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-Vous êtes sûre de ce que vous dites???

-Je vous assure monsieur!

-On déplace sur le champ alors.

-Attendez une minute que je passe un coup file.

-On a pas une minute à perdre on y va tout de suite.

-Ils sont malins faudrait qu'on mobilise deux ou trois policiers.

-Aucune importance.On y va seul.

-Monsieur,ils doivent être armé faudrait bien qu'on ait des professionnels avec nous.

-les policiers Haïtiens?Des professionnels vous dites?Mais vous divaguez.

-Je reviens tout de suite, repondit Brown.

Monsieur Brown sortit mobiliser deux policiers puis revint au côté de Stanley qui en profittait pour parler à Caroline.Monsieur Brown Consulta son téléphone et s'apperçut qu'Il y avait un message de son patron l'obligeant à se rendre sur place dès maintenant.À le lire il s'agissait d'Une urgence.Il fait signe à Stanley de partir,et celui ci revint 2 minutes plustards. Ils montèrent dans la voiture des policiers qui n'étaient que deux puis suivant l'adresse donné par son patron,directeur en chef de l'enquête ,Monsieur Brown leur indiqua la route à suivre.Ils dérapèrent.Sous l'ordre de Stanley qui  voulait à tout prix rattrappé le temps perdu,Le policier conduisit à toute allure.À peine à 2 Km du point de départ,la voiture ralentit puis brusquement s'arrêta. Stanley Furieux, descendit pour voir la cause.

-Une panne de Caotchouc,déclara l'un des policiers.

-Oh non pas ça riposta Stanley.Vous n'avez pas de rechange?

-Sii mais Ça va prendre du temps pour le monter.

-Vaut mieux qu'on s'y mette tout de suite ou on risquerait de perdre ces voyous dit Monsieur Brown

-Mais vous imaginez le temps que ça prendra pour monter un nouveau caotchouc mais diable quel est votre rôle dans la société Haïtienne?

-Monsieur,Calmez vous intervint un policier,Hier soir on a dû utiliser cette voiture pour pister des Bandits de Cité Soleil et ce matin lorsque vous avez appelé on a sotté sur l'occasion de vous aider bien que fatigués.Ayez au moins un peu de respect pour nous.

-Vous me racontez quoi là  au lieu de monter le caotchouc?!!Est-ce de ma faute si vous n'êtes que des minables?!

-Monsieur du calme, intervint Brown.

-Que savez vous?hein!!! Y a seize ans ils m'ont joués le même théâtre et ça n'a pas changé depuis.Où va t-on dans un pays où on ne peut compter sur la police Nationale et que le nombre de bandits ne fait que grimper.

-Monsieur Stanley,Taisez vous laisser les faire leurs travails.

-Brown ,ferme la.Ne vous ai je pas dit qu'On devait s'y rendre seul!!

-On a plus le choix...Le temps presse se défendit Brown.

Malgré la rage qui grandissait en lui,Stanley parvint à se clouer le bec,regardant les policiers monter le Caotchouc et la nuit ranger son lit,Il approchait déjà vers 6 heures du soir.
Lorsqu'enfin ils eûrent fini,Ils montèrent à bord.Stanley les yeux rivés sur la route demandait à Dieu de l'aider à arriver à temps.Monsieur Brown à côté de lui fixait avec insistance son montre guettant chaque seconde,Son metier l'avait appris à se méfier de Chaque seconde car une seconde suffirait pour bousiller une enquête...
Lorsque la voiture s'arrêta enfin devant une grande maison.Les policiers se servent de leur matière grise et pénétra les lieux sans bruit.Brown ouvrit son tel et y lit : sous-sol.Il ordonna les policiers de le suivre puis ils s'y rendirent Stanley malgré les protestations des policiers pénétra les lieux en premier ouvrit la lumière et trouva qu'une chaise et des cordes.Il s'énerva,maudissant les policiers puis alors qu'il était assied à même le sol.Il essayait de comprendre le mode de vie qu'on infligeait à Kervens.Y avait sur les lieux  que de  la poussière.Sans trop le vouloir des larmes ruisselait sur sa joue.Il ne savait pas comment il anoncerait la nouvelle à Caroline,Elle était si heureuse lorsqu'Il lui avait dit se rendre à la recherche de Kervens...Stanley sortit de la salle se rendit à l'étage où était Brown.Une fois pénétré la cuisine,Il y trouva Brown avec un papier en main.Il le prit de ses mains puis y lit:

Rapide mais pas assez rapide.Je vous offre un verre.

Stanley regarda le thé sur la table et son esprit s'éclaircit,C'était donc lui...
Stanley sortit de la salle sans souffler mot.

-Monsieur Stanley,Nous vous présentons nos excuses,dit l'un des policiers.

Stanley les regarda pendant longtemps,Leur regard exprimait sincérité.Il s'éclaircit la gorge puis dit:

-Messieur,trouvez le moi.

-Stanley,comptez sur nous.Je vous promets qu'on le retrouvera.

Lorsque Stanley arriva chez lui,Il monta directement dans sa chambre où était Caroline.La porte s'ouvrit et elle était debout près de la fenêtre,dès qu'il pénétra les lieux elle se retourna vers lui et dit:

-Il Il Il est là....

Stanley regarda la tristesse de ses yeux.Elle semblait avoir viellis de 10 ans.

-On a pas pû le retrouver à temps

-Mais tu me l'avais promis dit elle en éclattant en sanglot.

Stanley vint à sa hauteur pour la prendre dans ses bras et alors qu'elle se débattait,Il utilisa sa force pour la retenir,elle finit par se blottir dans ses bras et à murmurer:

-Tu n'as pas tenu ta promesse,Tu es revenu sans lui...

Cette parole eût l'effet d'un coup de couteau pour Stanley qui finit par murmurer doucement:

-Je sais,Je sais....

Elle se détacha de lui,s'essuya les yeux puis lui tendit le téléphone qu'elle avait en main, il le prit et y lit:

Mère je suis toujours en vie t'inquiète pas.Prends soin de toi,Je t'aime.

Les yeux de Caroline se remplirent à nouveau de larmes et il la reprit dans ses bras,la laissant pleurer tout soûl contre son épaule.Puis,Lorsqu'elle se fût calmée,Il la prit par la main et l'emmena se coucher,la serrant contre lui jusqu'à ce qu'elle s'endorme dans ses bras.

Union[En Réecriture]Where stories live. Discover now