Chapitre neuf

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Je crois que je ne l'ai jamais entendue ronfler aussi fort. Après qu'on se soit battus à cause du pot qu'il a apporté, il s'est endormi comme un bébé.
Une heure plus tard il est passé de « chose cute » à « y'as tu une charrue dans la chambre seigneur ».
Je l'ai réveillé deux-trois fois pour lui dire d'aller dormir dans la chambre de nos mères mais il n'a rien voulu entendre, je ne suis même pas certaine qu'il m'a vraiment entendu, il ne devait même être éveillé.
J'ai eu la chance de faire des abdos, me faire les ongles, essayer un maquillage de drag Queen, écouter une saison complète de skins, prendre ma douche, me sécher les cheveux avec le petit séchoir de l'hôtel, ect.. À six heures du matin je ne dors toujours pas alors s'en est assez, j'en ai marre, j'ai besoin de distraction.
Je saute sur son lit pour qu'il se réveille enfin et me tienne compagnie.
- c'est le matin! On se lève! Aller! DEBOOUUT!!
Plus je parle, plus ma voix est forte. Il me fait une jambette avec son avant bras tout en grognant. Je tombe sur le dos à coté de lui et pour s'assurer que je ne me relève plus, il m'emprisonne avec son bras sur le matelas. Donc je me mets à bouger dans tous les sens pour le déranger davantage.
- si tu continue je me couche sur toi.
J'ignore sa dernière réplique et me mets à chanter avec une voix nasillarde.
- ferme la! Se choque l'adolescent endormi
Il roule sur moi et m'écrase, son torse nue sur le mien à moitié dénudé, j'essaie de respirer malgré tout.
- tu vas arrêter? Me demande t'il avant de se retirer.
Je prend une minute pour reprendre mon souffle et une autre pour penser à ma prochaine technique.
Plus tard je me mets à califourchon sur son abdomen pour l'écraser à mon tour. Le seul problème est les 30 livres que nous avons de différence et au moins 2 année de musculation. Il me prend comme si je pesais le même poids qu'un cartable d'école et me dépose à coté de lui. Je ne suis pas une fille super mince, mes cuisses se touchent quand je marche, en général j'ai comme un sac banane dans le bas du ventre de gras, je peux clairement pas me coucher sur le ventre à cause de mes seins. Y'a aussi mon ventre qui se prend pour le bonhomme Michelin quand je m'assois. Voilà d'où provient mon surnom « bou-boule ». Par contre quand j'étais jeune, j'étais beaucoup plus grassouillette, j'avais les mêmes joues qu'un écureuil qui a fait ses réserves de noisettes pour l'hiver. J'aime bien mes grosses hanches et mon petit ventre, au début de mon adolescence j'avais perdue beaucoup de poids et je ne me reconnaissais plus, j'étais devenue un tas d'os. Alors j'ai mangée et fais de la musculation jusqu'à ce que je sois bien. Je fais quand même du sport deux trois fois par semaine.

L'adolescent se tourne inconsciemment et me frappe avec son bras, je cris de mécontentement ce qui le réveille pour de bon.
- t'es tellement fatiguante! Grogne t'il
Je souris, fière de moi, tant dis que lui se lève et se dirige vers la salle de bain.
- je t'ai pas réveillé pour que tu t'en aille! Chialais-je
J'essaie de faire une mine « mignonne » pour qu'il succombe à mon charme, mais c'est un échec monumental.

Lorsqu'il sort de la salle de bain, la scène devient comme dans un film au ralenti, un nuage d'humidité l'entour, une serviette à la taille, il secoue ses cheveux trempés et regarde au loin. Je cligne des yeux pour me « réveiller ».
- tu joue à quoi. Lui demandais-je en voyant son sourire charmeur vers moi.
- avoue que je te fais de l'effet.
- rêve toujours, petit con.
- c'est Rocky mon nom.

Je me laisse tomber sur le lit tout en soupirant pour la énièmes fois aujourd'hui.
Sans que je le regarde, il se s'habille avec
jeans levis assez lousse (bas du pantalon roulé) et avec un chandail basique blanc qui est rentré dans son pantalon taille montante. Ce dernier prend même le temps de mettre une chaîne a son cou et quelques bagues à ses doigts.
- t'as préparée quoi comme plan pour aujourd'hui?
Il prend son pot de gèle et l'amène avec lui devant le miroir à côté de mon lit
- à toi de me le dire. Répliquais-je
- t'as passé la nuit à gigoter et à déranger mes rêves géniaux, t'as sûrement du penser à au moins une activité. Dit il en appliquant de la pommade dans ses cheveux à la façon des acteurs de Grease.
Je le dévisage quand il en met une deuxième couches.
- t'essaie d'impressionner qui comme ça à 7h30 du matin.
Rocky sourit bêtement et me regarde à travers le miroir. Il fini par me répondre arrogamment« les belles américaines ». Je roule des yeux, sors de lit et me retire de la chambre toujours en pyjama. L'adolescent qui partage ma chambre me suit de près pour savoir ce que je m'en vais faire.
- je pars seulement chercher nos mères pour aller déjeuner au l'obit.
- attend moi au moins!
Sourde, je continue ma route vers l'ascenseur tant dis que lui s'empresse de fermer la porte de la chambre et court me rattraper.

Nos mères nous inspectent voir si vous avons des blessures qui seraient apparues durant la nuit. En attendant nos plats Rocky et moi partageons notre soirée à nos mères. Évidament le sujet du pot n'a pas été abordée, grâce à moi. Puis sans aucune gêne Suzie nous demande.
- et vous avez fait l'amour?
Je lui fais des gros yeux tant dis que que rock s'étouffe avec sa gorgée d'eau.

Culpabilité torride;Où les histoires vivent. Découvrez maintenant