Chapitre XIX: « Tu penses qu'on pourrait s'embrasser [...] ? »

1.6K 85 5
                                    

en média c'est quand je vous ponds un chapitre et que l'inspiration me vient au milieu de la nuit quand je devrais dormir 🎶🌙😅

*

– Je suis crevée, soupiré-je. Ne comptez plus sur moi pour bouger aujourd'hui!

– Oh non, objecte alors Isaac. Je comptais visiter un peu, traîner au centre-ville, et aujourd'hui était le jour idéal... tu veux pas faire un effort et m'accompagner?

Je me retourne sur le siège passager pour croiser son regard à l'arrière.
Je fais la moue:

– Je suis vraiment fatiguée, sérieusement.

Il souffle.
Tant pis, je suppose. J'irai quand même, tout seul.

– Désolée, m'excusé-je sincèrement.

Il hoche la tête, déçu. Je me pince les lèvres et reporte mon attention sur les rangées de maisons qui défilent.

Il reste une demi-heure de route où je discute de tout et de rien avec Justin — mon petit ami refuse de prendre part à la discussion.

Je rentre dans l'appartement le sourire aux lèvres de façon inexplicable.

Encore un quart d'heure, et Isaac est parti en ville. Je me retrouve seule avec Justin.
Evidemment.

Je prends vite une douche et ressors les cheveux trempés pour m'affaler sur le canapé.

– Hey, proteste mon compagnon, tu vas foutre de l'eau partout sur mon beau sofa!

Je souris d'un air moqueur et il vient s'installer à côté de moi.
Si près que nos jambes se touchent.

– Surtout mets-toi encore plus proche, l'encouragé-je d'un air ironique.

– Si tu insistes...

Il passe un bras autour de mes épaules et se serre au maximum contre moi.

– Tu m'épuises, me lamenté-je, puis je rajoute, me rappelant de notre compétition: mais je t'adore, évidemment.

– Mouais, c'est ça, tu t'es bien rattrapée sur ce coup-ci.

– Bon, alors, ça te dérangerait d'enlever ton bras et de t'éloigner? demandé-je.

J'étais plus perturbée par son contact que je ne voulais l'admettre.

– Laisse-moi réfléchir... oui, ça me dérange. Sorry, vraiment.

Je roule des yeux. Irrécupérable.

Il dépose un baiser sur ma joue droite, et je sens ses lèvres s'attarder imperceptiblement, une fraction de seconde, sur ma peau.

Je sens ma tête s'enflammer. Ça y est, je vais devenir rouge comme une tomate et me foutre la honte...

Par chance, il semble ne rien remarquer.

Je sens ses yeux posés sur moi, sa bouche, son visage à quelques centimètres du mien; mais je garde obstinément le regard fixé sur un point invisible du mur en face de moi.

B A B Y S I T T E R  | j.bWhere stories live. Discover now