La vie d'un hybride n'a rien de facile. Enfin, MA vie n'a rien de facile. La famille Olson a toujours eu le don de se mettre dans le pétrin, surtout moi... Léonore Olson, la petite dernière. Bon, là petite dernière a quand même atteint 800 piges mai...
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Heureusement qu'on est Samedi. Ça me donne une raison de ne pas sortir me faire trucider. Non parce qu'il y a sûrement ce psychopathe de Klaus qui trépigne dehors, attendant que je mette ne serait-ce qu'un pied dehors pour me trancher la gorge !
Merde Léonore, ressaisis-toi ! Toi aussi tu es un hybride, montre-lui qui tu es.
J'enfilai un sweat un peu trop grand ainsi qu'un short en tissu avant de descendre me faire un chocolat chaud. Moi, une gamine ? Non, pas le moins du monde.
Je buvais tranquillement lorsqu'on toqua à ma porte.
Tient, le facteur passe plus tôt que prévu ?
J'ouvris la porte et levai les yeux au ciel. Et un psychopathe, un !
— Que me vaux cet honneur ? demandai-je à Klaus.
— Invite-moi à entrer pour que je t'enlève.
— Hein ? Mais t'es marrant toi, tu crois sincèrement qu'après ce que tu viens de dire je vais t'inviter à entrer ?
Je fermai la porte et partis m'asseoir sur le canapé quand la porte éclata en morceaux. Bon, là, il l'a cherché.
Je montai m'habiller et redescendis. Par la fenêtre je le vis venir avec un ballon, des bouts de bois, des... pots de fleurs ?!
Je me cachai à côté de ce qui restais de l'entrée. J'empoignai ma tasse de chocolat chaud et l'envoyai sur la chemise de Klaus.
— Ça c'était pour ma porte d'entrée ! m'écriai-je.
— Ce n'était que le début, ricana-t-il, s'il n'y a plus de maison, plus besoin d'invitation !
Je déglutis silencieusement. Je me déplaçai vers le hall quand un bout de bois arriva droit sur moi, j'attrapai le premier, puis le deuxième mais le troisième vint se planter juste à côté de mon cœur.
Je lâchai les deux bouts de bois et retirai celui qui s'était planté dans mon ventre en grimaçant légèrement.
— Plutôt résistant le vampire...
Sans réfléchir, j'envoyai vivement un bout de bois vers lui qui, par chance, atteint sa cible.
— Et très vive.
Il retira sans peine « l'arme ».
Potdefleuràl'horizon.
Je sautai juste à temps. Ne perdant pas une seconde, j'attrapai mon téléphone et composai le numéro d'Elena qui répondit au bout de deux sonneries.
— Léonore, je suis déso---
— Pas le temps pour les excuses, il y a un fou furieux devant ma porte, de l'aide ne serait pas de refus, je t'envoie ma localisation, faites vite.
