Chapitre 9

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Il fait chaud, très chaud, le soleil est si majestueusement dressé dans le ciel. Il y a par moment du vent qui joue avec mes cheveux. Mon paquetage est lourd mais je n'y prête pas vraiment attention. Mon M4A1 en main, j'observe les alentours. On vient de rentrer de notre tours de garde mais même dans le campement il faut être prudent. D'un coup je sens deux mains se poser sur mes hanches et des baisers dans le cou. Je me retourne et tombe nez à nez avec Aaron.

Aaron : Coucou bella.

Moi : Salut beau militaire.

On sourit puis il m'embrasse. Je coupe ce baiser enflammé, je n'ai plus de souffle moi.

Il m'amène dans sa tente.

Aaron : Tu rentres quand ?

Moi : Dans trois jours. Je soupire.

Aaron : Je rentre dans un mois et je te promet que je viendrais te voir à Hawaï !

Moi : Tu as intérêt.

Je le ré-embrasse. Le baiser est ardent, passionné mais tout se stoppe quand des tirs de mortiers se font entendre. Le silence précédent laisse place à des cris. On sort de cette tente en courant et ce que l'on voit me brise. On a tiré dans le campement. Des soldats sont à terre. L'agitation augmente. Au loin des hommes rentre dans le campement et tire sur les soldats. Je rentre dans la tente et vais chercher une arme de point. 

Ma spécialité ? Le tir de précision, autrement dis je suis une sniper. Je ressors et voit Aaron donner des ordres et mettre des soldats à l'abri il me voit et comprend ce que je vais faire. Il me couvre pendant que je cours vers la tours de guet. Je monte et m'installe rapidement, je fais descendre les battements de mon cœur et une fois que c'est fais, je vise et je tire. J'ai l'impression que plus j'en tue plus il y en a. Je suis à court de munition et je décide de descendre pour aider. Au bas de la tour se trouve Aaron et d'autre soldats qui se tiennent à l'abri, il sont à l'intérieur et ripostent grâce aux petites fenêtres désormais en miettes. Aaron recharge son arme et tire sur les ennemis.

Moi : Les renforts sont où ?

Aaron : On les as prévenus mais la communication a été coupée donc je ne sais pas.

Moi : Vous avez encore des grenades ? Il faut gagner du temps.

Aaron : Non, on a que des balles et encore, elles sont en quantités limitées.

Je regarde autours de moi et vois une armoire à pharmacie où se trouve des bouteilles d'alcool. Dieu merci. Il y a aussi des bout de tissu c'est parfait !

Moi : Quelqu'un a du feu ?

Tous : Non !

Moi : Aaron, tu vas balancer cette bouteille le plus loin possible sur eux et moi je vais lui tirer dessus pour qu'elle explose.

Aaron : Ok.

Il prend la bouteille.

Aaron : A 3. 1...2...3.

Il la lance et une fois qu'elle est à leur niveau, je tire. Un gros boom se fait entendre, puis des cris. On recommence pendant que les autres soldats les canardes. 

Nous n'avons presque plus de munitions et eux sont toujours plus nombreux et plus armés que nous. Mais quand tout semble perdu un bruit d'hélicoptère retentit. Ils sont là enfin. On décide donc de vider nos chargeurs sur ces enflures. Je suis tellement concentrée que je n'entend plus rien. D'un coup des dizaines de soldats rentre dans ce qui étaient avant tout cela notre lieux de vie et se mettent à tirer sur nos ennemis. 

Always faithfulWhere stories live. Discover now