'ailleurs fit naître le mien quelques secondes plus tard. Posant mes mains à plat sur son torse, je me recule légèrement et encre mon regard dans le sien, pouvant y lire tout le désir qu'il pouvait bien éprouver à mon égard.

- Qu'est-ce qu'on fait Ken? Murmurais-je doucement, caressant sa peau du bout des doigts.
- On s'aime, sourit-il en attrapant mon visage entre ses mains, me faisant sûrement ressembler à un hamster dû à mes joues.
- Alors aime-moi plus fort.

Il attrape ma lèvre inférieur entre ses dents et me pousse finalement en arrière, plaquant mon dos contre le matelas inconfortable de la chambre. Son corps surplombe le mien, et sa main attrape ma cuisse qu'il remonte légèrement sans me quitter des yeux. Je me met à sourire largement, détaillant chaque parcelle de son visage avec minutie, comme si je le redécouvrais. Ses lèvres entrent de nouveau en contact avec ma peau, et je sais pertinemment que le reste de la nuit se promet d'être tout, sauf reposant.

- Alors on est ensemble? Me demande Ken quelques heures plus tard, allongé à mes côtés, sa tête posée sur mon ventre et ses bras entourant ma taille.

Sa question me prend de court, tandis que j'arrête de caresser ses cheveux en fronçant mes sourcils. Je laisse mon regard parcourir le haut de son corps et ne peut retenir un sourire en voyant le draps tomber négligemment au niveau de ses hanches nues. Pour une fois, je n'ai pas envie de me prendre la tête à penser à tous les mauvais côtés. Je sais que j'aime Ken. Je l'ai au fond toujours aimé. Et Ken m'aime sûrement aussi, alors je ne vois pas pourquoi je refuserai d'essayer.

Le grec se redresse en s'appuyant sur son bras gauche, encrant ses iris chocolat dans les miennes avant de planter un baiser sur mes lèvres. Je lui souris alors doucement et l'embrasse à mon tour.

- On est ensemble, j'affime. Et ça veut dire que t'es rien qu'à moi maintenant, Samaras.
- J'suis qu'à toi seulement si t'es qu'à moi meuf, rit-il en haussant l'un de ses sourcils.
- Oups désolée ça va pas être possible, j'suis déjà à Thaïs j'lui ai promis.
- Ta gueule t'es à moi.

Il me lance un large sourire et m'attire contre lui pour me serrer dans ses bras, posant sa tête juste au-dessus de ma poitrine. Il embrasse tendrement mon épaule et finit par s'endormir dans cette position, me laissant avec un grand rictus scotché aux lèvres.

Amitié Destructrice. ksWhere stories live. Discover now