Les 24 derniers jours d'Anoé.

Sixieme jours

Plusieurs mois ce sont écoulés depuis l'arrivée de Melly mais également plusieurs larmes se sont heurtés au sol, quand va t-il daigner s'intéresser à elle ?

Au bout d'un certain temps, une rumeur courrait qu'apparemment Melly et Ken se seront mis en semble mais rien d'officiel, mais pour Anoé c'était déjà peine perdu, elle se détestait de ressentir tant de chose pour lui, elle se détestait de l'aimer, pour elle tout était de sa faute. Elle avait une fâcheuse habitude de remettre toute les fautes commise des autres sur son dos.

Elle avait l'impression de n'être qu'une source à histoire. Malgré la douleur de cette aveux, elle resta silencieuse et doucement elle commençait à ternir de l'intérieur, elle souffrait et ça tout le monde le savait mais personne ne l'aidait, personne ne lui parlais, il la laissait seul dans son mal être à se morfondre silencieusement sur son sort.

Les cours devenait trop répétitif au bout d'un moment, elle tournait toujours ses yeux vers la troisième table du fond ou Ken et Melly se chamaillaient toujours en cours de Mathématiques et de Histoire Géographie. Elle les regardait en rêvant qu'à la place de Melly se serait elle qui lui ferait autant sourire, que se serait elle qui lui ferait autant du bien, elle aimerai contribuer à son bonheur être une raison pour laquelle il se lèverais le matin une raison pour laquelle elle même se lèverai de son lit.

À cette pensée elle laissa échapper un long soupir, ses yeux dévièrent une nouvelle fois sur le table du fond mais cette fois-ci, se fut le regard de Melly qu'elle croisa, un regard simple, elle lui esquissa sourire sincère auquel elle y répondait par un faux sourire qui se voulait être vrai.

Et ce fut le même rituel pendant encore deux mois avant qu'une grosse dispute éclata dans la classe en plein cours de Physique chimie. Une nouvelle rumeur se fit entendre dans les couloirs du lycée, Ken et Melly ne serait plus ensemble.

Et cette nouvelle la rendait heureuse, sa pouvait paraître égoïste de sa part mais elle ne pensait qu'à son bonheur et au siens.