Chapitre XXXV : « Je le ferai. Pour toi. »

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Nos souffles haletants s'entremêlent tandis que, brusquement, les coups incessants assénés à la porte accompagnés des éclats de voix d'Isaac, s'arrêtent

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Nos souffles haletants s'entremêlent tandis que, brusquement, les coups incessants assénés à la porte accompagnés des éclats de voix d'Isaac, s'arrêtent.

Justin détache ses lèvres des miennes pour fixer bêtement la porte, comme si l'autre pouvait défoncer l'entrée et faire irruption à tout moment.

Nous tendons l'oreille ; des bruits sourds de pas sur la moquette du couloir extérieur nous parviennent faiblement et semblent s'éloigner petit à petit.
Bientôt, on n'entend plus que le son de nos respirations entrecoupées.

Justin baisse la tête pour croiser mon regard. J'ose à peine soutenir cet air pénétrant, un mélange de désir et d'incompréhension, comme s'il venait seulement de se rendre pleinement compte de ce que nous étions en train de faire.

Alors qu'il est sur le point de prendre la parole, les lèvres entre ouvertes, je le devance en chuchotant :

– Ne dis rien, s'il te plaît. Pas encore. Pas maintenant.

Et je pose une main sur sa nuque pour l'attirer à nouveau à moi et l'embrasser.

Je le sens esquisser un sourire contre ma bouche et je ne peux réprimer un sourire également.

Le même petit manège qu'il y a cinq minutes s'en suit ; il m'embrasse, je laisse ses mains se balader sur mon corps, sans pouvoir réprimer cette sensation de bien-être et d'excitation grandissante.

***
La sonnette de l'appartement retentit.

– Quoi, mais on peut pas être seuls deux minutes? peste Justin.

Il tente de se relever maladroitement, mais tout ce qu'il fait est perdre l'équilibre et s'affaler sur moi.

Je m'étrangle de rire et poussant un petit cri :

– Fais attention, idiot !

– Toi-même, idiote, rétorque-t-il en me tirant la langue.

Puis il dépose un bref baiser sur mes lèvres et se dirige vers la porte. Ne me demandez pas si notre relation est bizarre.

– J'espère que tu te rappelles que tu es en caleçon, histoire que tu n'ouvres pas grand la porte à notre visiteur.

Un rire me parvient de l'autre bout de la pièce... qui s'éteint lorsqu'il regarde par le judas de la porte et reconnait le visiteur en question.

Il se tourne vers moi d'un bond, soudain paniqué :

– Merde ! s'écrie-t-il à voix basse. Merde...

– Je pense que je n'ai pas besoin de demander qui c'est, soupiré-je d'un air détaché.

B A B Y S I T T E R  | j.bOù les histoires vivent. Découvrez maintenant