- Chapitre 13 -

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Pdv de Carrie :

Je ne suis pas sortis de ma chambre depuis quatre jours. Mon père est venue deux fois pour tirer son coup et il est reparti. Je n'arrive pas à me défendre. Je suis vraiment trop conne ! Je me dégoute tellement. Peut être que c'est ma destiné... Être l'objet sexuel de mon père... J'aurais pensé que ça gênerait ma mère mais non. Apparemment elle se fiche de savoir que son mari se vide les couilles ailleurs... surtout qu'il se les vider dans la chaire de sa chaire. 

Je suis allongé sur mon lit regardant le bracelet que Dorothy m'a offert. Il est vraiment beau. Je ne crois toujours pas que ce petit bijoux m'appartient. C'est tellement précieux.

?? : Ou as tu trouvé ce bracelet ?

Je sursaute et cache le bracelet sous mon oreiller.

Moi : Nul part...

Rose : Tu peux me le dire je ne dirais rien tu sais...

Moi : Non je ne sais pas justement.

Rose : Carrie je ne sais pas comment me comporter avec toi... Je m'en veux beaucoup tu sais et te voir comme ça me fend le coeur... J'aimerais que ça s'arrange entre nous...

Moi : Non. Tu ne peux comprends pas...

Rose : Pas comprendre quoi ?

Moi : Que déjà en ne te parlant pas j'ai une vie de merde alors si en plus on se met à être comme des soeurs ma vie sera encore pire qu'avant !

Rose : Ne dis pas ça...

Moi : Mais putain c'est pas toi qui te fais frapper à longueur de journée pour rien ! Non c'est pas toi non plus qui en plus de vivre un calvaire à la maison qui te fais humilier au lycée ! Alors non je ne veux pas qu'on se parle. Comprends moi au moins pour une fois dans ta petite vie de fille pourrie gâtée !

Rose : Je suis malade je te rappelle !

Moi : Comment l'oublier ? Je suis la à cause de ça ! Juste à cause de ta putain de maladie ! Sans elle je ne serais pas de ce putain de monde ! Putain qu'est-ce que ça serait bien !

Rose : Tu sais je le vis mal de ne pas pouvoir être proche de toi...

Moi : Hahah très drôle !

Rose : Je ne rigole pas...

Moi : Et moi je me rappelle juste qu'a chaque fois que je me suis approchée de toi pour jouer avec toi je me suis faite frapper par toi et après par tes parents chéris !

Rose : Combien de fois je vais devoir te dire que je regrette !

Moi : Tu pourra me le dire un million de fois, me le dire dans toutes les langues possibles et inimaginables rien ne changeras... Je ne veux pas me rendre la vie plus difficile qu'elle ne l'est déjà...

Rose : Je... désolée pour tout....

Elle est sortie de ma chambre. Pour être honnête, ses paroles me touchent mais je ne peux pas prendre le risque... Non je vais rester avec ma solitude et je m'en sortirais...

La nuit vient de tomber et je n'ai pas bougé. J'entends des gens en bas mais je n'y prête pas attention. Je décide de me lever pour me rendre à la salle de bain. Je me douche en vitesse pour retourner au plus vite dans ma chambre. Lorsque que je tourne la poignet je trouve mon père et un homme d'une quarantaine d'années installés tout les deux sur mon lit....

Papa : Te voilà enfin !

Je ne répond pas... Ne me dites pas que ses paroles étaient réfléchies la dernière fois...

Papa : Je te présente Alain.

J'ai peur... Je recule doucement et part en courant... J'essais d'ouvrir la porte d'entrée mais je ne trouve pas les clefs...

Une main me retourne brusquement et mon géniteur me soulève comme un sac de patate en me frappant violement les fesses...

Une fois dans ma chambre mon père ma jeté sur mon lit et c'est mis à califourchon sur moi.
Quatre giffle plus tard il me hurle dessus...

Papa : ALORS PETITE SALOPE TU CAS M'ÉCOUTER ATTENTIVEMENT ! TU ES LA PUTE DE LA FAMILLE MAINTENANT ! ET TU DOIS FAIRE SE QUE VEULENT LES CLIENTS TU M'A COMPRIS ! SI J'APPRENDS QUE TU N'ÉCOUTE RIEN ET QUE TU ME FAIS PERDRE DES GROS BILLETS JE TE JURE QUE JE TE TORTUREAIS JUSQU'À LA FIN DE TES JOURS !

Je me met à pleurer comme une enfant.... Mon père se lève et sort de ma chambre en la fermant à clefs. Me voilà seule dans ma chambre avec ce Alain. Il s'approche de moi et je recule en même temps dans mon lit. Je me retrouve rapidement bloquée entre le mur et Alain. Je ferme les yeux lorsqu'il me caresse la joue.

Alain : À nous deux poupée !

À suivre...

Bébé MédicamentWhere stories live. Discover now