◇ F Ī F Þ Ə Ə Ñ ◇

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1940, Nouvelle-Orléans, États-Unis

-Honnêtement, tu devrais te laisser pousser les cheveux. Les cheveux courts comme ça, c'est ringard. commenta l'homme aux cheveux de jais, sourire narquois aux lèvres.

Il amena un verre de whisky à ses lèvres sans quitter la jeune femme des yeux. Courts cheveux bruns, même regard, même visage, elle n'avait pas changé d'un pouce. Élizabeth eut un sourire, ne perdant manifestement jamais son sang-froid.

-Je ne crois pas avoir demandé ton avis Damon. répondit-elle alors sans lâcher son sourire.

Elle n'était ici que depuis une semaine mais déjà elle avait fait la rencontre de cet imbécile. Damon Salvatore. Élizabeth avait entendu parler de lui. Beau comme un Dieu, arrogant comme un Diable...mais surtout il était le frère de Stefan Salvatore. Ami disparu de la brune. Depuis cette fameuse soirée à Chicago, la panique avait envahis les lieux. Elle avait perdu de vue Sefan mais égalemment Katherine, la brune ne doutait pas une seule seconde que si son amie avait besoin d'elle, elle saurait où la trouver. Néanmoins Élizabeth avait été curieuse de voir de quelle trempe était le reste de la famille et n'avait pas tardé à le rencontrer. Cet homme était d'une avenance stupéfiante. Et si la brune n'était pas ce qu'elle était, elle aurait pu le trouver insupportable. Tout comme son stupide frère, le boucher.

-Je ne t'ai pas demandé la permission. En plus avoir l'avis d'un homme c'est toujours bon à prendre ! un sourire enjôleur prit possession du coin de ses lèvres.
-Oh, un homme tu dis ? répondit-elle sarcastique, sous entendant qu'il n'avait pas le comportement d'un homme mais bel et bien celui d'un goujat.
-Évidemment, et bel homme qui puis-est...son sourire s'élargit en disant cela tandis que ses yeux se mirent à pétiller.

Ses yeux bleus avaient ce quelque chose de magnétique, d'attirants. On ressentait le danger mais aussi l'excitation rien qu'en l'approchant. Il devait avoir un sacré succès auprès de la gente féminine.
En tout cas, il fit rire Élizabeth qui secoua la tête.

-Un homme m'a dit que ça m'allait bien il y a longtemps. lacha-t-elle soudainement en regardant les passants.
-Eh bien cet homme avait très mauvais goût ! répondit Damon comme s'il s'agissait d'une évidence.

Élizabeth leva les yeux au ciel, mi amusé mi blasé du comportement de l'homme en face d'elle. Elle prit un air décisif.

-Tu as sûrement raison, je me laisserais pousser les cheveux.
-Bien sûr que j'ai raison. il lui fit un sourire entendu. Comme toujours.
-Tu es insupportable. commenta la brune, fausse grimace sur le visage.
-Ça on me le dit souvent, c'est gentil.

Une nouvelle fois, la jeune femme leva les yeux ciel. Elle avait rencontré de nombreuses personnes au fil des années et des hommes comme Damon il y en avait des centaines. Méchant, les airs durs, le coeur de pierre mais tendre, gentil, drôle, voilà ce qu'il était réellement. Mais jamais elle ne lui dirait. Il risquerait de se vexer et de se braquer avant de s'énerver. Elle le sait, elle l'a déjà vécu. Mais avec qui ? Bonne question, elle ne s'en souvenait plus. Ils continuèrent de discuter quelques instants.

-Et toi ? Comment s'appelait-elle ? demanda-t-elle avant de boire son café.
-Comment as-tu deviné ? il sourit, nostalgique.
-Il y a trois sortes de transformations. Par amour, par pitié et par pouvoir. elle eut un petit sourire. Vu ton caractère je doute fort que tu fasses partit des deux dernières catégories. finit-elle, avant d'observer son partenaire de table.
-On ne peut rien te cacher...ronronna-t-il, un sourire charmeur aux lèvres.

La brune leva les yeux au ciel, chose qui dû arriver souvent avec cet homme. Ce dernier prit un air soudainement sérieux.

-Elle s'appelait Katherine Pierce.

Élizabeth leva un sourcil, soudainement intrigué. Damon le remarqua et fronça les sourcils.

-Tu la connaissais ?
-Oui, c'était une bonne amie à moi j'ai passé quelques années en sa compagnie. Tu as des nouvelles au fait ? demanda innocemment la brune, léger sourire aux lèvres.

Damon parut blessé, il perdit son sourire pour contracter sa mâchoire. Les sourcils froncés, il baissa les yeux vers son verre.

-Elle s'est faite tuée en 1864.

La brune ouvrit la bouche, surprise d'entendre ça. Elle la referma tandis qu'un sourire invisible s'installait sur ses lèvres. Quelques pièces d'un large puzzle s'emboitaient dans sa tête. Katherine Pierce suivait Stefan Salvatore à Chicago, en restant dans l'ombre, par amour. Damon Salvatore, frère de Stefan, a eu une relation avec Katherine et pense qu'elle est morte en 1864. La brune songea que son amie était réellement tordue pour coucher avec deux frères. Aussi, elle ne dit plus rien la concernant, se contentant de discuter avec l'homme en face d'elle. La journée passa à une vitesse folle, bientôt ils passèrent d'un café fréquenté au bar du coin.

-Elle t'intéresse ? demanda la brune en amenant son verre à sa bouche, lançant un regard à la jeune femme au bar.

Cette dernière était plutôt jolie avec ses boucles chatains. Elle lançait des oeillades au Salvatore qui semblait lui répondre, sourire en coin.

-Disons plutôt que je l'intéresse.

Élizabeth eut un petit sourire, elle ne pouvait repprocher à un homme bourré de charmes de les utiliser. Quelque part elle le comprenait. Ça lui arrivait parfois, à elle aussi, de dérailler. Elle avait eu sa phase punk déjà et elle ne promettait pas qu'elle n'y remettrait jamais les pieds. Mais dans cette fameuse phase elle avait aussi commencé à séduire des dizaines d'hommes, un par nuit. Sur cinquante elle n'avait jamais commis l'erreur d'en transformer un seul. Elle attendait toujours le retour de celui dont elle ne se rappelait ni le nom ni le visage. La brune ne pouvait commettre l'erreur de se coltiner un poids sur les épaules. D'autant plus qu'un homme ou une femme amoureuse peut causer des ravages. Elle jeta un coup d'oeil à Damon, peut-être lui aussi avait-il causé des ravages à cause de son amour pour Katherine. Élizabeth souffla, amusée, les problèmes que cet homme avait engendré n'égalait en rien ceux de son frère. Stefan était un imbécile heureux ne se souvenant même pas du mot "humanité". Damon au moins avait la décence de ne pas considérer les humains comme des poches de sangs sur pattes. Un état d'esprit bien charmant.

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Coucou ! Comment ça va tout le monde ? Moi je vais bien.

Donc on dirait bien qu'Élizabeth va rencontrer tout les personnages !

En tout cas est ce que vous aimez cette fiction ? J'espère que oui.

En attendant,

Je vous embrasse !

-Élise

➵ L·Éᴛᴇʀɴᴇʟʟᴇ [THE ORIGINALS] et [VAMPIRE DIARIES]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant