Chapitre huit

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Les quatre, nous embarquons à l'unisson dans la mini vannes de ma mère pour partir vers une nouvelle destination, surprise cette fois ci. J'imagine que se sera quelque chose comme la Caroline du nord ou bien la Pennsylvanie. En gros on fait habituellement un demi cercle dand le pays. On part de New York, on va jusqu'à l'autre bout en Californie, on descend au Texas et puis on remontent part le Kentucky, la virginie ou parfois Indiana. Bref un long voyage qui comporte énormément de route. Je n'ai rien dis quand rocky s'est assis au côté passager et j'avoue que j'aurais étrangement préférée qu'il s'assoit en arrière avec moi.
Il m'a donné un minimum d'attention et *pouf* j'en veux toujours plus. Je me répète sans cesse pourquoi je le déteste autant.
Il m'achale depuis qu'on est aller souper après la grande roue sur : pourquoi j'ai une haine aussi grande envers lui.
Je ne peux pas lui répondre à quel moment précisément j'ai décidée que je le détestais. J'en déduis que c'est à force de l'entendre se venter jour après jour.
Je piétine dans son siège devant moi pour qu'inconsciemment il m'accorde so attention et ça ne me prend pas plus de quinze secondes pour l'obtenir.
Il m'insulte, je l'insulte à mon tour, il se retour et je le teste en frappant de nouveau dans son banc. Chabote saute vite de son siège jusqu'à moi. Il commence par s'attaquer à mes hanches en me chatouillant. Ma mère me perce du regard à travers le rétro-viseur, mais je l'ignore en continuant de rire au meurtre. Je lâche des petits « arrête » « okay, c'est bon je me rend » étouffée par mes rires et mon manque d'oxygène.
- STOP! Crie ma mère en essayant de se concentrer sur la route.
Nous arrêtons immédiatement par peur.
Sa meilleure amie prend la place à ses côtés et la convainc de nous laisser faire, parce que « c'est la première fois qu'ils crient sans que se soit pour s'insulter ou bien se taper », ma génitrice roule des yeux et nous laisse continuer en boudant.
Donc malgré ma tentative d'échappement, il rattrape mon corps à moitié sauvé du banc pour le tirer vers lui en m'empêchant donc de me sauver. Rock me pousse dans le coin de m'emprisonne entre lui et la portière. Soudainement il glisse encore une de ses mains entre mes deux cuisses donc je me recule le plus que je peux sans comprendre pourquoi il fait ça et un peu aussi par malaise. Il me souffle à l'oreille de m'excuser et je refuses honorablement en secouant mes jambes pour me débattre. Il sourit arrogamment et se met à chatouiller l'intérieur de ma cuisse. Je n'étais même pas au courant que cette endroit pouvait être aussi sensible. J'hurle sans même m'en rendre compte et gigotes impulsivement pour qu'il arrête. Je redresse mon corps de plus en plus afin de« fuir » sa main, j'y mort l'épaule et lui s'attarde à nouveau à mes hanches. Les yeux fermés, je bouge dans tous les sens, de tous les cotés, au point où je ne pourrais même pas dire si je tape son visage ou son tibia. Un moment donné sa main atterrit sur mon seins, il ne le remarque pas immédiatement mais moi si.
Je me fige complètement assez gênée. Nos mères, elles, nous regardent confusent de notre silence soudain. Je me sauve de Rocky en sautant sur la banquette arrière. Il se tourne pour voir mon visage rouge tomate que j'essaie t'en bien que mal de cacher entre mes mains. Je racle ma gorge, retire lentement mes mains de devant mes yeux pour remarquer que mon cousin n'est plus devant moi. Je bouge ma tête pour le retrouver et il est assis à coté de moi. Il gigote un vers en gélatine devant mes yeux comme quand nous étions enfant et qu'il voulait se faire pardonner.
- je m'excuses de t'avoir fais mal. Chuchote Rocky quand je prend le jujube.
- tu m'as pas fais mal. Répondis-je timidement.
Il se retour vers moi surprit de ma réponse.
- donc t'as... enfin tu vois ce que je veux dire.. tu as? Dit mon cousin avec pleins de sous-entendus.
Je le pousse dans la fenêtre pour ne pas avoir à répondre à sa question.

Finalement on s'est arrêté en Floride dans une hôtel assez chic sur le bord de la mer. Je peux entendre les vagues , de ma chambre. C'est tellement beau, y'a des lampadaires rond allumés un peu partout, des lampions illumine le chemin de pierres le soir, tout est blanc et éclairé. J'ai une étrange obsession avec tout ce qui brille. Une maison peut être affreuse mais si y'a des lumières je vais soudainement la trouvée magnifique, c'est mon étrange dépendance. À peine entrés dans la chambre on a remarqué qu'il y a que deux lits doubles, nos mères sont allées engueuler les employés de l'hôtel alors en attendant qu'elles remontent je me lance sur un des lits et m'allonge. J'allume mon réseau cellulaire, vais sur l'application « youtube » et lance une vidéo de ma série préféré. Rocky déteste cette émission pour mourir, mais étrangement dès que je pars une vidéo il apparaît dans les parages.
« Skins » c'est une série britannique sur la débauche et les problèmes d'adolescences et bla bla bla, ça m'aide à réaliser que ma vie n'est pas si nulle que ça parfois. Ma mère ouvre la porte avec un sourire brillante qui lui fend le visage en deux.
- quoi? Demandais-je curieuse
- devinez qui va avoir une nouvelle chambre sans deux petits cons pour les faire chier!!!!! S'exclame Suzie
Moi et Rocky partageons un regard douteux
- vous avez pas peur qu'on s'entre tue? Demande le seul garçon de la pièce.
Nos mères haussent les épaules pour dire qu'elles en on rien à foutre et attrapent leur valise pour mettre le cap le plus vite possible.
- super... Marmonnais-je quand t'elles quittent la chambre.
- vois le bon coté des choses?
- c'est à dire. Doutais-je qu'il y en est vraiment un
- tu vas pouvoir passer du temps de qualité avec le beau rooockkyyyy.
J'étouffe mon sarcasme.
L'adolescent se penche dans son sac de transport et en ressort un sac de plastique où qu'on mets habituellement les sandwiches.
- et... (laisse planer le suspense)on va aussi pouvoir se défoncer ensemble pour la première fois. S'exclame cet idiot de première classe.
- range ça! Lui ordonnais-je comme si quelqu'un nous écoutait.
- t'es fou ou quoi? T'as quoi dans la tête au juste?
- heille, décoince!

Culpabilité torride;Où les histoires vivent. Découvrez maintenant