L'écureuil dans le paté

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NDLA: Bonjour à tous! Après des mois d'abscence, voici le nouveau chapitre du Complot du siècle! Maintenant, que le bac, le permis et tout le reste c'est dans la poche, je vais pouvoir écrire plus régulièrement. La fin de cette fic n'est toujours pas écrite, je ne peux donc rien promettre en terme de date de publication. Cependant, il est clair que je ne lâcherais pas cette histoire, ele aura donc bien une fin (c'est l'inspiration qui décidera de quand). Bref, bonne lecture et enjoy!

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Les gardes se saisirent rapidement de Maybourne, débarrassant ainsi SG1 et leur permettant de se rapprocher des agents. L'incompréhension se lisait sur les visages de tous. Mulder et Scully n'avaient pratiquement pas eu de nouvelle de Washington depuis qu'ils avaient foulé le sol du Colorado. Ils se dirigèrent tels un seul homme vers la salle de briefing. Scully fut la première à réagir.

-Vous a-t-on expliqué pourquoi on nous demandait sur DC général ?

-Absolument pas agent Scully, un certain directeur Kersh m'a juste ordonné votre rapatriement immédiat.

Mulder et Scully se fixèrent un court instant. Cela sentait mauvais, si c'était Kersh qui les rappelait, cela ne pouvait rien signifier de bon pour eux. O'Neill, conscient de l'échange entre ses nouveaux amis, prit la parole.

-Mon général, sans vouloir paraître insolent, il me semble que Dana et Mulder devraient rester au sein de la base. Avec tout ce qui se trame en dehors, ils ne sont pas en sécurité.

-Je sais bien cela colonel, mais nous n'avons aucun pouvoir sur les décisions que prend le FBI. Je suis désolé pour vous.

Les deux concernés hochèrent gravement la tête. Ils devaient au plus vite retourner à Washington, point à la ligne. De toute façon, l'autre sangsue de Kersh ne tolérerait aucun retard et aucune magouille pour les sortir de là.

-Bon ben, ce n'est pas que votre base ne soit pas sympa et votre compagnie agréable, mais je pense que nous allons y aller. Vous avez beaucoup de choses à gérer et nous sommes attendues pour se faire tirer les oreilles par nos copains. Jack, Sam, Daniel, Teal'c, général, bon courage pour la suite !

-Mulder à raison, nous allons partir. J'ai été ravie de faire votre connaissance et de travailler un temps avec vous tous.

Dana adressa un sourire triste à l'équipe. Tout comme son collègue, elle ne souhaitait absolument pas quitter la base. Sam lui sourit en retour et s'approcha pour la serrer dans ses bras tandis que les hommes échangeaient des poignées de main sincères. Profitant de ne pas être au centre de l'attention, les deux filles échangèrent quelques recommandations.

-Prends soin de toi Dana, et parle de tu sais quoi avec Mulder, cela ne pourra qu'être bénéfique. Tu vas me manquer.

-Toi aussi Sam, et je te retourne tes conseils, il faudrait être aveugle pour ne pas voir ce petit quelque chose entre Jack et toi.

Elles se sourirent avant que Scully ne soit accaparée par les gars. Après de longues accolades et embrassades (même T l'avait serré dans ses bras), le duo le plus extravagant du FBI se dirigea vers l'ascenseur. Le général leur avait dit que leurs bagages seraient envoyés directement vers la base d'Andrew et qu'ils ne devaient, en conséquence, pas s'en occuper pour le moment. Ils furent raccompagnés jusqu'à la surface par un airman. Mulder avait posé une main au creux des reins de son amie, celle-ci y prenant appuie. La séparation avec SG1 avait été brutale. En quelques jours, ils avaient tous tissé des liens forts. Daniel avait promis de les tenir au courant et de les recontacter une fois qu'ils auraient réglé leur problème actuel. Ils traversèrent le parking en silence, le seul bruit les accompagnants étant celui de leurs chaussures claquant contre le bitume. L'air était humide et étouffant. De gigantesques nuages noirs envahissaient progressivement le ciel. L'orage montait au loin. L'estomac de Mulder se serra un court instant. Ils montèrent en voiture et Fox démarra. Aucun des deux ne se retourna, les clôtures de barbelés et l'immense trou dans la montagne s'éloignèrent dans le rétroviseur. Scully soupira et se tourna vers son ami.

Le complot du siècleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant