Septieme jours

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L'homme, à la poursuite du bonheur, essaie de se rassurer sur sa capacité à trouver le bonheur, ou reste persuadé que le bonheur est en lui. Et quand la porte du bonheur se ferme, on s'aperçoit qu'on n'avait pas su le cueillir à temps.

La sonnerie retentit et annonça également la fin du contrôle surpris de la prof d' Svt, alors Anoé s'empressa d'essayer de comprendre quelque exercices pour avoir le maximum de point possible or que tout les élèves s'empressaient de descendre dans la cour. La prof gronda la jeune fille et elle lâcha automatiquement son stylo et rendu sa feuille un peu déçu. Elle rangea ses affaires lentement et quitta la pièce.

Avec des pas nonchalant, elle se dirigea vers son casier et baissa la tête lorsqu'elle aperçu une bande de fille qui ne fait que de l'humilier depuis son arrivée au lycée. Elle détestait attirer l'attention et elle détestait s'attirer les foudres de ses trois filles mauvaises. Alors elle s'empressa de ranger le peu de cahier qu'elle ne devait pas utiliser avant d'aller vers la cours ou un regroupement et des cris se font entendre.

Curieuse elle s'approcha discrètement et resta bouches bée devant Ken et Mohammed se battant dans la cour, cette image lui arracha la vue, et sur le coup elle bouscula toute la foule et sépara Ken de Mohammed. Tout le monde avait arrêté de crier et regardaient la scène avec interrogations.

Les yeux du grec se posa sur les yeux noisette de la jeune fille qui elle resta horrifiée devant le visage amoché de son bien aimé, de son long doigt fin elle toucha légèrement l'arcade sourcilière d'où prévenait le saignement et le jeune garçon semblait avoir mal alors elle l'aida à le relevé et l'accompagna a l'infirmière. Il ne parlait pas mais il ne faisait que la fixer, et elle se sentait terriblement bien, même si son regard ne changeait pas de d'habitude le faite qu'il la regarde et d'aussi près lui fit une chaleur inconcevable dans tout le corps, arrivé à destination il se détacha d'elle et mima un faible merci avant de rentrer dans la pièce seul.

Ce simple petit mot ne tarda pas à la faire sourire de toutes ses dents, qu'est-ce qu'elle l'aimait ce garçon, elle l'aimait jusqu'à en avoir mal

Les 24 derniers jours d'Anoé.Donde viven las historias. Descúbrelo ahora