Chapitre vingt

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*appel FaceTime en attente*
Je tourne pour une millième fois en rond en attendant que Jonathan répond.

En stressant trop je raccroche pour une huitième fois puis tape sur mon clavier d'ordinateur « faut qu'on parlent » sur la conversation facebook de Rocky et moi.

Je l'efface, vais dans celle avec Justin et écrit «  on peut reporter notre diner? » en ne l'envoyant toujours pas.

Je me laisse tomber sur mon lit, me relève immédiatement et puis sors de ma chambre sans raison valable.
Je penses à Justin puis a Rocky, je vois mon ami d'enfance qui me démontre de l'attention depuis la première fois en 16 ans et qui me tourmente. De l'autre côté se trouve Justin, le garcon qui comble presque toute mes cases du mec idéal.

Mes pieds marchent sans savoir où aller, ça doit faire trois aller-retour que je fais de ma chambre à celle de Justin. La quatrième fois, la porte de la chambre 24, la sienne, s'ouvre et je croise le regard de Maxim qui s'enfuit immédiatement, je repense à son visage et sa lèvre en sang.
Doucement, je pousse la porte à moitié close pour voir ce qui s'est passé. C'est sombre, les rideaux sont fermés, la chambre est rangée comme si personne n'y était venu au par avant. Il a seulement une valise noir ouverte sur un des deux lits doubles. Je m'avance pour voir à qui elle appartient et reconnais le pull du collège à mon ami, Justin. Sur le deuxième lit il  n'y a rien, je me retourne en sursaut en attendant la chasse d'eau dans la salle de bain de la chambre. L'adolescent qui possède cette chambre en sort, à moitié dénudé avec une serviette blanche d'hôtel à la taille. Son visage passe de « tu fous quoi ici » à un gros sourire qui signifie « salut beauté ». Moi, mes joues passe de rouge de honte « oh merde il va penser que je l'espionne ou quelque chose du genre » à rouge vif de gêne en remarquant la satisfaction qu'il est apparue à ses lèvres en me voyant.  Sa main s'emmêle dans ses cheveux dégoulinant d'eau chaude et il s'approche de moi.
- ça va?
Ses deux mains se pose sur mes poignées d'amour attachées à mes hanches comme si c'etait quelque chose de sexy.  Au moment où il rapproche son corps du mien je le questionne sur le fait que Maxim vient de passer la porte de sa chambre avec la lèvre inférieure ensanglantée. Il me répond aussitôt avec un « il l'a cherché ». Je me défais de son emprise et m'assois sur le lit fait au carré.
- il n'a surement pas cherché à se faire défoncer la bouche.
- désolé, je ne contrôle pas toujours ma force surnaturelle. Rigole t'il, de son regard charmeur j'oublie instantanément tous les reproches que je m'en allais lui faire.
- on va bientôt souper, tu devrais aller te préparer. Me suggère l'adolescent assis à mes cotés.
- quoi, tu me trouve pas correct comme ça? Répliquais-je en m'allongeant sur le dos pour qu'il admire mon style vestimentaire douteux: son coton water bleu et blanc de l'équipe de football avec mes joggings rouge tomate.
- je te trouves belle peu importe ce que tu portes Chicoine.
Mon coeur palpite à mille à l'heure lorsqu'il dirige son corps par dessus le mien préalablement couché.
J'essaie de me relever et de fuir comme tantôt , mais je n'y parvient pas, bloqué par le torse dénudé de Justin , je peux ressentir ses battements de coeurs aussi forts que les miens. Ses yeux noisettes plongés dans les miens me fond frissonner , une chaleur digne des caraïbes règne dans la pièce. J'ai les cheveux humides collés à mon derrière de cou avec une envie soudaine d'aller aux toilettes. Je fuis éperdument son regard , mais il a ce don de me faire complètement chavirer.
Après une minutes interminable ses lèvres se posent doucement sur ma bouche tremblante d'excitation. En lui rendant son baiser, j'attrape son bras avec une main et sa nuque avec l'autre pour le coller un peu plus à moi. Nos corps valses en synchronisation avec nos lèvres entre mêlés depuis déjà trois-quatre bonnes minutes. Rocky ne cesse d'apparaître dans ma tête, comme si il était derrière moi et me demandait de revenir vers lui. Ma bouche ne suit déjà plus le rythme et répond à un baiser sur deux, l'étalon se décolle un peu et me questionne.
- t'es sure que ça va?
Je reprend mes esprits en secouant ma tête et lui répond positivement en souriant.
- tu préfère que j'arrête?
Je prend les devant et scotche à mon tour mes lèvres sur les siennes.
- surtout pas... murmurais-je entre deux respires.

Culpabilité torride;Où les histoires vivent. Découvrez maintenant