Crocs contre lames

5 0 0
                                    

MUSIQUE

Le loup bicéphale, très imposant, fixait et Jason et les autres soldats, qui n'étaient pas insensibles à ses yeux gorgés de sang. Presque tous tremblaient et Théobald ne faisait pas exception. La bête se mit à grogner. Étais-ce un signal donné par le chef de la meute pour ordonner aux autres d'attaquer ? Non. Les petits loups se rangèrent derrière la satanique créature, en grognant également. C'est une bataille de regard qui avait lieu entre les animaux et les hommes. Malgré la panique qui envahissaient les guerriers, ils tenaient bon.

Théobald, qui avait brandi son épée au même titre que les autres, n'avait qu'une idée en tête : prendre la poudre d'Escampette. 

- Chargez ! lança le commandant de l'expédition.

Les secondes passent, et toujours personne n'avaient bougé le petit doigt. Même Jason, n'osait pas.

- Qu'attendez vous, bandes de lâches ? Je vais y aller mais vous me faites pitié ! Avec moi ! 

Malgré sa contrariété, on distinguait de la peur, ancrée sur son visage. Il se lança en premier, levant son épée, suivi timidement par ses confrères ! Le meneur, puis les autres soldats, lancèrent un cri guerrier pour se donner force et courage. La bête bicéphale, se lança avec vélocité  vers les soldats. Elle s'élança et sauta d'une telle hauteur que les épées ennemies ne pouvait pas même l'atteindre. 

La créature retomba avec fracas sur quelques soldats, qui ne purent même pas crier de douleur.  A défaut, leur os craquèrent fort comme s'ils étaient capables de souffrir et de l'exprimer aux autres combattants. 

- Damnation ! S'écria un premier soldat. On va y passer ! 

- Sainte Marie Joseph ! Bénis nous ! Fais nous grâce de ta protection ! Ajouta un deuxième, habité par la peur.

Les petits loups profitaient du chaos provoqué par le terrible canidé pour déguster les corps des malheureux au sol. Deux couards tentèrent de déserter la bataille, mais la grosse bête les rattrapa et les planta ses crocs en eux. Elle ne pu les avaler à cause de leur armure, indigeste. Alors, elle se retourna et verrouilla son regard sur les survivants. 

Théobald regarda autour de lui. Huit ... Neuf ... Dix . C'est le nombre de soldats encore debout. Les autre loups avaient consommé les jambes et la moitié du visage d'une des victimes. Ses bottes et son casque en fer avait été retirés. 

Jason se lança sur un loup qu'il put trancher car trop focalisé sur son repas au détriment du combat. Les deux autres se jetèrent sur lui qu'ils mirent à terre.

- Jason ! cria Théobald.

Ce dernier tente de se débattre en criant, et parvient pour l'instant à éviter les crocs de ses vils assaillants. Il fut assisté par un deuxième guerrier et les canidés détallèrent alors.

- Réveillez-vous, Boursesmolles *! Il revient ! S'époumone le commandant. 

La bête fonça dans un soldat qui fut projeté loin dans le décor.

- Défendez-vous ! Parez ! Nous n'allons pas mourir ici ! 

A l'entente de ces mots, les guerriers, dont Jason et Théobald, s'exécutent. Leurs épées sont maintenant en position de parer et de se protéger contre les crocs de la bête. Théobald eut une idée :

- Il faut encercler le loup, qu'il ne reprenne pas sa course ! 

- Evidemment ! Mais prenez garde ! 

Par l'acier, par les motsWhere stories live. Discover now