◇ F Ī V Ə ◇

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1821, Nouvelle-Orleans, Nouveau Monde

-Mademoiselle Isabelle, qu'est-ce que vous....le jeune homme métissé fut coupé par la jeune femme.
-Sache, Marcellus, qu'interrompre un artiste peut être fatal. elle se tourna vers le petit garçon, un sourire amusé aux lèvres. Heureusement pour toi, je ne suis pas Klaus.

Le jeune garçon l'observa quelques instants tandis qu'elle reprit sa peintures. Le pinceau à la main, elle semblait de nouveau partit dans sa créativité.

-C'est lors de votre voyage en France que vous avez appris à peindre ? demanda alors le jeune homme, curieux.
-Non. elle secoua la tête. Il est vrai que certains peintres français ont du talents comme...ce peintre de rue que j'ai croisé...elle se mit à réfléchir et finit par taper sa main. Vincent ! Vincent Van Goth ! Un bel homme avec du talent, dommage qu'il se soit suicidé. Une véritable perte. la brune continua de laisser glisser son pinceau sur la toile. Mais vois-tu, les français sont orgueilleux. Ils ont du mal à reconnaître autre chose que leurs nombrils. Aussi, ils leur aient difficile de remarquer un artiste de talent s'il n'est pas immédiatement dans les hautes sphètes. Les français sont des philosophes et l'art qu'ils manient le mieux est celui de la guerre.

Elle secoua la tête, faisant partir ses boucles brunes de part et d'autres de sa tête.

-Non, non, l'homme m'ayant tout appris porte le nom de Francisco José de Goya y Lucientes, un espagnol. elle fit un clin d'oeil à l'ancien esclave. Mais j'ai tendance à l'appeler Fancisco de Goya, c'est bien plus rapide. C'est un grand peintre. Mais la maladie a dû le rattraper à présent, je me demande bien ce qu'il devient...

Marcellus se redressa, bien droit. Il leva la tête, l'air fier.

-Monsieur Elijah m'apprend l'art.
-En tout cas, j'essaye. lui répondit la voix du grand brun en arrivant.

Les talons claquant au sol, il s'approcha un peu plus prêt pour observer la toile.

-Je ne vous connaissais pas ce talent, Isabelle.

La brune posa son pinceau et recula de quelques pas, observant sa toile à présent finie. Planchant dessus depuis déjà plusieurs semaines, elle avait du mal à enfin la finir. Mais ça y est, c'était bon.

-Il y a beaucoup de choses que vous ignorez encore chez moi, très cher Elijah.

Elle se tourna vers lui, le regard perçant. Indéfinissable. Elijah tenta de réprimer un sourire.

-Est-ce une invitation ?

Il furent interrompus par la voix d'une femme aux magnifiques cheveux blonds.

-Je vous en prie, ayez la déssence de faire ça dans une chambre. Marcellus, viens, c'est l'heure de ton cours.

Le jeune Marcellus hocha la tête avant de suivre Rebekah. Isabelle lacha un rire à l'intention d'un Elijah, gêné.

-Comment va votre amante ? Céleste si je ne m'abuse.

Le vampire eut un fin sourire rien qu'en parlant de la jeune femme.

-Oh, bien. Très bien, en tout cas pour le moment. il perdit son sourire. Sauf si mon frère continue ses idioties.

Isabelle eut une légère grimace. Il est vrai que Klaus n'y allait pas avec le dos de la cuillère.

-Peut-être devriez-vous lui parler. Vous êtes le seul qu'il écoute réellement.
-C'est faux. Elijah secoua la tête avant d'observer la brune. Il fait aussi attention à votre avis, cela semble compter pour lui.

La brune ne répondit rien, soupirant. Il est vrai que malgré ses airs rustres, le bel homme qu'était Klaus montrait, à sa manière, qu'Isabelle comptait pour lui. Même si la brune avait encore du mal à le concevoir sachant qu'il lui avait quand même briser la nuque il y a de cela un siècle.

-J'ai entendu dire que vous ne resterez pas avec nous bien longtemps. lacha Elijah tandis que la jeune femme quittait la pièce.

Elle se tourna légèrement vers lui, cela ne servait à rien de nier.

-C'est exact, je compte retourner en...

Isabelle s'interrompit, fixant l'individus en face d'elle. Aussi le jeune homme semblait tout aussi surpris, ayant même la larme à l'oeil. La brune leva sa robe pour courir aux côtés d'un être qu'elle avait aimé il y a de ça un siècle.

-Je te croyais morte...Kol prit le visage de la jeune femme entre ses mains, vérifiant qu'elle soit bien toujours en vie.
-Et moi je te croyais poignardé au fond d'un cercueil ! s'exclama-t-elle en retour.
-C'était le cas jusqu'à il y a dix minutes. lacha Niklaus en s'avançant.

Elijah s'avança d'un pas mais fut fusiller du regard par Kol qui n'appréciait visiblement pas le rapprochement entre Isabelle et son frère.

-Tu ne m'en veux pas mon frère ? demanda Klaus à l'égard d'Elijah. Vois-tu, j'ai pensé qu'un peu de compagnie autre que toi me ferait du bien. lacha-t-il froidement en fusillant Elijah des yeux.

À dire vrai, Niklaus ne voyait pas d'un bon oeil le rapprochement de Marcellus et de son frère. Tout autant que celui de ce dernier avec Isabelle. Ils semblaient tous entretenir une relation privilégié ce qui avait le don d'enrager le quatrième enfant Mikaelson.

-Je suis surprise que tu n'ais pas arracher la tête de Niklaus...ricanna Isabelle en imaginant le réveil du garçon.
-J'ai d'abord essayé jusqu'à ce qu'il m'affirme ta présence ici.

Il eut un tendre sourire à l'égard de la brune. Ce dernier la gêna légèrement, elle n'avait plus l'habitude du jeune homme. Effectivement, tant d'années étaient passées.

-Bon, vos retrouvailles sont bien belles mais ce n'est pas pour cette raison que je t'ai réveillé mon frère ! s'exclama Klaus, visiblement un peu sur les nerfs.

Kol se tourna vers son grand frère. Il acquiesca, se séparant de cette fille qu'il avait aimé. Il était temps d'y aller.

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Entre nous, le retour de Kol n'annonce pas forcément des bonnes choses...

Sinon comment ça va ??

Moi ça va, c'est gentil de s'inquiéter.

Mais bref, je dois vous laisser ! Je vous embrasse !

-Élise

➵ L·Éᴛᴇʀɴᴇʟʟᴇ [THE ORIGINALS] et [VAMPIRE DIARIES]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant